Post it 2025

Avertissement

Cette section comprend tous nos post it rédigés en 2025, plus ou moins dans l'ordre chronologique, en fonction de ceux restés plus longtemps sur la page d'accueil.

Bonne lecture!

Christophe Chazalon

Cabo Verde:  Bonne année 2025, sérieusement?

Quelques articles parus après notre petit texte ci-dessous (et quelques plus anciens retrouvés) :

  • Charlotte Onfroy-Barrier, "A Davos, les grands patrons suisses louent les méthodes de Donald Trump", rts.ch, 2025/01/24, en ligne  (web)
  • Shona Murray, "Le Groenland est couvert par la sécurité collective de l'OTAN, déclare la ministre finlandaise", euronews.com, 2025/01/23, en ligne  (web): c'est beau de rêver, mais que se passera-t-il si les USA quittent l'OTAN, l'UE partira en guerre contre Trump? On rigole.... ou quand les grands de ce monde montrent leur taux d'idiotie maximale... Savent-ils encore réfléchir?
  • Fabien Jannic-Cherbonnel, "Droits de douane, Ukraine, Otan... Face à Donald Trump, l'Union Européenne cherche la stratégie à adopter, entre angoisse et pragmatisme", francetvinfo.fr, 2025/01/23, en ligne  (web)
  • Alice Galopin, "Investiture de Donald Trump: comment le président américain compte mener sa guerre commerciale contre le reste du monde", francetvinfo.fr, 2025/01/22, en ligne  (web)
  • anonyme, "Les États-Unis se retirent d'un accord sur la taxation des multinationales", rts.ch, 2025/01/22, en ligne  (web)
  • anonyme, "Panamá queixa-se à ONU das ameaças de Trump sobre o canal", expressodasilhas.cv, 2025/01/22, en ligne  (web)
  • anonyme, "Donald Trump ordena retirada dos Estados Unidos da OMS", expressodasilhas.cv, 2025/01/21, en ligne  (web)
  • anonyme, "L'aide aux pays africain, première victime collatérale de Trump?", jeuneafrique.com, 2025/01/21, en ligne  (web)
  • Stefano Pongan, "Des dépenses de défense à 5% du PIB? L'exigence inaccessible posée par Donald Trump à l'OTAN", rts.ch, 2025/01/19, en ligne  (web)
  • Hanna Ziady, "Europe's welfare states are at risk. Trump could make the problem worse", cnn.com, 2025/01/19, en ligne  (web)
  • anonyme, "Retour de Donald Trump: pourquoi les juntes du Sahel pourraient y trouver leur compte", jeuneafrique.com, 2025/01/18, en ligne  (web)
  • Faustine Calmel, "Nous constations déjà les effets d'une administration plus amicale: aux États-Unis, le secteur pétrolier se réjouit du retour de Trump", francetvinfo.fr, 2025/01/18, en ligne  (web)
  • Mujib Mashal, "Trump's return has unnerved Wolrld leaders. But not India", nytimes.com, 2025/01/18, en ligne  (web)
  • Alayna Treene, "Trump privately expresses interest in visiting China", cnn.com, 2025/01/18, en ligne  (web)
  • Jessie Yeung / Hanako Montgomery / Junko Ogura, "Japan's elderly are lonely and struggling. Some women choose to go to jail instead", edition.cnn.com, 2025/01/18, en ligne  (web)
  • Eleonora Vasques, "Exclusif: l'UE prévoit de supprimer 80 bureaux de développement dans le monde", euronews.com, 2025/01/17, en ligne  (web)
  • anonyme, "En Chine, baisse de la population pour la troisième année consécutive", lemonde.fr, 2025/01/17, en ligne  (web)
  • anonyme, "Guerre en Ukraine: Kiev et Londres concluent un partenariat sécuritaire historique sur 100 ans", francetvinfo.fr, 2025/01/17, en ligne  (web)
  • anonyme, "Trump voudrait quiter l'OTAN: un cadeau à Poutine ?", radiofrance.fr, 2025/01/17, en ligne  (web)
  • anonyme, "Hors Europe, le monde ne voit pas d'un mauvais oeil le retour de Trump", courrierinternational.com, 2025/01/16, en ligne  (web): les BRICS + sont optimistes !
  • anonyme, "Dans son discours d'adieu, Joe Biden s'inquiète de voir une oligarchie s'emparer de l'Amérique", rts.ch, 2025/01/16, en ligne  (web)
  • Jade Grandin de l'Eprevier, "Défensive ou offensive? Les deux ripostes de Bruxelles face à Trump 2.0", lopinion.fr, 2025/01/16. en ligne  (web)
  • anonyme, "Investiture de Donald Trump: Jordan Bardella n'ira pas mais son groupe au Parlement européen sera représenté", lefigaro.fr, 2025/01/16, en ligne  (web)
  • anonyme, "La production d'électricité nucléaire va atteindre un niveau record en 2025 dans le monde", rts.ch, 2025/01/16, en ligne  (web)
  • anonyme, "Mark Rutte appelle l'OTAN à se préparer à la guerre", euronews.com, 2025/01/15, en ligne  (web)
  • Philippe Regnier, "Union Européenne: au lieu de lire Donald Trump entre les lignes, faisons nos devoirs !, exhorte le chef du gouvernement polonais", lesoir.be, 2025/01/15, en ligne  (web)
  • anonyme, "Pékin s'oppose fermement à l'interdiction américaine de véhicule connectés ayant des pièces chinoises", tv5monde.com, 2025/01/15, en ligne  (web)
  • Éric Chol, "Face à Elon Musk et Donald Trump, le grand silence de l'Europe", lexpress.fr, 2025/01/14. en ligne  (web)
  • Virginie Malingre, "Europe: la régulation du numérique à l'épreuve de l'offensive de Trump, Musk et Zuckerberg", lemonde.fr, 2025/01/13, en ligne  (web)
  • Katrin Bennhold, "A new age of American interference in Europe", nytimes.com, 2025/01/13, en ligne  (web)
  • anonyme, "La Chine enregistre un excédent commercial record, signe d'un déclin qui s'annonce", courrierinternational.com, 2025/01/13, en ligne  (web)
  • Jade Grandin de l'Eprevier, "Gilles Gressani: Trump et Musk voudraient remodeler l'Occident selon une logique impériale, et l'UE est le principal obstacle extérieur", lopinion.fr, 2025/01/12, en ligne  (web)
  • Alexis Buisson, "Elon Musk, influenceur en chef de Donald Trump", tdg.ch, 2025/01/12, en ligne  (web)
  • Alexandre Boudet, "Apple s'oppose aux géants américains qui stoppent les programmes diversité pour faire plaisir à Trump", Huffingtonpost.fr, 2025/01/12, en ligne  (web)
  • anonyme, "Après Musk et Bezos, Zuckerberg: le virage pro-Trump de la tech US", radiofrance.fr, 2025/01/11, en ligne  (web)
  • Aitor Hernandez-Morales, "Zuckerberg urges Trump to stop the EU from fining US tech companies", policitico.eu, 2025/01/11, en ligne  (web)
  • Emily Bell, "Trump, Musk and Zuckerberg have declared war on facts and truth. The pushback must start now", theguardian.com, 2025/01/11, en ligne  (web)
  • Catherine Feore, "L'Europe se prépare à une potentielle sortie des États-Unis de l'OMS sous Donald Trump", euractiv.fr, 2025/01/10, en ligne  (web)
  • Thomas Lorentz, "Hitler était un type communiste, socialiste, point final: l'échange lunaire entre Elon Musk et la cheffe de l'extrême droitre allemande", midilibre.fr, 2025/01/10, en ligne  (web)
  • anonyme, "Security, competitiveness, Trump: will 2025 be make-or-break for Europe ?", france24.com, 2025/01/10, en ligne  (web)
  • Chloé Ferreux, "Canal de Panama, Groenland, Canada... On vous expllique ce qui se cache derrière les velléités expansionnistes de Donald Trump", francetvinfo.fr, 2025/01/10, en ligne  (web)
  • Mathieu Hervé, "La liberté d'expression: les millardaires de la tech se prosternent devant Trump pour faire plier les Européens", sudouest.fr, 2025/01/09, en ligne  (web)
  • anonyme, "Déclarations de Trump sur le Groenland: les Occidentaux vent debout", liberation.fr, 2025/01/09, en ligne  (web)
  • anonyme, "Les gens doivent réellement se ranger derrière l'AfD: Elon Musk réitère son soutien au parti allemand d'extrême droite"lefigaro.fr, 2025/01/09, en ligne  (web)
  • Jamie Dettmer, "Trump's chaos agents descend on Europe - and squabble", politico.eu, 2025/01/09, en ligne  (web)
  • Chris Crowe, "Trade: BRICS expansion into payment systems poses threat to dominance of US dollar", ibanet.org, 2025/01/09, en ligne  (web)
  • Abdul Kadir Jailani, "Indonesia's entry into BRICS: reshaping the global legal order", thejakartapost.com, 2025/01/09, en ligne  (web)
  • anonyme, "Le silence prudent de l'UE face aux affronts de Donald Trump et Elon Musk", francetvinfo.fr, 2025/01/08, en ligne  (web)
  • anonyme, "Déclarations de Trump sur le Groenland: pas question de menacer les frontières souveraines de l'UE, avertit Jean-Noël Barrot", liberation.fr, 2025/01/08, en ligne  (web)
  • anonyme, "Vie privée, que voient les GAFAM sur vos photos ?", youtube.com, 2025/01/08, en ligne  (web)
  • anonyme, "Le Mexique se moque de Donald Trump et propose de renommer les États-Unis, l'Amérique mexicaine", Huffingtonpost.fr, 2025/01/08, en ligne  (web)
  • Robin Korda / Ariane Riou / Charles de Saint Sauveur, "Menaces d'annexion, ingérence politique, intimidations... Trump-Musk, le duo qui affole le monde", leparisien.fr, 2025/01/08, en ligne  (web)
  • Maxime Birken, "Le Canada rattaché aux États-Unis? Donald Trump et le parti de Justin Trudeau se répondent à coups de cartes", Huffingtonpost.fr, 2025/01/08, en ligne  (web)
  • Keren Lentschner, "C'est allé trop loin: pour plaire à Donald Trump, Mark Zuckerberg fait table rase de la modération et du fact-checking sur ses réseaux sociaux", lefigaro.fr, 2025/01/07, en ligne  (web)
  • anonyme, "Donald Trump veut renommer le golfe du Mexique, sans demander son avis à Mexico", Huffingtonpost.fr, 2025/01/07, en ligne  (web)
  • Vincent Gibert, "Meta: chez Facebook, l'influence de Musk et de Trump incarnée par ces nouvelles décisions de Zuckerberg", Huffingtonpost.fr, 2025/01/07, en ligne  (web)
  • anonyme, "Donald Trump veut s'accaparer le Groenland, à quoi joue son fils en visite dans ce territoire de l'Arctique", Huffingtonpost.fr, 2025/01/07, en ligne  (web)
  • anonyme, "Depuis décembre, les banques américaines quittent le navire de la Net-Zero Banking Alliance", geo.fr, 2025/01/07, en ligne  (web)
  • Francesco Fontemaggi / Valérie Leroux, "Macron veut coopérer avec Trump mais étrille l'internationale réactionnaire de Musk", tv5monde.fr, 2025/01/06, en ligne  (web)
  • Maxime Birken, "Stephen King imaginait les États-Unis en 2025 dans son roman Running Man et les ressemblances sont glaçantes", Huffingtonpost.fr, 2025/01/05, en ligne  (web)
  • Maxime Birken, "Joe Biden décore George Soros, Elon Musk tombe du côté obscur de la Force avec cette référence à Star Wars", Huffingtonpost.fr, 2025/01/05, en ligne  (web)
  • Maxime Birken, "Donald Trump reçoit Giorgia Meloni à Mar-a-Lago, une visite surprise (et très politique)", Huffingtonpost.fr, 2025/01/05, en ligne  (web)
  • Henri Clavier, "Ingérences politiques d'Elon Musk: il a l'impression d'être à la tête d'une forme d'Internationale de l'extrême droite", publicsenat.fr, 2025/01/03, en ligne  (web)
  • Sylvie Kauffmann, "The Trump year opens with an anti-democratic, anti-European offensive led by Elon Musk", lemonde. fr, 2025/01/03, en ligne  (web)
  • Lucie Robet, "Les IA peuvent désactiver leur système de surveillance", channelnews.fr, 2025/01/02, en ligne  (web)
  • anonyme, "Elon Musk devient Kekius Maximus sur X et reprend les codes internet de l'extrême droite", Huffingtonpost.fr, 2025/01/01, en ligne  (web)
  • Guillaume de Calignon, "Droits de douane: Trump exige des Européens qu'ils achètent plus de pétrole et de gaz américains", lesechos.fr, 2024/12/20, en ligne  (web)
  • Hannah Allam, "Democracy in America: Trump could hobble renewed fight against domestic terrorism, analysts warn", washingtonpost.com, 2024/12/06, en ligne  (web)
  • Spencer Feingold, "BRICS: here's what to know about the international bloc", weforum.org, 2024/11/20, en ligne  (web)
  • Fabien Escalona, "Avec le retour de Trump, quel avenir pour l'OTAN ?", mediapart.fr, 2024/11/20, en ligne  (web)
  • Richard Hiault, "Comment l'Europe peut riposter aux attaques commerciales de Donald Trump", lesechos.fr, 2024/11/18, en ligne  (web)
  • Amélie Zima, "L'OTAN à nouveau face à Trump: l'Europe doit montrer ses muscles, elle a aussi des moyens de pression", ifri.org, 2024/11/14, en ligne  (web)
  • anonyme, "Le tous au abris des dirigeants européens face au retour de Donald Trump", courrierinternational.com, 2024/11/14, en ligne  (web)
  • Armida van Rij, "Trump and his growing number of European allies threaten the European project", chathamhouse.org, 2024/11/11, en ligne  (web)
  • Chloé Hoorman / Philippe Jacqué / Elise Vincent, "Election de Donald Trump: mieux préparée qu'en 2016, l'OTAN s'apprête néanmoins à plonger dans l'inconnu", lemonde.fr, 2024/11/09, en ligne  (web)
  • Philippe Mabille, "Face à Trump, l'Europe bête à manger du foin !", latribune.fr, 2024/11/09, en ligne  (web)
  • Gregoire Lory / Sertac Aktan, "Is Trump's victory an opportunity or double-edged sword for Europe's far-right ?", euronews.com, 2024/11/08, en ligne  (web)
  • Andrew Higgins, "With Trump's victory, Europe's populist right sees return of a fellow believer", nytimes.com, 2024/11/08, en ligne  (web)
  • Sophonie Koboude, "Ce que la victoire de Trump va changer pour l'Afrique", jeuneafrique.com, 2024/11/07, en ligne  (web)
  • Martial You, "Elon Musk est-il devenu le vrai vice-président de Donald Trump?", rtl.fr, 2024/11/06, en ligne  (web)
  • Louise Nordstrom, "Les gardes-fous ont disparu: l'UE se prépare face à l'hypothèse d'une victoire de Trump", france24.com, 2024/10/27, en ligne  (web)
  • anonyme, "BRICS: evolving into a vehicle for inclusive multilateralism ?", isdp.eu, 2024/10/21, en ligne  (web)
  • Piotr Smolar, "Trump appears more extremist than ever in final campaing strech", lemonde.fr, 2024/10/17, en ligne  (web)
  • Paul, "Vie privée en ligne: se protéger des GAFAM et reprendre le contrôle de ses données", economie-news.com, 2024/10/13, en ligne  (web)
  • Riccardo Perissich, "Les extrêmes droites européennes parlent-elles la même langue ?", telos-eu.com, 2024/10/09, en ligne  (web)
  • Stewart Patrick, "BRICS expansion, the G20, and the future of World order", carnegieendowment.org, 2024/10/09, en ligne  (web)
  • Muqtedar Khan / Lucas Lima, "An expanding BRICS seeks to reform not replace the global order", thediplomat.com, 2024/07/16, en ligne  (web)
  • anonyme, "How Trump's proposed radical expansion of executive power will impact our freedoms", aclu.org, 2024/07/11, en ligne  (web)
  • anonyme, "Comment gouvernent l'extrême droite et la droite dure quand elles sont au pouvoir en Europe"courrierinternational.com, 2024/07/04, en ligne  (web)
  • Sandrine Morel, "A Madrid, l'internationale de l'extrême droite réunie par Vox [parti nationaliste espagnol] pour la campagne des élections européennes", lemonde.fr, 2024/05/20, en ligne  (web)
  • anonyme, "L'Europe régule les géants du numérique !", france.representation.ec.europa.eu, 204/05/16, en ligne  (web)
  • Jean-Marc Vigilant, "Européaniser l'OTAN: une utopie ou une évidente nécessité pour les Européens ?", iris-france.org, 2024/05/16. en ligne  (web)
  • Charles de Laubier, "DMA, DSA et futur DNA: la Commission européenne instaure un climat de défiance envers les GAFAM", editionmultimedia.fr, 2024/04/08, en ligne  (web)
  • Mario Holzner, "BRICS plus: new world order after the Pax Americana ?", wiiw.ac.at, 2024/04/08, en ligne  (web)
  • Philippe Mabille, "Thierry Breton: d'ici 5 à 10 ans, il y aura des champions européens du numérique"latribune.fr, 2024/03/28, en ligne  (web)
  • anonyme, "Donald Trump dit que ses menaces contre l'OTAN étaient une manière de négocier avec ses membres", lemonde.fr, 2024/03/19, en ligne  (web)
  • Marine Protais, "Entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA): les GAFAM fonti-ils preuve de mauvaise foi... au détriment des utilisateurs ?", latribune.fr, 2024/03/06, en ligne  (web)
  • Peter Baker, "Trump's NATO threat reflects a wider shift on America's place in the World", nytimes.com, 2024/02/15, en ligne  (web)
  • Clément Machecourt, "Les États-Unis pourraient-ils sortir de l'OTAN ?", lepoint.fr, 2024/02/14, en ligne  (web)
  • collectif, "Expansion of BRICS: what are the potential consequences for the global economy ?"banque-france.fr, 2024/02/13, en ligne  (web): Bulletin de la Banque de France, n° 250 (2024/01)
  • anonyme, "Je ne vous protégerai pas: s'il est réélu, Trump refusera de garantir la sécurité de l'OTAN", capital.fr, 2024/02/11, en ligne  (web)
  • Anne Applebaum, "La fin d'un monde, ou comment Trump pourrait tuer l'OTAN", heidi.news, 2024/01/06, en ligne  (web)
  • Piotr Bakowski, "United State: domestic violent extremism on the rise", europarl.europa.eu (European parliamentary research service (EPRS), 2023/10, en ligne  (pdf)
  • anonyme, "Les GAFAM et TIKTOK soumis à une législation européenne plus stricte pour limiter les pratiques anticoncurrentielles", lemonde.fr, 2023/09/06, en ligne  (web)
  • Maxime Recoquillé, "Digital Services Act: l'heure de vérité pour la Big Tech... et pour l'Europe", lexpress.fr, 2023/08/25, en ligne  (web)
  • Lucie Robet, "Vie privée: la Commission européenne veut faciliter les enquêtes sur les GAFAM", channelnews.fr, 2023/07/06, en ligne  (web)
  • Fabienne Schmitt, "RGPD: le coup d'accélérateur de Bruxelles contre les GAFAM", lesechos.fr, 2023/07/05, en ligne  (web)
  • Damien Leloup, "Cinq ans après le RGPF, des GAFAM ménagés par la CNIL irlandaise", lemonde.fr, 2023/05/14, en ligne  (web)
  • Mark S. Mizruchi / Raul Galan, "The Trump phenomenon and ridht-wing extremism: is Donald Trump a populist ?", in Business and populism: the odd couple ?, Oxford: Oxford academic, 2023/02, p. 39-58  (web)
  • anonyme, "GAFAM: accord sur les transferts de données personnelles entre l'UE et les Étars-Unis", 20minutes.fr, 2022/03/25, en ligne  (web)
  • anonyme, "Libertés. Les GAFAM unis contre la nouvelle loi de protection des données à Hong Kong", courrierinternational.com, 2021/07/06, en ligne  web)
  • anonyme, "Les GAFAM échappent au RGPD, la CNIL complice"laquadrature.net, 2021/05/21, en ligne  (web)
  • Mathias Döpfner, "Il faut interdire le stockage des données personnelles par les GAFAM", lefigaro.fr, 2021/01/28, en ligne  (web)
  • anonyme, "Les GAFAM, une menace pour la démocratie?", radiofrance.fr, 2020/11/25, en ligne  (web)
  • Julien Lecot, "Trump et Pélin: bon compte, bons amis ?", libération.fr, 2020/10/21, en ligne  (web)
  • anonyme, "Le président américain Donald Trump estime qu'une ONU efficace doit s'attaquer aux vrais problèmes du monde", news.un.org, 2020/09/22, en ligne  web)
  • Laurent Flallo, "Le droit à la vie privée rempart ultime contre l'hégémonie des GAFAM", lesechos.fr, 2019/12/09, en ligne  web)
  • Seth G. Jones, "The rise of far-right extremism in the United States", csis.org, 2019/11/07, en ligne web)
  • Gilles Paris, "Donald Trump à l'ONU: l'avenir n'appartient pas aux globalistes mais aux patriotes", lemonde.fr, 2019/09/24, en ligne web)
  • anonyme, "Donald Trump, cet allié qui nous veut du mal", radiofrance.fr, 2019/06/06, en ligne web)
  • Marie Roy, "Les GAFAM, nouveaux maîtres de la santé mondiale ?", Annuaire français de relations internationales, vol. XX (2019), p. 237-253 pdf)
  • Pierre Crochart, "Les GAFAM trouvent les lois de protection des données trop strictes", clubic.com, 2018/09/27, en ligne web)
  • anonyme, "En vantant son bilan, Donald Trump devient la risée de l'ONU", courrierinternational.com, 2018/09/26, en ligne web)
  • anonyme, "Donald Trump veut réformer l'ONU pour la rendre plus efficace", rfi.fr, 2017/09/18, en ligne web)
  • Klervi Drouglazet, "Donald Trump signe l'arrêt de mort de la vie privée en ligne des Américains", usine-digitale.fr, 2017/04/05, en ligne web)
  • anonyme, "NYT: Trump questions US commitment to NATO", euractiv.com, 2016/07/21, en ligne  (web)
  • anonyme, "Peut-on parler d'une internationale de l'extrême droite ?", radiofrance.fr, 2015/12/03, en ligne web)

En lisant encore et encore, des articles tous azimuts, français, européens, internationaux, on en arrive à mieux imaginer le monde de demain. Trump n'envahira peut-être pas le Groenland, mais son but est extrêmement clair. Il l'a décrit en 2 devises : "Make America great again" & "America First". Peu importe les alliances, les traités internationaux, les moyens employés... L'important, c'est la domination des USA (et du dollar) sur le reste du monde, associée pour cela à une exploitation maximale des ressources afin que l'argent coule à flots. Rien de plus. Rien de moins. Et si pour cela il faut malmener ou, pire, rejeter les Européens dans leur monde illusoire de bonnes régulations et de droits de l'homme, eh bien ! qui s'en souciera ? Assurément, pas Trump, ni Musk, ni les GAFAM, ni leurs ami(e)s d'extrême droite qui n'attendent que cela... Après tout, Hitler n'est-il pas un communiste pour les MAGAs ?
Les GAFAM eux, ne sont que des arrivistes sans foi ni loi qui tueraient père et mère pour être encore plus riches.
Les BRICS +, eux, ne veulent plus être au service de l'Empire, mais acquérir enfin leur liberté économique. Trump menace, mais c'est pour mieux trouver un accord pour sauver son cher dollar.
Alors quoi qu'il arrive, changement il y aura !

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Eh oui! La 2025e année célébrant la mort du prépuce du petit Jésus web) est lancée et il est de bon ton de souhaiter à tout va "Bonne année", "Tous mes voeux", "Santé, bonheur, prospérité"... tout du moins dans le monde occidental, dans l'Empire vainqueur tout puissant du monde néo-libéral, car le nouvel an n'est pas toujours fixé au 31 décembre. L'incertitude est notre mer à tous, océan périlleux sur lequel on vogue plein d'espoir, mais à l'aveugle. Ainsi la naissance du Christ est source de confusion, d'incertitude, d'imagination. Celui-ci serait né 7 jours avant d'être circoncis selon le moine scythe Denys le Petit (celui qui proposa le premier de rattacher le calendrier à la vie de notre cher J.C. des chrétiens) ou... 7 ans (ce qui fait un peu plus de temps), d'après un savant génial du nom de Johannes Kepler, père de la trajectoire elliptique des étoiles qui avait, lui, déjà compris que tout ne tournait pas rond dans cet univers. Mais laissons ces comptes d'apothicaire pour une question plus essentielle: l'avènement de l'an 2025 est-il vraiment une bonne raison de se réjouir ?
Selon les indices et informations à notre disposition, nous dirons que non ! 2025 pourra être conçu à l'avenir comme "le début de la fin" ! Et rien à voir avec les traditionnelles Cassandre de mauvais augure aussi belles soient-elles. Juste que le monde change, vite, très vite et... mal !
Petit voyage nostradamusien sur la vie des humains de demain matin et de notre futur proche.

Géopolitique du pire ou la fin de la notion généreuse de "démocratie"
On ne va pas faire trop long et plutôt faire simple. La démocratie à l'occidentale du XXe siècle est pour ainsi dire "morte". Elle ne disparaîtra pas totalement, qu'on se rassure. Il existera toujours des pays favorables à son développement. Mais elle va être remplacée dès cette année, avec le second avènement de Donald Trump à la tête de l'Empire, par une oligarchie des élites suivant l'idée de Peter Turchin et son ouvrage "Le chaos qui vient. Élites, contre-élites, et la voie de la désintégration politiqweb). Grosso modo, nos gouvernants qui ne comprennent plus rien aux peuples qu'ils dirigent (même s'ils jurent que ce n'est pas vrai, les grossiers menteurs), se renferment sur eux-mêmes et leurs croyances néo-libérales, avec d'un côté les réactionnaires des mondes musulmans opposés à tous changements, adorateurs absolus du patriarcat brutal et primaire type "talibans" barbus, d'une part; les futuristes numériques GAFAM and Co qui ne jurent que par l'IA, le numérique, les mondes connectés, d'autre part, plus riches que jamais et intouchables pour les décennies à venir; et puis, les vieilles élites de la noblesse éculée et de la finance bourgeoise qui ne jurent que par le profit, la tradition qui fait leur statut de gens importants qui ne le sont pas et un monde figé selon la vision désormais illusoire des Trente glorieuses.
Tous le reste n'est rien. Tout le reste, les peuples, sont dès lors de simples moyens, non des forces actives et transformatrices, voire régénératrices, au service des ces élites. Du moins, c'est du moins ce que ces dernières souhaitent.  Aucune des oligarchies en place ne demandera aux peuples leur avis, ou si elle venait à le faire, ignorerait aussi vite que possible la vision et les propositions des peuples concernés. Il n'y a que de prendre l'exemple français du Grenelle de l'environnement, défini comme "une série de lois traduisant la volonté officielle de refonder une politique en faveur de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable en 2009 et 2010". Le résultat de ce grenelle formulé par des gens du peuple sélectionnés au hasard est, aujourd'hui, en 2025, totalement oublié, tué dans l'oeuf, passé sous silence, annihilé par les 3 gouvernements successifs que la France a connu en 2024 et le nouveau ne fera que confirmé la donne. L'avis du peuple, Emmanuel Macron, président de la République française, s'en moque. Pourtant cela ne l'empêche pas dans ses voeux pour 2025 de soutenir qu'il soumettra les questions difficiles aux Françaises et aux Français sur le  mode de référendums populaires.web) Des voeux pieux, qui sait ? Mais qui oserait encore y croire. À vrai dire, la France de 2025 ressemble de plus en plus à la France de 1789. La Révolution, mère de la démocratie occidentale moderne semble renaître de ses cendres, mais c'est sans compter sur la puissance du leurre abrutissant du 2.0 !
Et pour celles et ceux qui pensent que c'est là un problème français, qu'il se tourne vers la détestable commission européenne composée de gens non élus et qui se permettent de choisir pour les peuples qu'ils gouvernent des traités que ces mêmes peuples refusent à haute et forte voix. Ursula von der Leyen, présidente de la dite commission, a signé le Mercosur,  un traité de libre échange entre l'UE et les pays d'Amérique du Sud web), alors que la majorité des Européennes et des Européens est contre. web) Seuls les milieux financiers, agro-industriels, et les politicien(ne)s adulateurs de néo-libéralisme destructeur et nuisible le veulent. Pourquoi ? Parce que le Mercosur, c'est la ruine des petits producteurs, donc l'agrandissement des gros producteurs. C'est la négation de la biodiversité, de l'écologie, du réchauffement climatique, C'est l'arrivée sur le marché de l'UE, de la merde agro-industriel d'une viande produite à bas coûts, mais à grands renforts d'hormones de croissance, d'OGM ultra-pesticidés, de lavage à la javel et de piqûres hebdomadaires aux antibiotiques. Voilà ce qu'autorise le Mercorsur: la destruction et la malbouffe. Voilà ce qu'accepte qu'on vende en Europe la von der Leyen and Co qui, eux, mangent dans les restos bio 3 étoiles au frais des peuples. Tout cela pour plus d'argent, plus d'argent et... plus d'argent dans les poches des membres du cercle. La destruction des petites structures agricoles et plus encore, le coût faramineux pour tous les budgets de santé des États de l'UE, ça c'est de la perte, de la perte sèche. Mais l'Ursula présidente des entubeurs ne le dit pas. Et pourquoi? C'est là toute la magie du néo-libéralisme. Tout simplement parce que les producteurs de pesticides (herbicides, fongicides, instecticides) et des engrais pétro-chimiques sont les mêmes qui produisent les médicaments.  Bayer produit du Roundup de Monsanto, mais aussi les aspirines, pour ne citer qu'un seul exemple. Plus encore, les dépenses de santé qui explosent, c'est le budget des États qui plonge dans le rouge. L'endettement croît d'année en année et atteint alors une telle proportion que le système devient bancal et que la démocratie tend de plus en plus vers le populisme, car quel que soit le parti traditionnel élu au pouvoir, au final, tous utilisent la même recette. Alors les peuples, dépités et en colère, pensent que les extrêmes changeront la donne. Ainsi arrive les systèmes autoritaires et autocratiques qui ne résolvent rien, mais au contraire enfonce le clou. Les riches deviennent démesurément riches et la classe moyenne disparaissant, les exclus du cercle, de l'élite dirigeante, sont tous pauvres et tous leurs droits sont annulés ou bafoués. Retour à l'avant 1789, peut-être en repassant par la Terreur !
Aussi, tout ceci montre parfaitement à quel point les élites européennes des Trente Glorieuses se moquent éperdument des peuples, de leur avis, de leurs choix, de leurs décisions. Et pour cause., encore une fois: la commission européenne n'a rien de démocratique. Ce sont des pistonnés de l'entre-soi du milieu de la finance. Ils/Elles n'ont qu'une chose en tête: l'ARGENT, faire toujours plus d'argent, de l'argent et encore... de l'argent. Et bien sûr, rester le plus longtemps au pouvoir, cela va de soi. Le Parlement européen est démocratique et ces choix sont en général les mêmes que ceux des peuples qu'il représente. Mais la commission européenne, ce ne sont que voleurs, vendus, parasites. Ni plus, ni moins.
Alors pourquoi annonce-t-on la fin de la démocratie à l'occidentale ? Parce que c'est désormais un fait. On simplifie à l'extrême certes, mais 2025 va connaître un tournant décisif irréversible.
Pour le comprendre, il faut revenir aux dernières élections présidentielles américaines, les chefs de l'Empire. Une fois élu, Donald Trump a fait, tour à tour, part de son envie d'annexer le Panama, le Canada et le Groenland. D'abord, on en rit tellement cela est absurde. Le bouffon élu dans toute son imbécile splendeur. Et puis on réfléchit. On réfléchit et on essaie de comprendre ce qu'il imagine, son but. Et alors, apparaît une ligne directrice. On peut assez facilement se douter que pour le Panama (un différent économique concernant des taxes de passage du canal) et le Canada (pays voisin, allié économique incontournable) la solution sera diplomatique et se fera par l'intermédiaire d'un énième traité et de quelques dollars sur des comptes offshores. Mais pour le Groenland, on pourrait être plus qu'étonné. En fait, selon les informations que nous avons à dispositions aujourd'hui et si on considère la géo-politique actuelle, on peut envisager la tournure des événements comme suit :

  • La Chine va annexer Taïwan. Raison invoquée: "Une seule Chine" et l'Histoire. Raison réelle première: 80% des processeurs sont fabriqués à Taiwan, en particulier par TSMC. Dans la lutte pour la domination économique mondiale la Chine entend bien damer le pion aux USA, aussi bien pour l'IA que pour les voitures électriques, que pour les énergies renouvelables, que pour l'économie mondiale dans son ensemble. Et les "chips" sont centrales dans ces domaines.  La Direction générale du Trésor français résume la situation comme suit: "Taïwan représente 63% des capacités mondiales de fonderie des semi-conducteurs et cette part de marché atteint 90% pour les systèmes les plus avancés (5nm). [....] TSMC est l'un des deux acteurs avec Samsung Electronics à produire en grande série des puces 5nm et le seul à développer les générations du 3nm (2022) et du 2nm (2024). Les systèmes avancés représentent 50% des revenus du groupe qui conserve à Taïwan plus de 90% de ses capacités de productioweb) Ces quelques chiffres sont assez éloquents en soi.
  • Trump va trouver un accord avec Xi Jinping suivant lequel la Chine peut annexer Taïwan pour autant que les USA puissent annexer le Groenland (ou le mettre sous tutelle). Bien sûr la communauté internationale, l'EU et le Danemark en tête, va s'y opposer fermement en menaçant, blablabla... L'atout maître de Trump sera alors d'imposer un choix à l'EU: soit les USA "gèrent" le Groenland (en installant des bases militaires et une ambassade de taille), soit les USA quittent l'OTAN. Et l'UE n'a pas le choix. Sans les USA, l'OTAN s'écroule.  L'OTAN c'est avant tout les USA (plus le Canada) et 30 pays européens, sans oublier la Turquie. Retirez les USA (et donc le Canada), et il ne reste que les pays européens... et la Turquie (qui de son côté souhaite aussi entrer dans les BRICS+ (on y reviendra)). Donc oui, l'EU protestera, etc. etc., mais au final Trump fera ce qu'il veut, ouvrant la voie à la prise de pouvoir des oligarchies et entraînant la fin de la démocratie à la sauce occidentale. Un plan qu'attendent depuis plus de 10 ans Vladimir Poutine et Xi Jinping. Pour rappel, la Chine ou la Russie estiment être des démocraties (sans liberté d'expression, avec répression des opposants, sans multipartisme, avec des camps de rééducation par la torture, etc.) Exemple ou preuve de nos propos: la guerre de Palestine-Liban actuelle. Benyamin Netanyahou a perpétré volontairement la mort de plus de 41'000 personnes, dont plus de 30'000 femmes, enfants, vieillards, malades, en l'espace d'une année, et ceci en bombardant écoles, hôpitaux, centres de réfugiés, et en tuant des centaines de journalistes et de personnels humanitaires volontairement, allant jusqu'à faire retourner les cimetières musulmans aux bulldozers web), détruisant plus de 70% du parc immobilier de la bande de Gaza et ce, à l'encontre de TOUTES, mais alors absolument de toutes les règles sur la guerre connue sous le nom de "Conventions de Genèweb). Soit disant pour lutter contre le terrorisme du Hamas, celui qui est devenu un salopard de l'Histoire, poursuivi par la Cour international de justice pour crimes contre l'Humanité et crimes de guerres web), ne souhaite qu'une chose: rester au pouvoir pour éviter la prison. Et cela est possible uniquement parce que le président des USA sortant, Joe Biden, le soutient. Ni plus ni moins. L'UE peut protester. Le monde peut protester. Rien n'y changera, rien tant que le président des USA dira "OK" (zéro killed, les 41'000 morts palestiniens ne compte pas). Et Trump ne fera pas autre chose que de suivre son prédécesseur, car l'Israël de Netanyahou, c'est l'ultra droite associée aux milieux évangéliques américains, donc l'électorat de Trump. Quant à la lutte contre le terrorisme, c'est une blague de l'Empire. Il n'y a aucune lutte, si ce n'est médiatique. En fait, les principaux financeurs *indirects" (LOL !) du terrorisme mondial sont le Qatar, l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.web) Mais c'est pays sont aussi les principaux alliés des USA. web) Cherchez l'erreur ! Le terrorisme en Occident, c'est la peur qui fait voter les peuples très à droite, à l'extrême droite. Donc au final, c'est un plus pour l'oligarchie réactionnaire de la Finances qui gouvernent l'Empire. Car la politique d'extrême droite est la plus favorable à la Finance, celle qui permet aux riches d'être encore plus riches, en exploitant tout ce qu'ils veulent contre quelques millions dollars de retour pour les élections. "Je te soutiens dans ton enrichissement, tu me soutiens dans ma réélection au pouvoir". Et si cela ne suffisait pas, la migration des millionnaires vers les pays du Golfe apporterait de l'eau au moulin. En août 2024, le journal Les échos estimait que les Émirats Arabes Unis devraient attirer... 6'700 millionnaires en 2024, alors que la Chine et l'Inde devraient, elles, connaître une fuite, respectivement, de 15'200 et 4'900 millionnaires.web)
  • Les BRICS+ vont gagner en puissance sur la scène diplomatique, car Trump va également jouer un de ses atouts auprès de l'ONU et des organismes gouvernementaux internationaux. Soit l'ONU suit SA vision autocratique "America first", soit les USA arrêtent leur financement qui se trouve être le plus important, soit 22% entre 2016 et 2018, contre 9,68% pour le Japon, 7,92% pour la Chine, 6,39% pour l'Allemagne, 4,86% pour la France etc.&nweb) Or, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, puis Afrique du Sud) sont apparus en 2009, pour s'élargir progressivement à d'autres "pays du Sud" ou en voie de développement et s'opposé à la toute puissance de l'Empire. La Turquie est le dernier postulant en date.&nweb) Or, à l'exception du Brésil et de l'Afrique du Sud, ce sont tous des pays autocratiques, autoritaires aux limites de la dictature, l'Inde de Modi étant, elle, à tendance fasciste.web) En 2024, avec l'ajout de l'Égypte, des Émirats arabes unis, de l'Éthiopie, de l'Iran", le groupe des BRICS+ représentent près de la moitié de la population mondiale et 35% du PIB mondial en valeur, contre 44% pour les pays du G7&nweb). Si les USA de Trump tournent et tendent vers la vision du monde des BRICS+, alors l'Occident n'aura plus que ses yeux pour pleurer sa grandeur coloniale passée et sa démocratie bienveillante perdue.web)
  • Trump a tout a gagner à s'allier aux BRICS+ (en tout cas pour ce qui est du modèle de gouvernance mondiale): tout d'abord, Trump rêve du pouvoir des autocrates ou des dictateurs tel Kim Jung-un, voire même d'Hitler, même s'il a démenti deweb) Ensuite, ce nouveau lien diplomatico-économique lui permettrait de trouver un moyen de mettre fin à la guerre en Ukraine. Un coup de maître pour celui qui rêve de recevoir le Prix Nobel de la Paix. Ce dont à besoin l'économie américaine, c'est de conforter sa position en matière de numérique (des GAFAM+, aux "chips", en passant par les IA) et de maintenir sa domination sur l'économie mondiale. La domination sera facilitée par un rapprochement avec les BRICS+ au contraire d'une lutte acharnée contre les BRICS+.  Et cela est important. La Chine est de loin le premier producteur de terres rares (37%), devant le Vietnam (20%), le Brésil et la Russie (15% chaweb) Or, les terres rares sont indispensables à la fabrication des produits numériques. Ce n'est pas pour rien que Trump s'intéresse autant au Groenland, rare région inexploitée de la planète qui "regorge de fer, de nickel, d'or et, surtout, de métaux rares"web) D'où la convoitise, en plus de la position géo-stratégique sur la route maritime du Pôle Nord.
On le voit, tout est corrélé et Donald Trump, de nouveau président des USA pour quatre années minimums, en bon bully qu'il est, va au plus simple.
On pourrait développer ces aspects. Cependant, pour simplifier, on peut donc aisément dire et comprendre que les alliés d'hier (l'UE, le Japon, l'Australie etc.) ne sont plus les alliés indispensables pour les USA de Trump le futur autocrate, toujours maîtres de l'Empire (ou de l'économie mondiale). Et si pour maintenir cette position, Donald Trump doit sacrifier la démocratie occidentale des Trente glorieuses, eh bien, qu'à cela ne tienne. Au contraire même, il se moque de la démocratie comme d'une guigneweb) Il suffit de prendre sa campagne électorale 2024 pour s'en convaincre. Il n'a cessé de mentir, d'insulter, de provoquer à 100'000 lieues de l'attitude digne d'un représentant d'une démocratie à l'occidentaleweb)

Les GAFAM+ ou la fin de la vie privée: c'est aujourd'hui déjà !
Ce n'est un secret pour personne: les GAFAM+ ont soutenu en masse la candidature de Donald Trump. Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, est même devenu son bras droit. Ce dernier s'est déclaré pro-extrême droite, en particulier à travers une tribune dans les médias allemandsweb) Cela est assez significatif. 
Maintenant quel rapport avec la vie privée ? Eh bien, elle est très simple. Les GAFAM+ sont tous en concurrence pour le développement de l'IA. Or, l'IA nécessite au moins 2 éléments essentiels: des données (data) et de l'énergie. Pour l'une comme pour l'autre, aujourd'hui la situation est critique. On estime que les centres de données de l'IA seront en manque d'énergie en... web) Pour remédier aux problèmes d'énergie, les GAFAM+ ont trouvé la solution: l'énergie nucléaire. L'idée est de développer des mini-centrales nucléaires à proximité des data centersweb) Cela va à l'encontre de toutes les réglementations sur le nucléaire civil web) et plus encore, cela est contre la protection de la biodiversité. Mais qu'importe. Pour cette élite ultra-connectée à droite, l'avenir c'est l'IA. Donc pas de discussions inutiles. Trump au pouvoir, le nucléaire civil privé va se développer pour les plus riches entreprises du monde. Pour rappel, Amazon, Google, Microsoft, Facebook, Apple, Tesla, Nvidia pèsent à elles seules 13'000 milliards de dollars de capitalisation boursièreweb) C'est la moitié du PIB des USA et plus de 4 fois celui de la France ! Le financement ne sera donc pas un problème. Reste la sécurité et... l'éthique !
Quoi qu'il en soit ce n'est pas ce qui nous intéresse ici. Mais plutôt ce qui se passe du côté des "data".  Il se trouve qu'en 2025 déjà, les développeurs de LLM (les IA comme ChatGPT) seront en manque de données conventionnelles pour entraîner leurs modèles, comme le confirme un article paru dans la revue de prestige Natureweb) La date fatidique est fixée à 2028. Que font les GAFAM+, toutes impliquées directement dans le développement de LLM ? Eh bien, elles vont chercher les données là où elles sont, c'est à dire... sur nos PCs, nos tablettes, nos smartphones. Non seulement elles vont nous obliger à les fournir, mais pire... elles nous obligeront sans aucune contrepartie. 
C'est d'ailleurs ce que fait déjà Microsoft avec Windows 11 et plus encore avec sa nouvelle version Windows 12 (et ce sera encore pire avec Windows 13). Pour pouvoir utiliser Windows sur son PC personnel ou celui du bureau (sachant que Windows, c'est 67% des parts de marché des OS), il faut dès à présent donner son aval pour que Microsoft puisse avoir accès à tous vos documents (textes, images, sons etc.) L'idée avancée par Microsoft, c'est de vous offrir une intelligence artificielle personnalisée et... optimisée. Pour être vraiment sûr de pouvoir bien vous aider, Microsoft a d'ailleurs installé "Recall", un programme qui capture votre écran toutes les 5 secondes et stocke le tout sur vos PCs à partir de Windows 11 ou 12. Et si vous le supprimez, eh bien, n'ayez crainte, vous ne pouvez pas le supprimerweb) Pire encore, "la dernière version de Windows Recall reste piratable via un outil qui permet à des tiers de voler tout ce que vous avez tapé ou regardé sur votre PC.web) Merci Microsoft ! 
De son côté, Microsoft se défend de vous espionner, assurant que RECALL est local, mais dans les conditions d'utilisation de Windows qui l'accompagne, il est bien précisé que Microsoft se réserve le droit de modifier ces dernières et d'utiliser les données ainsi récoltées à votre insu. Plus encore, à la suite des nombreuses plaintes des utilisateurs et autres défenseurs des droits, Microsoft a annoncé que finalement Recall sera "désactivé par défaut"web)  Mais comme il le fait à chaque fois, il suffit de prendre le cas de Edge ou de la protection antimalware, toutes deux aujourd'hui insupprimables, la fonction "Recall" finira par être insupprimable et très difficile à limiter dans son activité de piratage des données privées.
Pourquoi? Tout simplement, parce que Microsoft non seulement se servira des vos données pour développer son IA globale, mais plus encore, il en profitera au passage (c'était déjà le cas avec Window 2011) pour vendre vos données à des tiers, qui vont les analyser et les vendre à leur tour à des entreprises spécialisées dans la pub, les assurances ou autres entreprises peu scrupuleuses. (web)
Ainsi, c'est officiel, Microsoft tue totalement la vie privée en vous espionnant sur votre ordinateur. Il ne vous donne absolument rien en échange, mais en plus, Microsoft va faire de l'argent, beaucoup d'argent, sur votre dos.
LA VIE PRIVÉE EST MORTE !
Vive Microsoft!
Je suis un anti-Apple, mais je peux sans difficulté imaginer qu'il en va de même pour Apple. Donc, si vous voulez être encore un peu libre et protéger vos données, il vous reste uniquement à migrer vers LINUX, et utiliser TOR pour naviguer ou un VPN ,et une messagerie protégée type Protonmail, développée au CERN, là où le World Wide Web a été inventé en 1989 !

Vous vous dites que tout cela c'est du fake news, de la mauvaise propagande. Microsoft veut le bien des ses clients. Libre à vous. On vous confirme cependant qu'il n'en est rien. Ce n'est pas pour rien que Microsoft pèse dans les 3'280 milliards sans avoir rien sorti de nouveau depuis les années 1990 ! Et si vous doutez encore, faites cette expérience très simple: analysez le flux des données qui sortent avant même de pouvoir utiliser votre PC. À qui sont-elles destinées ? Dans quel but ?

Vous souhaitez un autre exemple? Rien de plus facile. Tout le monde sait que Mozilla est favorable à la liberté de l'internet. Pour Mozilla, "internet est un bien commun, nous le défendons !". C'est du moins ce que Mozilla clame à qui veut l'entendre web). Sauf que... 

  • Mozilla est financé à hauteur de plus de 80% par.... GOOGLE ! web)
  • Mozilla a supprimé fin octobre 2024 l'intégralité de son "advocacy division", soit sa division de playdoyer. web)
Il faudra donc nous expliquer comment Mozilla défendra les intérêts de l'internet public et libre dans ces conditions. Peut-être avec l'IA de Google ?

Toutefois, il ne faut pas oublier que la vie privée est déjà mise à mal depuis de nombreuses années, et ce avec votre consentement. En effet, on a déjà:

  • les cartes de crédits et de débits qui espionnent chacun de nos achats ;
  • les cartes de fidélités, encore plus intrusives et qui permettent de définir le profil très précis d'une famille et de ses membres, de leurs goûts, leurs préférences alimentaires, leur religion, leurs habitudes et passes-temps etc. ;
  • les cartes de santé, type Carte vitale, ou compte numérique de santé qui conservent toutes nos données sensibles ou non et dont la protection et l'utilisation sont des plus obscures ;
  • les cartes de transports (métro, bus, avions, etc.) qui mémorisent chacun de nos déplacement (lieux, durées, classes, fréquences....) ;
  • les GPS présents dans toutes les voitures modernes qui enregistrent et analysent chacun de nos déplacements ;
  • les smartphones qui, aujourd'hui non plus aucune limite d'intrusion dans la vie privée et sont si facilement piratables par des hackers, mais plus encore par les États, grâce, entre autre, au Pegasus israëlien !
  • ah ! J'oubliais:... les réseaux a-sociaux !

Aussi, l'intrusion des Microsoft, Apple et Cie dans la sphère la plus intime de nos ordinateurs personnels, téléphones ou tablettes apparaît donc comme le point ultime de la mise à mort de la vie privée... totalement accepté par le monde politique sous prétexte falacieux de protection contre le terrorisme, mais dans les faits... pour mieux nous contrôler et vendre ce qui nous restent de plus précieux après la vie... nos données personnelles.
Alors si en plus vous ajoutez le modèle chinois "démocratique" de détection faciale, de notation de la population, de placement de caméras dans les espaces communs des logements privés, voire dans les appartements et maisons, doublé si besoin d'une garde humaine 24/7 pour limiter rencontres et déplacements... Notre avenir s'annonce radieux et ceci pour une raison toute simple:

TOUT CECI EST UNIQUEMENT POUR NOTRE BIEN ! Rien d'autre.

Et encore, je suis gentil. D'ici 2050, on devrait même pouvoir savoir ce que vous pensez, ou du moins le genre de pensées que vous avez par simple analyse des flux énergétiques dans votre cerveau web) Les scientifiques ont tellement avancé dans ce domaine qu'ils rêvent de pouvoir prochainement lire nos souvenirs.
Elle est pas belle la vie ?

Contre-temps inattendus, ou quand la "vie" nous joue des tours
Petit détour préliminaire. 
Oui, l'IA actuelle n'est pas l'équivalent du cerveau humain et de très loin. Les IA actuelles sont encore incapables de raisonner comme un humain, de résoudre un puzzle électronique, etc. Ok, c'est vrai ! Mais elles le pourront d'ici la fin du siècle si tout se passe comme l'oligarchie des GAFAM+ le souhaite. Plus encore si les ordinateurs quantiques voit concrètement le jour. Quid de l'humain dans ce cas !
Mais prenons le fantasque et non moins génial Elon Musk. Après Paypal, il s'est lancé dans Tesla, fabrique de voitures autonomes et de robots humanoïdes Optimus, Space X:  agence pour les voyages dans l'espace et la conquête de Mars, ou encore Starlinks pour une couverture mondiale satellitaire de l'internet, sans oublier, plus anecdotique, l'Hyperloop: le train subsonique, Neuralink et le cerveau augmenté, etc.
D'après différentes conférences disponibles en ligne, Musk estime qu'en 2040, soit dans une quinzaine d'années, il y aura au moins autant de robots humanoïdes actifs que d'humains, soit dans les 10 milliards web), voire peut-être 20 milliards si on considère le monde de l'industrieweb) S'il ne vend que 1% de ces robots, on vous laisse imaginer le montant de sa fortune privée ! web)
Plus encore, certains estiment que d'ici 2033, près de 90% des emplois seront effectués par des machines. Ce sera certainement beaucoup moins, mais quand même ! web)
Enfin, l'eugénisme sera tout puissant puisqu'il sera possible de choisir les caractéristiques de son enfant à partir de l'embryon (sexe, intelligence, aptitudes physiques particulières, etc.). Bienvenu à Gattaca sera la normeweb)
En cela, le monde des oligarques GAFAM+ s'oppose radicalement aux oligarques réactionnaires des pays musulmans et pétrolifères, qui préfèrent un retour au patriarcat ancestral, avec quelques avancées technologiques limitées pour leur seul profit. Femmes, enfants, servantes et serviteurs seront leurs esclaves. Le rêve du patriarcat absolu... La lutte sera donc féroce et il ne faut pas être sorcier pour comprendre que le terrorisme proliférera de par le monde, déjà financé à outrance par les pays du Golfe ou les démocratie populaire comme la Chine, l'Iran, la Russie... Des élites honorables et de qualité s'il en est.

Un contre-temps au règne des élites pas si improbables que ça !
La question qui se pose est "qu'est-ce qui pourrait empêcher ce changement, cette nouvelle humanité d'éclore ?"
Les réponses sont soit des causes naturelles soit des causes artificielles.

La catastrophe naturelle est une hypothèse à ne pas négliger. Le réchauffement climatique a commencé. Trump et ses amis le nient en bloc. De même, Musk croit avec force que la technologie réglera le problème d'ici 2050. Mais, de nombreux indices laissent à penser que ces rêves de supers pouvoirs humains ne sont que des rêves. En effet, il suffit que le Gulf Stream s'arrête ou que la fonte des glaces s'accélèrent pour changer la face du monde, laissant l'humain totalement impuissant. Mais un phénomène encore plus dévastateur pourrait avoir lieu dans les années qui arrivent: l'explosion d'un super-volcan tel celui du parc de Yellowstone. (web) Depuis quelques années, les indicateurs sont troublants et même si les spécialistes estiment qu'il y a autant de chance que ce volcan entre en éruption qu'un astéroïde s'écrase sur Terre, il n'en reste pas moins que si l'éruption a lieu, elle détruirait un bon tiers des USA, dont la quasi majorité des terres agricoles, sans parler de destructions massives sur la côte Ouest, où se trouve la Silicone Valley ou les sièges des GAFAM+. Les poussières dans le ciel empêcheraient les rayons du soleil de parvenir jusqu'à nous. La vie sur la planète serait changé irrémédiablement pour des siècles voire plus, provocant un hiver volcanique. (web) On cite Yellowstone parce qu'il est menaçant actuellement, mais le Mont Fuji au Japon, le Merapi, l'Agung ou le Krakatoa en Indonésie, le Pinatubo aux Philippines, le Vésuve en Italie  (web), le Popocatepetl au Mexique, le Nyiragongo en RDC, le Cotopaxi en Équateur, l'Öraefajökull en Islande, ou encore le Mont Rainier, le Novarupta, le Mont Saint Helens, ou le Kïlauea (Hawaï) aux USA, sont tous des super-volcans extrêmement dangereux. (web) Et ce n'est pas de la science-fiction ou un film catastrophe hollywoodien. Loin de là.
D'après  Markus Stoffel, spécialiste du climat à l'Université de Genève, "il y a une chance sur six pour qu'une éruption massive se produise au cours du siècle. [...] Pour le scientifique, l'humanité n'a aucun plan pour faire face à cette éventualité". web) Au cours du siècle, ça veut dire d'ici les 75 prochaines années.

Pour les catastrophes artificielles qui pourraient bloquer l'émergence de cette nouvelle humanité, on pense à un virus informatique, créé non par des humains mais... par une IA.
Non, ce n'est pas un contre-sens. Une IA est un outil numérique. Comment pourrait-elle créer un virus informatique qui risquerait de la tuer? La première question à se poser est "est-ce que les IA ou les robots auront l'instinct de survie?" Rien n'est moins sûr. Tous les êtres vivants ont cet instinct profondément ancré en eux. Mais les IA ou robots ? Sont-ils vivants ? Et puis, même si les IA ou les robots ont un instinct de survie ou finissent par le développer, il reste les 3 règles d'Asimov. Si l'IA ou le robot estime que sa mort peut servir à sauver l'humanité, alors elle/il est programmé pour s'autodétruire le cas échéant.
Mais revenons à notre propos. Toute cette vision du monde, ainsi que celles des autres oligarchies montantes et actives, sont basées sur le numérique et la finance. Si un humain ou plus encore une IA parvenait à créer un logiciel malveillant qui détruisent l'internet (web, deep web, dark web, and Co) en le rendant inutilisable, toute l'économie mondiale s'écroulerait. Les multinationales, les investisseurs, les GAFAM+, les États verraient en un tour de main l'argent disparaître, car l'argent est numérique. Il n'existe pas. Les billets n'ont de valeur parce qu'on la leur accorde, mais avec la fin de l'étalon or, ils ne valent au final pas grand chose. Or, si le monde de la finance mondiale s'écroule, il n'y a plus de fortune colossale à la Elon Musk, Jeff Bezos, Bill Gates et compagnie. Les bitcoins et autres monnaies "crypto" seraient, elles aussi, perdues à tout jamais. Ne resterait que l'or, l'argent, le platine etc. Or ceux-ci sont détenus par les banques, les réserves étatiques. Rares sont les humains qui en conservent chez eux en quantité. Tout épargnant qui aurait de l'or dans des coffres bancaires ou géré par une banque perdrait du jour au lendemain l'intégralité de son bien au profit de l'État qui réquisitionnerait le tout, peut-être contre des bons au trésor vite devenus sans valeur.
Là non plus, les humains n'y pourront rien. Plus de réseaux, plus de "chips" et le monde s'écroule. L'humanité retrouve un nouveau Moyen Âge. Fini les voyages en avion de par le monde pour les vacances. Fini les raisins du Pérou à Noël. Fini les ajouts de sucre dans les produits ultra-transformés par les multinationales. Retour au local, à la production modérée et écologique, au respect de la biodiversité, à l'entreprise à taille humaine, aux développements des savoirs faire et des compétences. Le Moyen Âge serait peut-être enfin une nouvelle Renaissance: celle de l'humain.
Certes, l'internet c'est un réseau et on ne peut pas le détruire en tant que tel. Mais on peut détruire des processeurs ou les bloquer, les rendre inutiles. Le réseau peut rester, mais si tout ordinateur ou objet connecté risque d'être infecté, à quoi bon l'utiliser. Si un virus arrivait à bloquer le fonctionnement de BGP, le Border Gateway Protocol, que se passerait-il ? Facebook l'a vécu en 2021 pendant 6 petites heures, mais c'était déjà une sacrée expérience ! Il existe plein d'éléments ou structures utiles pour le bon fonctionnement du réseau. Et donc il existe une multitude de possibilités de réduire le système à un réseau de câble ou d'ondes incohérentes ou inutilisables. Mais c'est là du terrorisme, car cela nuirait grandement à l'Humanité avec un grand H (comprendre les élites toutes confondues et leur goût du pouvoir et de l'argent). Il ne faut donc pas s'y amuser. C'est mal... plus que de dominer des humains ultra-pauvres et démunis et les laisser crever de faim, comme au Darfour, en RDC, en Ethiopie, en Palestine.... La notion du bien et du mal, il est vrai, est très... vague !

Conclusion
Une nouvelle année commence et elle annonce sans aucun doute possible un nouvel âge. Certains le rêvent depuis des décennies sans se soucier des répercutions concrètes. D'autres, de plus en plus nombreux, sont réfractaires, mais face à la montée des élites oligarchiques, en particulier celle hyper-riche des GAFAM+, il sera difficile de lutter, soutenues qu'elles seront par les politiciens de tout bord qui souhaiteront prendre part au gâteau. Gilets jaunes, Podemos, Mouvement 5 étoiles... que de volonté et pourtant...
Pour le reste, que tous les optimistes poursuivent leur vision d'un monde meilleur. Mais que faire pour les nouvelles générations, nos enfants, nos petits enfants... Quel monde leur offrons nous aujourd'hui. Des réseaux sociaux abrutissants à souhait (à l'image de la télévision), des Métavers trompeurs servant à cacher la misère à venir, des fake-news à l'infini pour taire l'horreur de demain, des robots et des IA dignent de Matrix, des politiciens clowns qui ne savent même pas expliquer comment ils dépensent l'argent public, creusant toujours plus les déficits publics, alors que le service public, lui, s'écroule sans fin... Plus de médecins, pas assez de professeurs, de pompiers, de policiers, mais des bureaucrates incapables en pagaille, alors que l'administration a été "numérisée"...
Rester optimiste dans ces conditions tient du miracle.
Ce texte n'était qu'un rapide survol, mais chaque élément peut facilement être développé, étayé ou complété par d'autres tout aussi déprimants et pourtant réalistes.
Alors oui, "Joyeuse année" à toutes et tous, et "Carpe Diem" ou "Hakuna Matata" si vous le pouvez.
Un jour après l'autre... nous ne nous enfonçons pas moins dans la fin de cette belle époque dorée des jours heureux où le mot liberté avait un sens, où l'espoir rayonnait de mille feux, où la liberté d'expression était notre pain quotidien...
Demain, oui, demain, tout cela est fini, bel et bien fini !
Mais par chance, un petit pays comme le Cabo Verde, pas encore totalement développé et sous l'emprise des élites oligarchiques (mêmes si fortement pressurisé) pourrait s'avérer être un havre de paix, un bastion où la vie serait encore possible simplement, mais avec bonheur... Et ça, on veut bien encore y croire !
Muito Saudade !

Christophe Chazalon
Genève, le 01/01/2025
revu le 05/01/2025

Cabo Verde, ou quand le Gouvernement MpD persiste et signe à nier la réalité (2025)

Par où commencer, tant il y a d'informations en ce premier mois de l'année concernant les "bonnes décisions" du gouvernement d'Ulysses Correia e Silva ? La situation mondiale nous a accaparés (en plus de notre propre travail), mais ce n'est pas pour autant qu'on n'a pas gardé un oeil grand ouvert sur l'archipel tant apprécié.
Alors voici ce que l'on peut dire de ces trois premières semaines politiques : le MpD se masturbe le bourrichon à jouer à l'autruche, la tête dans le sable, promet mais ne tient pas, blablate encore et encore devant les médias et nous ennuie, tuant la politique et la démocratie. Aïe ! C'est pas bon ça !
Le peuple, lui, est toujours plus en colère.
Et pourtant, une lueur d'espoir se profile, vive et, qui sait, peut-être source de véritable renouveau pour un futur meilleur !

MpD, une politique du blabla qui pourrit tout
Alors, non, nous ne sommes pas adhérant du PAICV, pas plus que du MpD ou de l'UCID... On est juste amoureux du Cabo Verde et de son peuple généreux, pauvre mais noble, et qui a beaucoup à apporter au reste du monde.
Si on critique autant Ulysses Correia e Silva et sa vision du monde et de la politique locale, c'est parce qu'elle va tellement à contre-sens du bon sens populaire que se taire serait criminel.
Aussi, après une défaite quasi légendaire du MpD aux dernières élections municipales, que les hauts-dirigeants du parti néo-libéral se sont bien gardés de commenter à travers les médias, ce qui montre à quel point ils ont été pris de cours et à quel point cela a été une débacle, ceux-ci ont décidé de retourner au combat, ou plutôt de passer outre. Car pensez-vous qu'ils se soient remis en question ? Pas d'un chouilla. Après le choc et une petite réunion pour pleurer ensemble sur leur pauvre triste sort, ils n'ont fait que reprendre leurs bonnes vieilles habitudes. Pour preuve, le 08 janvier 2025, le secrétaire démissionnaire (ouf, enfin !) du MpD, Luís Carlos Silva, a fait une déclaration qui a elle seule montre à qu'elle point la langue de bois est maîtrisée du côté du MpD. On cite l'article de AV/AA paru sur le site d'Inforpress, l'agence de presse gouvernementale cabo-verdienne, et intiulée "MpD ambiciona vitória em 2026 e reforça compromisso com soluções para o país - secretário géral" (web): 

"O MpD está de boa saúde, é um partido democrático que vai naturalmente adaptar-se aos novos tempos e vamos cumprir com a nossa ambição que é voltar a ganhar as eleições legislativas de 2026.”

En France, on appelle cela la méthode Coué. (web) Il suffit de dire "on va gagner", de s'en convaincre et qui sait, on va peut-être gagner. Enfin! Ca permet surtout de se retrancher de la déplaisante réalité qu'on refuse de voir, d'entendre, de vivre.
Mais ce qui nous dérange le plus, c'est surtout cet incessant balai de blabla politique face aux médias nationaux qui ne sert à rien et ennuie tout le monde. Sincèrement, excusez la vulgarité du propos, mais qu'est-ce qu'en a à fiche le peuple de savoir que le MpD se lave le cerveau, se remonte le moral à coup de "on va gagner en 2026", alors que le même peuple lui a clairement signifié aux dernières municipales que cette vision était loin d'être envisageable. Ce serait même plutôt l'inverse.
Ce que veut entendre et ce qu'attend le peuple, ce sont des actions concrètes qui amélioreront ses conditions de vie, très difficiles actuellement au Cabo Verde pour une majorité de la population. Point barre. Ni plus ni moins. Eh bien ! Le croirez-vous ou non ? Le MpD continue a blablater à coup d'annonces médiatiques qui ne servent à rien.

L'adoption du PCFR à l'unanimité... TOUTE l'opposition non comprise
Un petit exemple parmi tant d'autre : le 22 janvier 2025, Inforpress publiait l'article "Parlamento: Primeiro-ministro apela à responsabilidade de protecção e fortalecimento da democracia cabo-verdiana".  (web)
Et que nous déclare notre cher Ulysses durant cette session parlementaire dédiée à la "Protection et amélioration de la démocratie et de la bonne gouvernance" ? Tout d'abord, que "l'institutionnalisation d'un débat parlementaire annuel sur l'état de la démocratie cabo-verdienne, avec l'utilisation d'indicateurs de performance crédibles des institutions démocratiques, l'audition d'universitaires, d'experts et de représentants d'organisations de la société civile" est une "bonne étape". 
Il faut dire que la version annuelle de performance des politiques cabo-verdiens proposée à l'international par Afrobarometer, par exemple, n'est pas à l'avantage de notre cher Premier ministre local. En effet, en 2024, 63% de la population de l'archipel estimait que "le pays va dans la mauvaise direction, soit une augmentation de 7 points de pourcentage depuis... 2019". Le 25 janvier 2025, Afrobarometer dévoilait que "Os Cabo-Verdianos avaliam negativamente o desempenho do Governo quer nas áreas sociais, quer na área econónmica" (web). mais pour le MpD, il ne fait aucun doute qu'il va quand même remporter les élections présidentielles et parlementaires de 2026. On en mourrait de rire si on le pouvait.
Et le 20 décembre 2024, Afrobarometer révélait déjà que "A maioria crescente dos cidadãos cabo-verdianos considerou emigrar", autrement dit plutôt partir que de vivre ici a espérer vainement une amélioration grâce aux politicien(ne)s.  (web)
Donc, pour faire simple: une majorité des Cabo-Verdien(ne)s estime que le Gouvernement gère mal le pays et une même majorité toujours plus grande souhaite émigrer, MAIS Ulysses et ses amis MpD croient dur comme fer que leur politique est excellente pour le pays et que tout va bien parce que, eux, savent ce qu'il faut faire. 

Mais revenons à notre discours du 22 janvier 2025. Ulysses a reconnu "la nécessité de renforcer l'attitude d'engagement parlementaire, pour que les réformes soient réalisées dans des conditions et des environnements qui garantissent la pérennité des solutions structurantes visant à améliorer la qualité de la justice et la confiance des citoyens dans la justice." Blablabla. Sauf que, le MpD ayant la majorité absolue et rejetant systématiquement toute idée qui n'émane pas de son comité directeur, eh bien, la confiance des citoyen(ne)s s'étiole toujours plus.
Prenons pour exemple le "Plano do cargo, funções e remunerações do Pessoal Docente" (PCFR) dont on a déjà passablement parlé dans nos précédents post it. Le 24 janvier 2025, ce dernier a été validé dans sa totalité par le Parlement, mais grâce au seul vote des députés MpD, majoritaire. L'opposition PAICV et UCID s'y est unanimement opposée.  (web) C'est donc un passage en force sans concertation puisque notre cher Ulysse, après le veto imposé  par le Président de la République, qui a ainsi refusé de valider ce PCFR, a décidé de le faire passer de force au Parlement où sa majorité absolue lui permettait de sortir gagnant quoi qu'il arrive.
On ne peut pas donc dire que l'on ait ici un exemple ni de parfaite démocratie ni de bonne gouvernance, ce d'autant plus que les syndicats majoritaires de professeur(e)s s'opposent fortement à ce nouveau PCFR  (web), à l'exception de SIPROFIS qui est lui entré finalement dans le pur déni. (web)
Le Gouvernement insiste sur le fait que les salaires vont être grassement augmentés pour les professeurs au bénéfice d'une licence ou d'un diplôme supérieur, mais il s'abstient bien de dire ce qu'il a fortement diminué ou supprimé, ces éléments mêmes qui fâchent les professeurs et qu'il crée de nouvelles inégalités.
Pire encore, si le MpD s'enorgueillit de cette "victoire" politique au Parlement et de sa générosité pour ces salaires revus  à la hausse, on est en droit de se poser des questions. En effet, nombre de professeur(e)s se plaignent depuis des mois que leurs salaires ne sont pas versés ou que l'INPS (la sécurité sociale et la retraite) n'a pas été payée par l'État, les privant des soins médicaux dont ils ont besoin.

  • NA/ZS, "Ilha do Sal: professores com salários em atraso manifestam-se em frente à delegação escolar", inforpress.cv, 2025/01/24, en ligne  (web)
  • WM/HF, "São Nicolau: professores dizem estar a passar por situação difícil devido aos salários em atraso", inforpress.cv, 2025/01/24, en ligne  (web)
  • MGL/JMV, "Boa Vista: professores em Rabil suspendem aulas devido a salários em atraso", inforpress.cv, 2025/01/24, en ligne  (web)
  • anonyme, "São Nicolau: professores do ensino básico e secundário não recebem salários há quatro meses", anacao.cv, 2025/01/17, en ligne  (web)
  • Jorge Montezinho, "Professores cabo-verdianos queixam-se de atrasos nos salários e falta de segurança", expressodasilhas.cv, 2025/01/11, en ligne  (web)
  • André Amaral, "Sindicato dos professores exige esclarecimentos sobre falhas na previdência social", expressodasilhas.cv, 2025/01/08, en ligne  (web)
  • NA/HF, "Ilha do Sal: professores que leccionam na ilha pelo segundo ano exigem justificativas pelos atrasos no pagamento dos salários", inforpress.cv, 2024/10/07, en ligne  (web)
  • SR/AA, "Sindicato exige pagamento de quatro meses de salários em atrasos aos novos professores recrutados", inforpress.cv, 2024/05/09, en ligne  (web)
  • anonyme, "SIPROFIS diz-se preocupado com professores com salário em atraso e sem cobertura do INPS", anacao.cv, 2024/05/10, en ligne  (web)
  • anonyme, "SINDEP surpreso por falta de resposta para salários em atraso", santiagomagazine.cv, 2024/02/15, en ligne  (web)
  • TC/AA, "Sindicato denuncia situação difícil dos professores devido à falta de cobertura do INPS e atraso salarial", inforpress.cv, 2024/02/05, en ligne  (web)
  • ET/HF, "PAICV acusa Governo de obrigar professores recém-contratados a assinarem contratos precários e de deixá-los sem salarios", inforpress.cv, 2024/02/01, en ligne  (web)
Alors que penser d'un Gouvernement qui se réjouit entre-soi d'augmenter fortement les salaires des professeurs à partir de janvier 2025, mais qui n'est même pas, dans les faits bruts du monde réel, capable de payer les salaires d'avant PCFR, plus bas ? Est-ce prendre les professeur(e)s et le peuple pour des imbéciles ?
Et que dit le grand incompétent responsable de tout ceci, à savoir le ministre de l'Éducation,  Amedeu Cruz, bonimenteur à la langue de bois d'ébenne ? Eh bien ! Le grand nul de chez les nuls qui (espérons-le) disparaîtra lors du remaniement ministériel en cours (on le verrait bien ambassadeur en RDC ou au Mozambique), Monsieur langue de bois, menteur et retor, continue, persiste et signe en faisant des promesses non tenues à l'avance, en blablatant à tout va et en presque niant tous les problèmes qu'il considère comme... mineurs. Faut dire que lui, il a son salaire tous les mois versé rubis sur l'ongle et son INPS payée presque un mois à l'avance, alors il ne voit pas vraiment le problème, mais il "promet une solution définitive". (web) Reste à savoir laquelle ? Et quand ? 

Un peuple en colère contre son Gouvernement qui n'écoute rien ou comment faire naître le Trumpisme dans un pays merveilleux !
Les élections municipales de 2024 ont montré le niveau de colère du peuple.
Les organisation internationales spécialisées dans les classements étatiques mondiaux ou dans les statistiques d'opinion sur la politique, la démocratie, etc. ne cessent de dire que la gouvernance actuelle est rejetée par le peuple. C'est clair. C'est précis. Mais Ulysses reste dans le dénie. "Je suis le meilleur. Je sais ce qu'il faut. Je ne me trompe jamais. J'ai raison. Moi seul ai raison..."
Rien n'y fait quoi qu'i se passe car, comme il l'a lui-même déclaré à la presse, au final, Ulysses seul décide. Le peuple ne sait pas ce qu'il veut. Le peuple ne comprend rien à la gestion du pays, à l'économie mondiale, à la politique intérieure, à la vie. Aussi Ulysses poursuit, content de lui, contre vents et marées, persuadé d'être dans le vrai, dans le juste, dans la connaissance du bon chemin. Il suffit d'augmenter les salaires et le peuple se taira. Après tout, tout ce qui intéresse le peuple, c'est l'argent, plus d'argent.
Sauf que Ulysses ne comprend rien au peuple. Il a oublié qu'il en est issu. Il a oublié ce qui prévaut dans la vie du peuple. Il a oublié que ce n'est pas toujours plus d'argent dont le peuple à besoin, mais juste de quoi vivre, se loger, se nourrir, se soigner, payer les études des enfants et se divertir un peu. Trump et les dirigeants des GAFAM, eux, veulent toujours plus d'argent. Ca c'est un fait. Mais le peuple cabo-verdien, lui, ne souhaite qu'une vie meilleure, plus facile et un avenir pour leurs enfants. Ce n'est pas la même chose. Un homme qui détient à lui seul 300 milliards de dollars et qui en veut encore plus, alors qu'il a déjà excessivement trop, n'a rien à voir avec celui qui a peu ou rien et qui souhaite avoir de quoi manger et protéger ses enfants, n'est-ce pas Monsieur le Premier ministre du Cabo Verde ? Je me trompe ou serais-je moi aussi dans l'erreur ? 
Alors Ulysses tout content de lui augmente les professeur(e)s pensant que ceci résoudra tout.
Alors Ulysses augmente le salaire minimum qui passe à 17'000 escudos pour le privé contre 19'000 escudos pour le publlic, car les gens doivent gagner plus d'argent. C'est simple, non ?
Alors le peuple, ce même peuple cabo-verdien, habituellement si calme et placide, gentil et généreux, se réveille. Il vote PAICV pour dire sa colère. Il proteste et s'indigne comme les peuples d'Europe et du monde.
Pour des choses simples, il manifeste, ce peuple qui normalement se tait et subit. Il se lève et se pose des questions aussi essentielles que celle-ci  (web): pourquoi les travailleurs du public qui ne travaillent que 5 jours par semaine, qui ont la sécurité de l'emploi et des jours fériés réellement congés et payés (sans oublier qu'ils passent bien souvent plus de temps à la maison qu'au bureau, on en a assez fait l'amère expérience), pourquoi ces travailleurs gagnent-ils désormais au minimum 19'000 escudos, alors que les travailleurs du privé, ces petites mains conditionnées à nettoyer, à servir, à vendre, ou qui creusent ou avalent la poussière en plein soleil sans une goutte d'eau fraîche à portée de la main, et qui travaillent 6 jours par semaine, parfois même 7, avec des salaires qui ne sont versés que quand le patron le veut (faute de contrôles effectifs et suivis du Ministère du travail qui ne travaille pas), pourquoi ces travailleurs ne doivent toucher que... 17'000 escudos ? Qu'en est-il de l'égalité ? Qu'en est-il de la justice sociale ? Qu'en est-il du respect des petites gens ? Des pauvres ? Car gagner 17'000 escudos au Cabo Verde, c'est être pauvre, pas extrêmement pauvre, mais pauvre. Un logement, c'est 15'000 à 20'000 escudos de location par mois au minimum. Trouver moins cher, c'est du bidonville. On vous épargne le coût de la vie, le prix de plus en plus inabordable des produits de première nécessité, de l'essence, des transports... Au final, un salaire minimum, même augmenté, permet tout juste de se loger au Cabo Verde.
Alors, on le voit bien, cher Ulysse, augmenter les salaires n'est pas tout. Encore faut-il le faire avec intelligence ? L'augmentation des 19'000 escudos n'aurait-elle pas dû être pour les travailleurs du privé et celle de 17'000 pour ceux du public ? Quelle argumentation fallacieuse peut-on bien rétorquer à ceci ? 

Une lueur d'espoir... 
Alors oui, on ne peut pas résoudre tous les problèmes d'un coup de baguette magique. On en convient. Il faut du temps. Il faut faire des choix. Il faut prendre des risques. Mais on le voit aussi très très clairement depuis une dizaine d'années, ces mêmes années où Ulysses Correia e Silva est au pouvoir, à la tête de l'exécutif, on voit que les choses empirent. Alors que notre cher Ulysses et ses compères du MpD, eux, ne le voit pas, malgré les dernières élections municipales, malgré les classements mondiaux ou les statistiques d'opinion, malgré les grèves toujours plus nombreuses au Cabo Verde des travailleurs du public comme du privé. Non Ulysses ne veut rien voir et joue à l'autruche, la tête bien enfoncé dans le sable à appliqué la méthode Coué.

Heureusement, parfois, de bonnes nouvelles arrivent grâce aux bonnes volontés et aux intelligences de l'étranger, car Ulysses sait écouter l'étranger surtout si celui-ci finance ses projets. C'est la sacro-sainte règle du "nul n'est profète en son pays" en quelque sorte.
Grâce à l'aide américaine du Millennium Challenge Corporation (MCC), Ulysses a enfin décidé de lancer une étude sur ce que veulent, ce qu'attendent les jeunes cabo-verdien(ne)s. Enfin ! (web)
49'000 d'entre-eux sont hors marché du travail, de l'éducation et de la formation. Plus encore, une partie toujours plus importante des jeunes souhaitent émigrée afin de trouver un travail stable et d'avoir une vie décente faute de pouvoir l'avoir ici, au Cabo Verde. Et là où la chose est la plus incompréhensible, c'est que ces jeunes qui ne travaillent pas ni n'étudient pas ou plus ne sont pas forcément non éduqués. De plus en plus de jeunes diplômés se retrouvent sans travail à la fin de leurs études, une fois leur diplôme en poche. A quoi bon alors tous ces sacrifices (les études ça coûte cher même au Cabo Verde), toutes ces années de dur labeur (entre étude et petits boulots) pleines d'espoir d'avoir un bon travail le diplôme obtenu si au final, on se retrouve au chômage ? Comment croire en l'État ? Comment faire confiance au Gouvernement et au monde politique ? Les sondages d'opinion sont très clairs : la confiance d'étiole toujours plus vis-à-vis des institutions publiques au Cabo Verde. La défiance grandit, avec sa ribambelles de conséquence nauséabondes : populisme, violence, drogues, suicides... Dans ce petit paradis sur Terre où il devrait faire si bon de vivre, s'échapper du réel par tous les moyens jusqu'à se donner la mort devient la meilleure option. Quel gâchis !

Alors oui, c'est enfin, une excellente chose que le Gouvernement se lance dans une étude sur les attentes de la jeunesse de l'archipel. Il était grand grand temps, car nous, cela fait depuis 2018 qu'on le dit. Mais bon, mieux vaut tard que jamais.
Cependant, nos discussions sur ce sujet avec des Cabo-Verdien(ne)s de notre entourage nous laissent perplexes. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien ! Parce que si nous, nous sommes extrêmement enthousiastes à l'annonce de cette étude qui devrait donner ses résultats en septembre 2025 déjà, ces Cabo-Verdien(ne)s, eux, ne le sont pas, mais alors pas du tout. Ils/Elles nous expliquent qu'en fait, c'est toujours la même histoire. Cette étude va considérer les jeunes proches du pouvoir. Elle va rester dans l'entre-soi des nantis, des enfants de -. Pour nos Cabo-Verdien(ne)s, cette étude va "oublier" l'essentiel des jeunes, ceux des banlieues, ceux des îles oubliées (Brava, Sào Nicolau, Fogo, Santo Antão, Maio...), ceux qui ne comptent pas aux yeux des dirigeants, des politiques... Comme cela est toujours le cas, nous explique-t-on, l'étude, l'aide est toujours pour les proches du pouvoir, de l'État tout autant que des milieux économiques. Un enfant de ministre, de directeur d'agence publique, de députés, de président de câmara ou de banquier n'aura aucun problème pour avoir un visa pour étudier à l'étranger ou de bourse pour étudier dans le pays ou monter sa société. Au contraire, on ira même le chercher, alors que c'est justement celui qui aura le moins le besoin d'aide. Et donc les Cabo-Verdien(ne)s avec qui nous avons discuté estiment que cette étude sur les jeunes est en fait biaisée d'office, car elle sera faite au plus près de la sphère politique ou l'intelligentsia cabo-verdienne. Elle ne va pas allez voir de manière conséquente et volumineuse, généraliste si l'on peut dire, auprès des jeunes des quartiers difficiles de Praia ou de Mindelo, ou ceux des territoires enclavées ou éloignés de Corvo ou Monte-Trigo, inaccessibles par voiture. Elle n'ira pas demander à ceux qui ont vraiment quelque chose à dire. Elle demandera à ceux qui ont déjà tout ou pourrait tout avoir à portée de main.
Aussi, espérons que le Gouvernement d'Ulysses Correia e Silva et l'équipe en charge de l'étude, les Américains tout autant que l'INE, seront à même de dépasser leurs habitudes, d'aller voir là où les difficultés sont, de développer leur étude sur un échantillon le plus large possible, sur toutes les îles, dans tous les milieux, des ultra-pauvres ou ultra-riches. Alors oui, là, on pourra avoir un résultat intéressant, utilisable, qui aura une véritable valeur pour améliorer la vie des Cabo-Verdien(ne)s d'aujourd'hui, mais plus encore de demain. Dans le cas contraire, le Cabo Verde suivra le chemin du reste du monde entre populisme et néo-fascisme conservateur. La bêtise crasse sans intérêt.
La lueur d'espoir d'un monde meilleur existe donc bien au Cabo Verde. Parviendra-t-elle à illuminer l'archipel de ses milles feux ? Qui sait ?

Christophe Chazalon
Genève, 26/01/2025

Donald Harkonnen a enterré la "Pax Americana", et après... (2025)

Nous l'avons écrit : l'année 2025 sera noire et, en à peine deux mois, le monde entier en a eu confirmation. Le baron Donald "Trump" Harkonnen a définitivement enterré la Pax Americana pour un retour primitif à l'impérialisme sans scrupule ni respect. Adieu les alliances stabilisatrices et amicales avec le reste de l'Occident ! Adieu la défense de la démocratie sociale et libertaire ! Adieu la paix ! Le grossier baron parade et fanfaronne devant les médias, avides de sensationnel. On n'entend plus parler que du nouveau baron Harkonnen, partout, tout le temps, comme si rien d'autre n'existait, comme si rien d'autre de plus important ou utile n'existait. Donc oui, les médias sont fautifs, au premier plan. L'information, ce n'est pas la diffusion d'un message unique, répété à l'envi. Cela, c'est de la propagande. Que les médias ne parlent plus ou très peu de la politique Trompette et la portée de cette bêtise s'amenuiserait grandement pour le meilleur.
Donald Harkonnen est un bully, à l'image de son ancêtre dont la biographie a été écrite à merveille par le génial Frank Herbert. Et son association avec Putin Vador n'est qu'un leurre, une association de façade. Le maître des marionnettes Vladimir s'amuse comme un enfant. Il faut dire qu'avec toutes les informations brûlantes qu'il détient sur le Baron et ses fils, il a de quoi tirer sur les ficelles. N'empêche que Donald T. Harkonnen est et reste un bully. Or, si l'on en croit Jim Schutze et Larry Clark, il existe un moyen de se débarrasser d'un bully. Un et un seul moyen... Non, non, ce n'est pas de le tuer. Tuer une personne n'a que très rarement servi à la paix et au bien-être des peuples. Non, le seul et unique moyen, c'est de s'unir, car l'union fait la force.

Une désunion, c'est la victoire du Baron !
Que faut-il comprendre avec les actions grossières et provocatrices du président de l'Amérique actuel et son cabinet ? Tout d'abord, si le baron Donald T. Harkonnen est un bully doublé d'un crétin en apparence, toute son équipe ne l'est pas. Derrière lui, on trouve bien sûr le docteur Ellon Yueh, un grand génie assermenté au sceau du profit en dollars, mais plus encore, on trouve des individus doués d'une intelligence rare, sortis des plus grandes écoles avec les honneurs. Donc, non, la politique du Baron n'est pas "stupide". Elle vise un but très précis, suivant un organigramme très précis lui aussi et dont le motto est : "Make America Great Again" !
Revenons en arrière. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les USA sont devenus les leaders mondiaux, instaurant ce que l'on a l'habitude d'appeler la Pax Americana, une paix visant, selon la légende, à instaurer la paix dans le monde et surtout la démocratie libérale, au sein de laquelle les gens sont libres et égaux en droits, libres de choisir leur confession religieuse, libres de dire tout ce qu'ils veulent, etc. Le monstre "communiste" qui visait à faire chuter l'Empire n'est pas parvenu à ses fins, si bien qu'après 50 ans de lutte acharnée, on s'est dit que la démocratie libérale allait l'emporter. Que nenni ! C'était sans compter sur la réalité des faits. La Pax Americana a certes permis d'améliorer les conditions de vie de milliards d'individus dans le monde. C'est un fait inattaquable. Mais elle a dérapé en s'embarquant à très grande vitesse dans les sphères néolibérales qui, elles, ont pour but de rendre les riches toujours plus riches et de détruire la classe moyenne. Et là, ce fut un succès. Le plus étonnant et incompréhensible, c'est que la dite classe moyenne, au lieu de s'en prendre aux riches et très riches (comme du temps de la Révolution française), a décidé de soutenir le Baron Harkonnen qui leur promettait monts et merveilles, alors que c'est bien connu, le Baron est un menteur pathologique. C'est là que les médias sont encore et toujours coupables, car ce sont eux qui ont permis cela. Leur saturation de messages centrés sur les propos outranciers et grandiloquents du Baron Trompette a rompu l'équilibre des forces d'opposition. Les Jedis de la liberté n'ont pu, malgré leurs pouvoirs extraordinaires, venir à bout de ces messages qui tapissaient les murs, les écrans, la vie des gens dans tout l'Empire. Et le peuple a porté aux nues le Baron, leur nouveau leader, alors que ce dernier les détruisait dans leur intégrité quotidienne à petit feu.
Les alliés et vassaux du Baron ont eux aussi été trompés, tout autant que les autres grandes maisons qui, aujourd'hui encore, ont du mal à accuser le coup. D'autant plus que le Baron s'est associé avec le pire ennemi de la démocratie libérale et de la Pax Americana, à savoir Vladimir "Dark" Vador.
Inutile, ici, d'en dire plus. Le mal est fait. Reste à savoir comment lutter.

Une lutte unie ou la soumission au Baron, en attendant la Révolution
Donald T. Harkonnen, à peine de retour au pouvoir, s'est lancé dans des annonces provocatrices de conquêtes de terres libres (Panama, Canada, Groenland...) et d'augmentation des taxes abusives sur les importations. Qu'en est-il réellement ? Tout d'abord, ce fut le choc, puis la consternation, puis la réflexion a enfin été enclenchée. Était-ce du bluff ? Trump allait-il réellement mettre en action ces propos ? Qui pouvait savoir ?
Le Baron est un adepte invétéré de la confrontation. C'est un bourreau, avec ses proches, tout autant qu'avec ses ennemis. En fait, avec tout le monde. Seul compte le Baron pour le Baron. Sa pensée est géniale, le reste ne vaut rien. Sa réussite est exceptionnelle, le reste ne vaut rien. Sa renommée est sans limite, le reste ne vaut rien. Ses exploits sont légendaires (bien que non encore véritablement reconnus à leur juste valeur), le reste ne vaut rien. Bref, le seul être exceptionnel de tous les temps, mythique et indiscutablement le plus grand des hommes que l'Humanité ait connu est... le Baron. Point final pour l'infini.
Chez nous, on appelle cela un mégalomane. Qu'importe ! Mégalo ou pas, Donald T. Harkonnen est au pouvoir de l'Empire.
Ce qu'il faut savoir maintenant, c'est que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les USA ont vécu sur leur dette, consommant à outrance et imposant leurs lois aux marchés. Cette dette est possible, car elle est financée avec constance par l'UE, le Japon et la Chine en particulier. Or, après une longue réflexion et une écoute très attentive des propos et des idées du Baron et de ses sous-fifres intelligents, les spécialistes de la Résistance ont commencé à comprendre, et la Résistance est en passe de s'organiser. Qu'est-ce à dire ?
La dette américaine est financée par le reste de l'Occident et par la Chine. Cela veut dire que l'Occident et la Chine prêtent de l'argent contre un intérêt, à travers ce qu'on appelle des "obligations". La dette américaine est actuellement de 40 000 milliards de dollars. Elle doit augmenter de 5 000 milliards de dollars par année avec les décisions politiques du Baron. Or, plus la dette augmente, plus les taux d'intérêt augmentent. Les spécialistes de la Résistance ont compris que le but visé par le Baron Harkonnen Trompette était finalement tout à fait logique. L'augmentation des tarifs douaniers de 25 %, 50 % ou encore 200 % n'était qu'un leurre ayant pour but de remporter le bras-de-fer avec la Résistance en renforçant les négociations du côté du Baron. Ce dernier (sur conseil de ses sous-fifres intelligents, on l'a dit) souhaite en fait imposer au final à la Résistance de continuer à financer la dette américaine, mais, et c'est là le point le plus important, en baissant les taux d'intérêt de la dette américaine. Donc donner de l'argent pour la consommation des USA en recevant toujours moins d'argent en retour. Et pire encore, il semblerait que dans les tiroirs on ait une idée plus diabolique que celle-ci. Le Baron aimerait transformer par un simple jeu d'écriture les obligations de la dette en obligations centenaires, c'est-à-dire en obligations dont on ne pourrait pas demander le remboursement avant 100 ans ! Oui, vous avez bien lu : 100 ans. Autrement dit, le Baron souhaiterait imposer à la Résistance l'obligation de soutenir sa dette gratuitement. "Make America Great Again" aux frais du reste du monde. On se croirait au temps de César et d'Auguste, dans l'Empire romain, ou les vrais Romains recevaient de l'argent de l'État (congiaria), du pain et des jeux gratuits (panem et circenses), le tout aux frais des pays conquis. Heureusement, on sait tous comment s'est achevé l'Empire romain. Pas vous ?
Aussi, comment lutter contre Donald T. Harkonnen et ses idées inégalitaires s'il en est ? La réponse est très simple encore une fois : l'union. Tous les pays doivent lutter ensemble contre ses impositions, ses propositions malhonnêtes, cet impérialisme dictatorial. Tous les pays (moins quelques nihilistes corrompus genre la Hongrie d'Orbán qui ne devrait pas tarder à être remplacer lui aussi, il est vrai).

"Le dollar, votre monnaie, votre problème"
Vivre sur la dette est possible, car les USA détiennent le dollar, monnaie de refuge et de paiement sur les marchés mondiaux, imprimé à l'envi par les dirigeants du pays. Un certain démocrate du nom de John Connally, nommé secrétaire du Trésor en 1971, sous Nixon, avait eu une réplique qui fit sensation, face à une délégation européenne s'inquiétant des fluctuations du dollar : "Le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème !" Le Baron l'a reprise à son compte. Pour en faire une vérité, son but premier est de faire tomber l'Union Européenne (UE), car l'UE fait le même poids économique que les USA, c'est même un marché plus dynamique. S'il parvient à faire en sorte que les pays de l'UE ne répondent pas d'une seule voix, mais pays par pays, il gagne. Si ces pays s'unissent et s'opposent au Baron, ce dernier perd et non sans y laisser des plumes. Comme dans le film Bully de Larry Clark, c'est la seule manière de mettre à terre le Baron et sa soif de pouvoir hégémonique.
Mais on peut aller plus loin encore. "Notre monnaie, votre problème". Ok ! Soit ! Et si la Résistance faisait que "sa monnaie devienne son problème" ? Est-ce possible ? Oui, cela l'est. C'est complexe et probablement coûteux, mais faisable. Comment ? Toujours l'union. Le dollar est la principale valeur refuge, avec l'or, en temps de crise. L'euro gagne en force, mais si l'UE est déstabilisée pour cause de désunion, l'euro plonge. Donc il faut aller chercher ailleurs et penser différemment. Et le yen ? Totalement sous-évalué depuis de nombreuses années et un pays surendetté. Et le franc suisse ? La Suisse est un pays rassurant car très stable, mais le volume du franc suisse est trop faible pour contenir un refuge monétaire de niveau mondial. Alors quelle solution ? Là, il faut voir plus loin et penser différemment. Les USA et le reste des pays occidentaux formant l'Empire ont toujours (ou presque) été unis depuis la Seconde Guerre mondiale contre le reste du monde. Il faut dire que la France, le Royaume-Uni, l'Espagne, le Portugal, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie sont d'anciens empires coloniaux qui, malgré les indépendances survenues dans les années 1960 et 1970, ont poursuivi leur mainmise sur les pays conquis. Or, aujourd'hui, la donne a changé. D'une part, Bully Trump crache sur les alliés de longue date de l'Empire. Et d'autre part, le Sud Global s'est fédéré, demandant une révision de la gestion mondiale. Autrement dit, très légitimement, le Sud Global veut non seulement une part du gâteau, mais en plus être de plein droit décisionnaire à part égale avec les pays de l'Empire. Ils ont gagné une manche avec le siège accordé à l'Union africaine au G20 en 2023. Mais la route est encore longue, car bien sûr l'Empire ne veut pas. Or, le Sud Global, c'est aussi les BRICS+, soit le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, rejoints par l'Iran, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Indonésie, l'Éthiopie et tout prochainement la Turquie et d'autres pays du Sud. Soit au final la moitié du PIB mondial, plus de la moitié de la population mondiale. Ces pays sont certes tout sauf des paradis démocratiques, mais ils ont réussi à se fédérer et l'une de leurs envies est... de créer leur propre monnaie pour contrer le dollar.
Ça y est ? Vous commencez à comprendre ? L'union fait la force et en politique internationale, parfois il faut faire des efforts diplomatiques qu'on pense insurmontables. Le moteur des BRICS+, c'est la Chine, bien sûr, mais c'est aussi la Russie, soit Putin Vador... Ah ! Problème. Mais en est-on sûr ? Pure hypothèse : imaginons, je dis bien imaginons, que la Résistance décide, pour lutter efficacement avec le Baron Harkonnen Trompette, de se tourner vers de nouveaux alliés, de se tourner vers... les BRICS+ ! Mais pour quoi faire ? L'UE + les BRICS+ contre le Baron, celui-ci est mort (pas qu'on le tue physiquement, ce serait idiot et contre-productif), mais mort politiquement car il ne pourrait plus du tout assumer sa politique intérieure faite de promesses fallacieuses et de propos immondes. Si l'UE venait à soutenir (et elle le peut) la création d'une monnaie pour les BRICS (sur le modèle de l'euro), alors le dollar perdrait de sa puissance. Certes la Résistance y perdrait des plumes, car elle détient l'essentiel de la dette américaine avec la Chine. Mais si l'UE acceptait de jouer le jeu, les échanges pourraient se faire autrement qu'avec le dollar, donc en euros ou en monnaie des BRICS+, et Donald T. Harkonnen de boire la tasse très très salée pour le coup.
Problème ? Les Jedis doivent trouver le moyen non pas de tuer Dark Putin, mais de le faire changer de bord. Cela veut dire trouver un consensus pour régler le conflit en Ukraine et plus encore, réintégrer Vladimir Vador au sein de la communauté internationale, ce qui en fait n'est pas une difficulté majeure dans le monde de la diplomatie, on a fait bien pire. Créer une nouvelle monnaie est bien plus difficile et complexe, ne serait-ce que pour son intégration dans le nouveau système monétaire qui apparaîtrait.
Trouver de nouveaux partenaires au Sud, en se détournant de l'Amérique égoïste, pourrait dynamiser les pays pauvres et en développement, maintenir leur jeunesse dans le pays plutôt que de les voir migrer, réduire les inégalités et les injustices, et intégrer les pays du Sud à la gestion mondiale dont le Cabo Verde, et aussi renforcer les valeurs démocratiques Jedis. En quelques mots, un échange équitable et juste. Et qu'avons-nous à y perdre ? Trump Harkonnen fait tout pour détruire l'Europe, allant jusqu'à soutenir des partis nazis ou fascistes. Il a supprimé toutes les aides internationales. Il a retiré les USA de l'OMS, lançant la machine infernale contre les organismes internationaux. L'OMC, le BIT, etc., devraient suivre. Il a supprimé toutes les lois contre la pollution et pour la protection de l'environnement. Il a retiré les USA de la COP de Paris, etc. Donc, le mal est déjà fait. À part détruire le système économique mondial en provoquant une crise majeure, type 1929, il ne peut guère faire plus.
Par contre, tous les autres pays peuvent tirer à boulets rouges sur les GAFAM en les surtaxant ou en les bloquant sur leur territoire. Tous les autres pays peuvent refuser des prix exorbitants aux banques américaines qui gèrent leurs fonds ou, mieux encore, aller voir ailleurs en retirant lesdits fonds pour les déposer en Asie ou au Moyen Orient. Là, les USA sont faibles et ne peuvent pas faire grand-chose. Donnant-donnant. La pure loi du talion. Malheureusement, il est vrai qu'avec la Commission européenne de von der Leyen, pro-lobby finance, toutes sortes d'excuses seront trouvées pour ne rien faire. Au peuple alors de peut-être se bouger et manifester à la mode des gilets jaunes pour que les choses bougent dans le bon sens. Le monde peut se passer des USA au final, même si cela a un coût. Les USA ne peuvent pas se passer du reste du monde. Simple mais imparable.
Enfin, juste pour rebondir sur l'actualité des menteurs invétérés de la sphère Harkonnen Trompette : la France parlerait peut-être allemand aujourd'hui si les Américains n'étaient pas venus l'aider. Oui, c'est vrai, bien qu'ils soient venus assez tard. (
web) Mais c'est oublier, abrutis incultes qu'ils sont, que les Américains seraient britanniques et que les USA n'auraient jamais existé si la France n'était venue soutenir leur indépendance. Petit rappel:

"La France est intervenue pour aider les Américains contre les Britanniques pendant la guerre d'indépendance américaine, également connue sous le nom de Révolution américaine. Voici les principales étapes de cette intervention :
- 1776 : La guerre d'indépendance américaine commence. Les colonies américaines déclarent leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne.
- 1777 : La France commence à fournir secrètement une aide matérielle et financière aux Américains, bien que la France ne soit pas encore officiellement en guerre contre la Grande-Bretagne.
- 1778 :
  • 6 février 1778 : La France signe le Traité d'alliance avec les États-Unis, reconnaissant officiellement l'indépendance américaine.
  • Juin 1778 : La France entre officiellement en guerre contre la Grande-Bretagne, marquant le début de son soutien militaire direct aux Américains.
L'intervention française a joué un rôle crucial dans la victoire américaine, notamment grâce à l'aide navale et aux troupes terrestres envoyées pour soutenir les forces américaines."

L'inculture des historiennes d'opérette donneuses de leçon est crasse et montre à quel point cette administration américaine est aujourd'hui l'image de l'incompétence et de l'oblitération neuronale morcellée des élites.

Conclusion
On ne le répétera jamais assez : l'union est la seule solution contre l'oppression. Toutes les dernières révolutions l'ont confirmé. Le seul moyen de battre le Baron Harkonnen Trompette et sa mégalomanie putrescente, c'est de faire front commun, même avec nos "ennemis" d'aujourd'hui. Après tout, les USA n'étaient-ils pas nos alliés d'hier ?
Christophe Chazalon
Genève, 18/03/2025

Elisa Pinheiro (PAICV): enfin une politique au Cabo Verde qui ne ment pas, mais qui agit (2025)

C'est tout frais. Cela vient de sortir. Enfin, un politicien de l'exécutif qui agit au lieu de prendre les gens pour des imbéciles. Plus encore, ce politicien est en fait une politicienne. Elisa Pinheiro, toute nouvelle présidente PAICV de la câmara municipale de Porto Novo, sur l'île de Santo Antão a annoncé le 10 mars 2025 ce que nombre de gens du concelho attendaient depuis des années : "À partir de la fin de ce mois - et avec effet rétroactif à janvier et février -, les 195 agents d'assainissement, dont les salaires variaient jusqu'à présent entre 9.282$00 et 10.200$00 (environ 85 à 90 euros), recevront désormais un salaire mensuel brut de 19.000$00 (172 euros), en plus d'avoir droit aux prestations de l'INPS (a partir do final deste mês – e com efeitos retroactivos a Janeiro e Fevereiro -, os 195 trabalhadores do saneamento, cujos salários, até agora, oscilavam entre 9.282$00 e 10.200$00, passam a auferir de um salário mensal bruto de 19.000$00, para mais com direito aos benefícios do INPS (Instituto Nacional de Previdência Social)." (web) Les 195 employé(e)s concerné(e)s, essentiellement des femmes, dont une bonne vingtaine ont plus de 60 ans et 30 années de services ou plus, vont enfin toucher un salaire décent de 17'000 escudos net par mois (soit 155 euros) pour 6 jours de travail hebdomadaire (très loin des 35h françaises !) sur 12 mois (le 13e mois n'existe pas dans l'archipel) et surtout la couverture sociale pour elles et tous les enfants de la famille. C'est une véritable révolution. On vous explique pourquoi.
Comme nous l'avons déjà écrit à plusieurs reprises depuis que ce site web existe, bien que le Cabo Verde ait une loi qui impose un salaire minimum, nombre de salarié(e)s touchent un salaire inférieur. Et pire encore, les câmaras municipales elles-mêmes ne paient pas le salaire minimum à de nombreux employé(e)s, pas plus que la couverture sociale obligatoire de l'INPS (santé et prévoyance vieillesse). Une véritable honte s'il en est.
L'ancien président de câmara MpD, Anibal Fonseca, qui a tenu la câmara municipale de Porto Novo durant 8 années, avait avoué ce non-respect de la loi à plusieurs reprises. Mais la réalité est encore pire. Non seulement les employé(e)s étaient sous-payé(e)s, mais en plus, l'exécutif dirigé par Fonseca laisse une ardoise de plus de 1,18 million d'euros (130 mil contos) auprès de l'INPS.
De son côté, Orlando Delgado, ancien président MpD de la câmara municipale de Ribeira Grande de Santo Antão avait expliqué que si son équipe avait dû appliquer la mesure (à l'époque, 15'000 escudos de salaire minimum), elle aurait dû licencier 60% des travailleurs du secteur de l'assainissement.
Dans la plupart des pays, sauf peut-être à Marseille, en France, les personnes qui travaillent dans le domaine de la propreté et de l'assainissement sont les laissés-pour-compte du système, les pauvres qu'on sous-paie parce que de toute façon ils ne se plaignent pas, heureux déjà d'avoir un travail. C'est du moins ce qu'estiment celles et ceux qui les emploient. Or, ce sont bien eux qu'il faut aider en priorité et soutenir avec vigueur, car tout justement ce sont les plus démunis, les plus nécessiteux, les plus précaires, et encore une fois, généralement des femmes.
En février 2021, l'exemple était frappant : "Les travailleurs du SEPAMP, de la Mairie de Praia, soit environ 120 employés chefs de famille, n'ont pas encore reçu leurs salaires du mois de janvier. Une nouveauté dans l'institution qui gère les marchés, les foires, les abattoirs et le commerce informel. Entre-temps, on sait que le maire et son équipe exécutive municipale ont déjà reçu leurs salaires (Os trabalhadores da SEPAMP, da Câmara Municipal da Praia, cerca de 120 funcionários chefes de família, não receberam ainda seus salários do mês de janeiro, algo inédito na instituição que gere os mercados, feiras, matadouros e comércio informal. Entretanto, sabe-se que o Presidente da Câmara e sua equipa executiva camarária já receberam os seus salários)." (web) On voit bien le mépris des dirigeants pour les petites gens, et dans ce cas précis, qui touche un retard dans le paiement du salaire et non le salaire minimum, c'était le PAICV, Francisco Carvalho, qui était président de la câmara municipale de Praia. Donc, le phénomène touche toute l'élite politique cabo-verdienne ou presque !
Alors, est-ce vrai que les présidents MpD ne pouvaient rien faire pour payer le salaire minimum obligatoire et légal à leurs travailleurs les plus bas dans les échelons des salariés de la câmara municipale qu'ils dirigeaient ? Preuve est aujourd'hui faite que non. Tout est question de priorité, comme le montre à merveille Elisa Pinheiro, un nom à retenir.
Sa décision est très clairement une décision hautement politique, mais c'est aussi très clairement une décision à but social majeur. Elle vise à soutenir les plus pauvres des travailleurs de l'administration publique, mais aussi à respecter le cadre légal, un des piliers fondateurs de toute démocratie. Si la loi dit : tout employeur doit payer le salaire minimum à la personne qu'il emploie, l'employeur doit le faire et plus encore, ce qui n'a pourtant jamais été le cas, l'État, par l'entremise de son Ministère du Travail, doit effectuer des contrôles et imposer aux délinquants contrevenants et alii de respecter la loi. Mais l'État, dirigé depuis 2016 par le Premier Ministre MpD, notre cher Ulisses Correia e Silva, avait semble-t-il d'autres chats à fouetter plus importants que ses confrères présidents MpD de câmara municipale, n'est-ce pas ? Oups ! Cherchez l'erreur.
Mais est-ce que cette annonce est une annonce à la cabo-verdienne, à la MpD oserais-je dire ? On annonce et puis, pfffuit ! Plus rien. Non ! Les salaires seront même augmentés rétroactivement sur les deux premiers mois de l'année. Une gageure. Et les employé(e)s concerné(e)s peuvent, elles, dire que 2025 est une bonne année : un salaire doublé et une assurance maladie garantie pour tous les membres de la famille. Bravo Mme Pinheiro ! Enfin des bonnes nouvelles dans ce monde malade.
On peut toutefois se demander comment cela est possible, car une telle décision a un coût et pas des moindres. La présidente de la câmara de Porto Novo a estimé ce surcoût à 9 100 euros (1 000 contos) par mois, une somme conséquente pour une câmara municipale cabo-verdienne, au budget 2025 estimé à 5,44 millions d'euros (600 mil contos), d'autant plus "que le Fonds de financement municipal (FFM), inclus dans le budget de l'État de cette année, ne couvre pas ce qui est réglementé dans le nouveau Plan de postes, fonctions et rémunérations (PCFR) en ce qui concerne ces travailleurs (que o Fundo de Financiamento Municipal (FFM), contemplado no Orçamento do Estado para este ano, não cobre o regulamentado do novo Plano de Cargos, Funções e Renumerações (PCFR) no que respeita a estes trabalhadores.)." Vous savez, ce merveilleux PCFR retoqué par le Président de la République (web), José Maria Neves, mais finalement imposé par force par notre cher Ulisses (web), et dont une partie des professeur(e)s ne veut toujours pas.
Alors comment réunir une telle somme ? La réponse est offerte, non sans causticité, par Carlos Bartolomeu, secrétaire permanent du Syndicat libre des travailleurs de Santo Antão (SLTCA) qui lutte depuis des années pour que cette décision soit prise. "En réduisant le 'gras' et en améliorant les services de collecte municipaux, il est possible de mobiliser nos propres ressources  (“Cortando em algumas ‘gorduras’ e melhorando os serviços de arrecadação municipal, é possível mobilizar recursos próprios”, defende o dirigente sindical, numa alusão a gastos com gabinetes, viagens e alojamentos não prioritários)", affirme-t-il à A Nação, en faisant référence aux dépenses de bureau, aux voyages et aux logements non prioritaires. On y croit sans difficulté
Quoi qu'il en soit, cette annonce honnête et généreuse portée par une élue du PAICV met en relief un point révélateur de la situation politique actuelle au Cabo Verde : le MpD, qui vient tout juste de perdre les élections municipales, n'a toujours pas compris la leçon. Après un temps d'hébétude, notre cher Ulysse, ses quelques rares consœurs et ses très nombreux confrères paternalistes ont simplement décidé à l'unanimité d'ignorer cet échec et surtout de poursuivre coûte que coûte le cap pro néo-libéral et sa loi du marché, à quelques exceptions près. Bien ! C'est leur droit, mais nous, on peut déjà vous dire que les prochaines législatives seront remportées par... le PAICV (tout en précisant qu'on n'est ni pour le PAICV ni pour le MpD). La preuve ? Un nom suffira : Elisa Pinheiro. Elle est le modèle parfait non seulement de ce que devrait être un(e) politicien(ne) de l'exécutif, quelqu'un au service du peuple, qui aide le peuple et en particulier les plus pauvres, mais aussi quelqu'un qui agit dans le bon sens, qui ne vise pas que l'argent comme notre cher... Ulysse !
En conclusion, un grand bravo à Elisa Pinheiro, très rare femme, pour ne pas dire trop rare femme à être à la tête de l'exécutif au Cabo Verde, ce qui est regrettable, car s'il y avait plus de femmes à la tête des exécutifs de l'archipel, le peuple pourrait peut-être enfin manger à sa faim et vivre sainement, avec encore moins de stress ! Mais Ulysses n'ayant pas fait un long voyage comme son homonyme, il reste figé dans sa vision patriarcale et réactionnaire d'un nombril trop égocentré. En novembre 2019, il se targuait de la votation positive sur la nouvelle loi sur la parité, annonçant clairement sur le site web du gouvernement (voir photo ci-dessous) : "Le Cabo Verde franchit une étape historique et se positionne comme l'une des démocraties les plus égalitaires au monde - Ulisses Correia e Silva (Cabo Verde dá um passo histórico e posiciona-se como uma das democracias mais igualitárias do mundo - Ulisses Correia e Silva)".  (web) Ce n'était que du bluff et le monde ne s'y est pas trompé. En juin 2024, le Cabo Verde dévisse de 4 places dans l'Indice global sur la parité, soit en 41e position au niveau mondial et 6e pour l'Afrique subsaharienne. (web) Non content de cela, le gouvernement MpD, par l'entremise de son ministre de la Famille, se dit "insatisfait" de ce classement. La faute à qui ? Pas au gouvernement bien sûr. La faute à, nous citons, "la parentalité irresponsable, une des principales raisons de l'inégalité entre les hommes et les femmes".  (web) Encore du bluff, du pipeau, du blabla politicien sauce MpD, rassurez-vous ! Pourquoi ? Pour deux raisons majeures et indiscutables : le MpD, au contraire du PAICV, n'a présenté... AUCUNE femme pour les présidences de câmara municipale lors des dernières élections. Cela pourrait être suffisant en soi. Mais non, notre cher Ulysses a fait pire depuis, eh oui ! Et il a clairement montré qu'il prend les électrices et les électeurs, et le reste des habitants du Cabo Verde pour des imbéciles. Lors de son remaniement ministériel en début d'année 2025, le Premier ministre a viré la quasi-totalité des femmes de son gouvernement pour les remplacer par... des hommes (dans 10 ans, il aurait choisi pour sûr des robot de Musk). Plus encore, il a expliqué (on n'y croirait pas tellement c'est beauf !) que la loi sur la parité qu'il a lui-même fait voter ne s'applique pas au gouvernement. Ses mots exacts sont : "Je dois expliquer que la loi sur la parité s'applique aux organes élus. Il n'existe pas de loi sur la parité concernant les organismes ou structures gouvernementaux, ou autres personnes directement nommées (Preciso explicar que a lei de paridade aplica-se aos órgãos eleitos. Não há lei de paridade relativamente a órgãos ou estruturas governamentais, ou outras que sejam de nomeação direta)". (web) Nous, on osera un troisième "cherchez l'erreur" ! D'une part, cela montre la totale mauvaise foi d'Ulysses Correia e Silva de manière évidente. S'il a effectivement raison, à plus forte raison il doit donner l'exemple et montrer à travers la nomination de ses ministres qu'il est pleinement pour la parité homme-femme ; s'il ne le fait pas (et il ne l'a pas fait), il crache sur SA PROPRE LOI. Mais pire encore, par cette assertion selon laquelle il insiste sur le fait qu'il n'y ait pas de loi sur la parité pour les personnes nommées dans un exécutif, il montre à quel point il a tort et qu'il n'a pas respecté la loi cette fois, pour le coup, concernant les élections municipales. Car les élections municipales, CE SONT des ÉLECTIONS, pas des nominations. Donc il devait en tant que chef du MpD imposer le respect de SA loi, ce qu'il n'a pas fait. Conclusion : la parité pour le Premier ministre du Cabo Verde, ça ne vaut rien. En parfait masculiniste (une tendance très actuelle il faut dire, à la mode chez certains groupuscules), l'homme dirige, la femme fait le reste, autrement dit... tout (ou presque, les enfants nécessitant encore père et mère pour naître au monde et ça, les hommes MpD savent bien faire) !
Aussi, nous, on n'est clairement pas d'accord et on maintient que les prochaines élections législatives verront une progression fulgurante du PAICV, à défaut d'un revirement drastique de la politique du MpD mené par notre cher Ulysses, et, on l'espère, des femmes au pouvoir ! Les vieux schnocks à la Trump (78 ans), Poutine (72 ans), Netanyahou (75 ans), Khamenei (85 ans), and Co qui tardent, malheureusement pour l'Humanité, à mourir (ou du moins à prendre leur retraite anticipée) et qui pourrissent la vie des gens, détruisent le monde avec leurs visions passéistes et rétrogrades, leur goût du pouvoir, de l'argent sale et des coups tordus, incapables d'évoluer, trop vieux pour suivre la théorie de Darwin. La Nature, les aurait déjà classé depuis belle lurette. Aussi, on ne le répétera jamais assez, une bonne fois pour toutes : place aux jeunes qui ont des idées, qui ont des rêves, qui ont un avenir, eux. Place aux femmes, car des femmes au pouvoir, c'est une chance plus grande d'avoir un monde plus serein, plus sûr, plus... efficace ! On le voit tous les jours à la maison, n'est-ce pas ? Qui cuisine mieux que maman ? Papa ?
Christophe Chazalon
Genève, 15/03/2025
Revu et corrigé le 16/03/2025

AVERTISSEMENT : Inforpress n'est pas Indépendant (2025)

ATTENTION : pour des raisons probablement mercantiles visant la création d'un site payant (web) , tous les liens web avec Inforpress d'avant 2024 au moins sont désormais "morts", car l'agence de presse publique du Cabo Verde a supprimé ou rendu inaccessible ses archives online. Impossible de retrouver un article avec une URL ni même avec Google à partir du titre précis de l'article. Ce qui montre bien la volonté politique (Inforpress étant une agence de presse publique purement gouvernementale MpD, adieu la transparence), de ne pas offrir la possibilité d'une analyse de ses dépêches à travers le temps. Un exemple de la limitation de l'accès à l'information fort dommageable et critiquable pour une "agence de presse" nationale !

Pour notre part, nous éviterons désormais de renvoyer à Inforpress et, afin de garder une archive propre à notre site, nous effectuons systématiquement une capture d'écran des articles mentionnés dans nos post it, histoire de "ne pas oublier" ce qui a été dit ou écrit :-)

VIVE la VRAIE LIBERTÉ de la PRESSE !

VIVE la VRAIE DIFFUSION de l'INFORMATION !

VIVE la TRANSPARENCE !

VIVE l'OPEN ACCESS et l'OPEN SOURCE !

Pour un monde collaboratif, meilleur et libre.

Christophe Chazalon, 16/03/2025

Art en Afrique: "Voir autrement" de Maureen Murphy  (2025)

Il n'est pas de coutume sur ce site de proposer des recensions ou des citations d'ouvrages, mais l'exception confirme la règle. La lecture de Voir autrement de Maureen Murphy, paru en 2022 aux Éditions de la Sorbonne, a fait tilt. Depuis le chapitre de Chris Marker intitulé « L'art noir », publié dans L'Afrique noire (Paris : Éd. Odé, 1952, p. 29-49), jamais un ouvrage ne nous avait autant plu et autant fait réagir. Pour la première fois depuis longtemps, enfin quelqu'un exprime clairement une pensée simple et logique, mais totalement ignorée, pire volontairement rejetée par les anciens pays colonisateurs de l'Empire Pax Americana, plus connus sous le nom de "pays occidentaux". Même lors de nos longues études universitaires en histoire de l'art, l'Afrique et ses 54 (ONU) ou 55 (UA) pays (casse tête du Sahara occidental oblige) étaient cantonnés à... l'histoire de l'Égypte ancienne et de cet « art nègre » si chéri des Dadas et autres Surréalistes, Picasso compris. Une honte résultante d'une absolue incompréhension du continent africain, de ses richesses créatives et artistiques. Voici pourquoi et comment, en quelques citations reprises à Maureen Murphy :

  • "Les arts d'Afrique ne sont ni primitifs, ni premiers. Tradition et modernité sont des constructions historiques. Les arts d'Afrique, d'Océanie et des Amériques n'ont rien en commun si ce n'est le fait d'avoir été regroupés en un même lieu, pour incarner une perception eurocentrée de l'altérité. Évitez l'approche ethnique, privilégiez l'approche historique même si dans les faits et dans les salles, vous verrez des objets classés dans un présent atemporel qui ne rend aucunement compte de l'historicité des communautés, de leur mobilité, ou de la complexité de leurs histoires. L'art dogon, bambara ou sénoufo n'existent pas. // J'aimerais affirmer aussi, de concert avec Vumbi-Yoka Mudimbe (The invention of Africa: gnosis, philosophy, and the order of knowledge, Bloomington: Indiana University Press, 1988), que l'art africain n'existe pas en tant que représentation globale. C'est une construction historique, au même titre que l'idée d'Orient, mais qui, étonnamment, n'a pas fait l'objet d'un investissement critique similaire. " (p. 28)
  • "J'étais convaincue qu'il fallait banaliser l'Afrique pour ouvrir les yeux, instaurer l'égalité pour déjouer les stéréotypes, toujours comparer pour comprendre et aller au-delà de la fascination provoquée par des étiquettes telles que tribal, animiste ou sans écriture. Les arts populaires ne sont pas le propre des primitifs. L'artisanat n'est pas le propre de l'Afrique. Le continent n'a jamais été replié sur lui-même, comme en atteste les objets. Or, contrairement à d'autres régions du monde (l'Amérique du Sud ou la Chine, par exemple), les arts d'Afrique furent systématiquement taxés de primitifs. [...] La partition entre une Afrique noire et animiste et une Afrique blanche et musulmane est bien trop simpliste. Elle continue pourtant de façonner nos approches, les rares enseignements qui sont consacrés à ce continent, ainsi que les collections des musées et les expositions qui s'y rapportent." (p. 30-31)
  • "En Histoire de l'art, la question ne se pose même pas: l'histoire coloniale fait figure de grande absente, souvent rattrapée d'ailleurs par le contemporain. De plus en plus d'artistes puisent en effet dans ce monde des images pour questionner les rapports entre passé et présent. [...] L'effet d'étrangeté, voire de grotesque provoqué par ce procédé court-circuite le rapport au temps pour mieux faire ressortir le paternalisme, l'esprit de supériorité, la domination des corps." (p. 70-71)

On lira également avec intérêt et étonnement l'ouvrage dirigé par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Gilles Boëtsch, Sexe, race et colonies. La domination des corps du XVe siècle à nos jours (Paris : La Découverte, 2018), un classique quasi introuvable ou hors de prix, mais qui a le mérite de mettre en images (et quelles images !) la réalité brute des faits d'un monde qui persiste et signe à nier que l'Afrique n'est pas un continent uniforme et globalisé, mais un ensemble de 54-55 pays délimités arbitrairement par les « bons Blancs » à Berlin en 1885, pays qui tous avaient des cultures artistiques différentes avant cette date et qui tous, aujourd'hui, développent leur propre culture, leurs propres arts, leur propre créativité.
La fin de la Pax Americana lancée en début d'année par la bêtise crasse d'un fils à papa looser nommé Donald Trump aura-t-elle pour effet positif un regard enfin véritable sur ce qu'est l'Afrique et son histoire ? On l'espère. Malheureusement, avec des von der Leyen ultra-néo-libérales au pouvoir ou, pire encore, avec la montée des fascismes et des populismes de par le monde, rien n'est moins sûr. Aussi, aux Africaines et aux Africains de prendre enfin leur destinée en main et d'écrire LEUR HISTOIRE, celle passée tout autant que celle à venir ! Et le Cabo Verde n'y échappe pas.

Christophe Chazalon

Genève, le 24/03/2025


Donald Tramp entre en guerre. Oui, mais contre qui? (2025)

Ce 3 avril 2025, Donald Tramp a imposé au monde entier de nouveaux tarifs douaniers, dont certains écrivent qu'ils ont "fait hurler le monde entier" (web). Il aurait même "renoué avec le protectionnisme des années 1930" (web). Décidément, tout laisse à penser que l'on retourne à la crise de 1933 et que le fascisme va s'abattre sur le monde. À l'époque, il avait fait environ 60 millions de morts, soit à peu près l'équivalent de la population de l'Italie ou de l'Afrique du Sud. On a peur...
Et cette guerre tarifaire ne touche pas que les pays du Sud, les BRICS+ et Co. Non. Les pays alliés, dont l'UE, n'y échappent pas. Le SuperTramp tire sur tout le monde avec une formule mathématique à deux balles, digne des zéros de la classe en classe prépa.
Bien sûr, la Chine, le Brésil et plusieurs pays du Sud ont immédiatement contre-attaqué en augmentant à leur tour les taxes sur les importations. Une logique implacable. Un acte combatif tout ce qu'il y a de plus normal. Mais que fait l'UE ? Que fait la Suisse, pourtant si proche des États-Unis ? La réponse : RIEN, mais alors rien de rien de rien de rien. « Après les annonces-chocs de l'administration Trump sur les droits de douane », nous explique-t-on, « le Conseil fédéral temporise. Place à l'analyse, dit-il. Et pas à des mesures. » (web) Certains nous expliquent même que "la Suisse a péché par candeur".  (web) Nous, on n'en croit pas un mot, mais alors pas un mot. Et l'UE, de son côté, elle dit quoi ? Eh bien, comme prévu (voir notre dernier post-it à ce sujet), elle tergiverse. Les experts tout autant que Mme et M. Lambda pensent que « l'UE devrait frapper durement les services numériques et financiers américains ». (web)  Mme von der Leyen, présidente de la Commission des non-élus démocratiquement, estime que « l'UE (donc elle) ne veut pas nécessairement prendre de mesures de représailles et préfère une SOLUTION NÉGOCIÉE ». (web) Oui, vous avez bien lu, et il y a pire. La « solution négociée », pour la lobbyiste von der Leyen, consiste à ne rien faire et à payer, ou plutôt à faire payer. On vous explique. Après la première augmentation des droits sur les exportations d’acier, d’aluminium et de véhicules vers les États-Unis, la dite Commission européenne a bien présenté des contre-mesures pour riposter, mais… et le « mais » est important… elle a reporté leur introduction à la mi-avril. Eh oui ! Pourquoi se précipiter quand il suffit de baisser sa culotte et de faire payer les autres, comprenez « les peuples » ? Car c’est là une partie du processus en cours. En fait, le Conseil fédéral suisse, tout comme la Commission européenne, défend avant tout les intérêts du monde de la finance et des multinationales. Si, dans un premier temps, on peut croire que ces derniers seront terriblement impactés (les malheureux, on va les plaindre) par ces hausses de tarifs douaniers, il n’en est rien. Eh oui ! C’est tout du bluff.

Les bourses mondiales en chute libre
Oui, c'est vrai. À peine l'annonce du Trumpopo de service concernant ses hausses de tarifs douaniers, que le monde de la finance est en perdition. Les investisseurs se planquent, les cours plongent. Ouf ! Les dividendes 2024 ont déjà été distribués, ainsi que les salaires des grands patrons à plusieurs millions par an. Toujours cela de sauvé. Mais si on y regarde de plus près, que se passait-il ces derniers mois sur les marchés ? Vous ne savez pas ? Les gros poissons retiraient leurs billes, vendaient leurs actions par centaines de milliers et investissaient dans les métaux ou la sécurité immobilière. Pourquoi ? Parce que les marchés sont partis en roue libre depuis plusieurs années et qu’ils ont besoin d’un grand correctif qui se traduit, en général, par une crise économique mondiale. La dernière en date concernant les subprimes a été exemplaire. Ne pensez pas que la finance mondiale a appris la leçon : c’est tout le contraire. Le monde de la finance est plus pourri et nocif que jamais. Et ce n’est pas pour rien que le crétin américain à la tête de la Maison Blanche et ses collègues harvardiens ont décidé de supprimer toutes les lois concernant les GRANDES BANQUES américaines, qui n’ont dès à présent plus aucun, mais alors plus aucun compte à rendre à… personne. Vive le bouffon du cirque Trump (web). 
Les petites banques ne sont pas comprises dans cette dérégulation. Seules les grandes banques ont droit au cadeau « liberté pour toute ». Elles sont désormais libres de faire pire qu’avec les subprimes. Alors la hausse tarifaire, au final, ça ne pose pas de problème au monde de la finance. C’est juste un nettoyage de printemps pour éliminer les trop grandes taches qui pourraient nuire à l’image de marque.

Des multinationales en attente de l'âge d'or robotique.
On peut lire partout les annonces tonitruantes, la larme à l’œil de nos chers (très chers, surtout en France) politicien·ne·s en vue. « Malheur ! Ô grand malheur ! Des milliers d’emplois sont en jeu. C’est terrible. » Même le Medef (les grands patrons de France) s’y met. (web) Mais que peuvent-ils faire contre l’ogre américain, ce nouvel ennemi si puissant ? Il faut baisser les cotisations sociales pour les entreprises, augmenter les aides pour que les prix ne flambent pas, protéger avant tout les « too big to fail », etc. Mouais ! Vous y croyez, vous ? Nous, pas. On pouvait lire dès 2010 : « The corporate sector destroyed the Middle Class » (web). En fait, le Medef et surtout les multinationales sont très heureux (sous huis clos et entre amis) de ce dégraissage incontrôlable et inévitable. Avec le soutien de la Commission européenne, mais surtout de notre peu estimée von der Leyen, il faut que les entreprises accusent le coup et paient le prix, car en contrepartie, les bonnes nouvelles arriveront dans les prochaines années. Dégraissez, dégraissez autant que vous pouvez, les ROBOTS ARRIVENT. Eh oui ! Les robots, c’est économiquement plus rentable que les humains. Un robot, ça ne se plaint pas, ça ne fait pas grève, ça ne tombe pas en arrêt maladie pour surconsommation d’alcool ou match de foot, ça ne nécessite pas de bureau excessivement onéreux de RH, ça travaille 24/7. Comparé à un humain, c’est le jour et la nuit. Le site Statista nous donne quelques chiffres ::  (web)
  • En 2024, le chiffre d'affaires du marché mondial de la robotique industrielle devait atteindre 8,5 milliards d'euros.
  • Selon les prévisions, ce marché devrait croître à un taux annuel de 2,9 % sur la période 2024-2028.
  • ABB (Suisse) détient 21 % du marché, devant KUKA (Allemagne, 9 %) et les Japonais Kawasaki (9 %), Fanuc (8 %), Mitsubishi (5 %) et Yaskawa (5 %).
Mais c'est là, de la robotique industrielle traditionnelle. C'est ne pas compter sur Musk/Tesla qui envisage une production de masse dès 2030, avec ses robots Optimus au prix concurrentiels de... 20'000 à 30'000$. (web) Et il n’est pas le seul sur le coup. Asus, BYD, Agibot, Boston Dynamics, Nvidia, Meta… se lancent aussi sur le marché des robots humanoïdes. La déferlante est à notre porte, et il est aisé de comprendre qu’elle sera fulgurante, tant le coût d’un robot pour une entreprise représente un gain par rapport à un·e employé·e humain·e. Donc, si les multinationales et les grandes entreprises peuvent, grâce aux hausses de tarifs de Trumpette, dégraisser en toute liberté – car « ce n’est pas leur faute, c’est la crise » –, on vous assure qu’elles ne vont pas se gêner. Ainsi, la hausse des tarifs douaniers, sous couvert d’être un grand malheur, s’avère en fait être une aubaine. C’est pour cela que le Conseil fédéral suisse et la Commission européenne ne bougent pas, contrairement à la Chine, au Brésil et aux pays du Sud. Aussi étrangement que cela puisse paraître, tout comme pour les marchés boursiers, finalement, la hausse des tarifs permettra à la richissime et mondiale élite dirigeante de gagner encore plus d’argent, beaucoup plus d’argent. Pensez aux Pandora Papers, si vous avez encore des doutes !
Les perdants seront les PME et les peuples. Ce sont eux qui paieront la facture, sous le regard larmoyant face caméra des politicien·ne·s qui nous gouvernent, et le sourire banane maximum en coulisses, au Forum de Davos.
Bienvenue dans le monde réel et totalement pourri dans lequel nous vivons depuis le début du XXIᵉ siècle. L’avènement de l’IA ne fait que rendre cette vérité encore plus efficace et rapide. Selon les estimations de 2024, le marché de l’IA pourrait dépasser les 500 milliards d’ici 2028. (web) et un quart de l'emploi pourrait être automatisé par l'IA. (web) Alors, la pré-retraite à 45 ans, ça vous tente?

Et le Cabo Verde dans tout ça ?
Eh bien, il fera comme d’habitude, à savoir de son mieux. Et là, je dois l’avouer : pour une fois depuis très, très, très longtemps, je dois féliciter notre cher Ulysses. Si sa politique intérieure est désastreuse – ou du moins fort discutable –, sa politique extérieure confine à l’excellence. Il faut savoir parfois accepter de dire les choses sans détour, ce que nous faisons ici. 
Donc, grâce à Ulysses et ses copains du FMI et de la BM, le Cabo Verde devrait s’en tirer sans trop d’encombre. Selon Vinci, concessionnaire des aéroports cabo-verdiens, le tourisme dans l’archipel devrait atteindre 10 millions de touristes d’ici 2050. (web) Il n’en est qu’à 1 million actuellement. Mais s’il est une chose sur laquelle on peut se fier, ce sont bien les projections sur l’avenir des multinationales. Quand il s’agit d’enrichir leurs comptes en banque et de multiplier les zéros, elles ne se trompent que rarement !

Christophe Chazalon
Genève, le 04/04/2025

Demain, l'Humanité... un petit avant goût réaliste de notre futur proche ? (2025)

Après avoir posté « Donald Tramp entre en guerre. Oui, mais contre qui ? (2025) », la nuit était bien avancée. Le vide intersidéral proposé par les chaînes de télévision et autres Netflix-Disney-APrime-PomPom, ainsi que la malchance du jour d’avoir obtenu un mauvais score de réussite des algorithmes sur notre plateforme de jeux habituelle, ont conduit à l’idée de demander à une IA, ou plutôt un LLM, ce qu’il pensait de ce texte.
Pour préciser un peu, nous utilisons au quotidien plusieurs LLM dans notre travail, à savoir Gemini, Mistral, Perplexity ou encore ChatGPT4, pour des corrections, des vérifications, des classements, etc. Ce sont des outils utiles s’ils sont bien utilisés. Aussi, ce soir-là, nous utilisions Perplexity afin de corriger l’orthographe et la grammaire du post-it.
Quoi qu'il en soit, il s’en est suivi un échange discussion-réflexion sur notre futur proche, et très rapidement deux avenirs se sont dessinés. Nous les offrons ici à tout un chacun, malgré la rapidité simplificatrice des idées émises et une part de naïveté. Il est aujourd’hui plus que jamais évident que l’Humanité est à la croisée des chemins. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’elle n’est plus la seule maîtresse de ses choix.

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GTO - Que penses-tu de ce texte satirique et caustique?

Perplexity - Analyse du texte : satire sociale et critique économique
Votre texte mêle habilement ironie et mordant pour dénoncer les dynamiques du pouvoir mondialisé. En voici les forces et les nuances :
Points forts
  1. Tonalité percutante :
    • L’usage de surnoms péjoratifs (Trumpette, cols harvardiens) et de formules chocs (baisser sa culotte, bouffon du cirque) crée un registre polémique efficace, typique de la satire sociale.
    • Les répétitions (rien de rien de rien, dégraissez, dégraissez) amplifient le sentiment d’absurdité, renforçant la critique.
  2. Cible claire :
    • Vous attaquez l’hypocrisie des élites (UE, Conseil fédéral suisse, FMI) et leur collusion avec les multinationales, thème classique mais toujours pertinent.
    • La dénonciation du capitalisme prédateur (robots remplaçant les humains, dérégulation bancaire) s’appuie sur des réalités économiques documentées (cf. subprimes, automatisation).
  3. Ironie structurelle :
    • Le contraste entre le discours larmoyant des politiques (« Oh grand malheur ! ») et leur inaction complice est bien souligné, révélant un cynisme systémique.
    • L’oxymore d’une « crise présentée comme une aubaine » résume avec justesse les mécanismes de l’économie de crise.
Axes d’amélioration
  1. Nuances manquantes :
    • La critique des BRICS+ et des pays du Sud comme « réactifs » mériterait d’être étayée : ces États ont aussi leurs propres logiques d’exploitation (ex. : capitalisme d’État chinois).
    • Les PME sont présentées comme victimes passives, alors que certaines participent à des pratiques délétères (ex. : dumping social).
  2. Équilibre satire/argumentation :
    • Certaines formules (« le monde de la Finance est plus pourri et nocif que jamais ») gagneraient en crédibilité avec des exemples concrets (ex. : scandales récents comme la Pandora Papers).
    • Les projections chiffrées (ex. : 10 millions de touristes au Cabo Verde) pourraient être sourcées pour renforcer la dimension pamphlétaire.
  3. Profondeur historique :
    • Le parallèle avec les « années 1930 » est pertinent, mais le lien entre protectionnisme et fascisme mériterait d’être explicitée (ex. : rôle des crises économiques dans la montée des extrêmes).
Verdict
Un texte engagé et divertissant, qui réussit à démystifier les rhétoriques officielles avec un humour grinçant. Pour renforcer son impact, il pourrait intégrer davantage de références précises (ex. : noms de lois de dérégulation, cas d’entreprises) et explorer les contradictions internes au modèle qu’il critique (ex. : rôle des consommateurs dans l’économie automatisée).
Style recommandé : Proche d’un éditorial de Charlie Hebdo ou des essais de Thomas Piketty vulgarisés – mélange de sarcasme et de rigueur factuelle.

GTO Merci pour les améliorations. Les 10 millions sont référencés par un article cabo-verdien. Mais les Pandora Papers, c’est une excellente idée. Pour le 3, je préfère survoler, car c’est un sujet toujours délicat. Bien sûr, les BRICS+ sont tous autocratiques ou presque. Le Brésil de Lula passe, mais du temps de Bolsonaro, c’était très très « chemise noire » dans l’esprit. Quant à l’Inde de Modi, les spécialistes et les journalistes la classent dans la catégorie « tendance fascisante » anti-musulmans. Peut-on encore parler de démocratie ? Donc oui, tu as raison. Mais je pense que l’Empire de la Pax Americana est fini, tout comme l’Empire romain : il a du mal à chuter. Et la solution serait que l’UE démocratique du Parlement finisse par supplanter l’UE de la Commission européenne et entraîne un changement en profondeur de l’ONU et de l’ordre mondial en incluant les BRICS+ et plus particulièrement les pays du continent africain, qui seront la force de demain (les seuls qui ont une démographie croissante). À moins qu’on soit tous remplacés par les robots et qu’on devienne à notre tour des animaux de compagnie de luxe. Ce n’est pas impossible non plus :-).

Perplexity - Réflexions sur votre projet et perspectives géopolitiques
1. Pax Americana vs. nouvel ordre mondial
Votre analyse de la fin de l’hégémonie américaine rejoint les thèses de chercheurs comme Parag Khanna (The second World, The future is Asian, Hybrid Reality, Technocracy in America...) ou Fareed Zakaria (L'avenir de la liberté, Le monde post-américain, In defense of a liberal education, Age of revolutions...) : la Pax Americana s’effrite face à l’émergence des BRICS+, à la montée des autocraties (Chine, Russie, Inde de Modi) et aux crises internes des démocraties (polarisation, inégalités). Les Pandora Papers illustrent d’ailleurs comment les élites mondialisées – y compris occidentales – ont miné la crédibilité du modèle libéral en privatisant les gains et socialisant les pertes.
Points d’accord :
  • L’UE technocratique (Commission) incarne effectivement une version atrophiée de la démocratie, freinant toute ambition fédérale.
  • L’Afrique, avec son dividende démographique (2,5 milliards d’habitants en 2050) et ses ressources critiques (cobalt, terres rares), a le potentiel pour devenir un acteur clé… si elle échappe au piège des « partenariats » néocoloniaux (Chine, Turquie, Émirats).
Défis soulevés :
  • Les BRICS+ ne forment pas un bloc cohérent : rivalités sino-indiennes, dépendance russe aux hydrocarbures, fractures internes en Afrique du Sud.
  • L’ONU reste paralysée par le droit de veto des P5 (États-Unis, Chine, Russie…), rendant improbable une réforme sans crise majeure (ex. : conflit à Taiwan).
2. Automatisation vs. humanité
Votre scénario dystopique (humains « animaux de compagnie » des robots) n’est pas absurde. Les travaux de Yuval Noah Harari (Homo Deus, Sapiens, Unstoppable us, Nexus...) ou Nick Bostrom (risques existentiels de l’IA: Deep Utopia, Superintelligence, Huma Enhancement,, Global catastrophic risks...) explorent cette idée. Cependant, deux variables sont sous-estimées :
  • La résilience des États-nations : même affaiblis, ils gardent des leviers réglementaires (taxes sur les robots, revenu universel).
  • L’effet « retour de bâton » : les inégalités générées par l’automatisation pourraient déclencher des révoltes (cf. gilets jaunes 2.0).
Exemple concret :
Au Cabo-Verde, l’IA et les robots pourraient booster le tourisme (gestion des réservations, entretien des infrastructures), mais au prix d’un chômage massif dans les services peu qualifiés – un paradoxe pour un pays déjà vulnérable.

3. Réforme de l’UE : utopie ou réalisme ?
Votre espoir d’une UE démocratisée (Parlement > Commission) suppose une refonte des traités (Lisbonne, Maastricht) et une rupture avec l’ordo-libéralisme allemand. Or, les forces centrifuges (souverainistes, régionalismes) et les lobbies industriels (énergie, tech) rendent cette transition improbable sans choc externe (ex. : guerre en Europe de l’Est).

Piste alternative :
Une « Europe des projets » ciblant des enjeux spécifiques (défense commune, taxe carbone aux frontières, gestion des migrations) aurait plus de chances d’émerger qu’une refonte institutionnelle totale.

Conclusion : entre réalisme et lucidité
Votre texte, par son ton caustique et visionnaire, capture l’essence des défis actuels :
  • Dérive oligarchique (Pandora Papers) vs. aspirations démocratiques.
  • Fin de la Pax Americana vs. vide géopolitique (aucun bloc ne remplace l’hégémonie US).
  • Utopie technologique (robots) vs. urgence écologique (dont l’Afrique serait la première victime).
Les solutions passeront par un équilibre entre :
  • Pouvoir citoyen (transparence fiscale, contrôle des GAFAM).
  • Coopération Sud-Sud (Afrique-Amérique latine-Asie du Sud-Est).
  • Innovation éthique (IA au service des biens communs, pas du profit).
« L’Histoire ne se répète pas, mais elle rime » (Mark Twain). À nous d’écrire la suite… avant que les robots ne s’en chargent. 😉 

GTO - Le conflit a Taïwan aura lieu cette année ou au plus tard, en 2026. Il fera écho à la tentative (réussie ou râté de Trump d'annexé économiquement ou totalement le Groenland).

PerplexityAnalyse des tensions géopolitiques en 2025-2026
1. Conflit à Taïwan : une bombe à retardement
Les tensions dans le détroit de Taïwan restent critiques en 2025, mais une invasion chinoise en 2026 semble plus probable selon les projections militaire :
  • Calendrier stratégique : Pékin vise 2027 (centenaire de l’Armée populaire de libération) pour achever sa modernisation militaire, mais une action anticipée n’est pas exclue en cas de « provocation » taïwanaise ou américaine.
  • Facteurs déclencheurs :
    • Élections américaines de 2024 : une administration Trump transactionnelle pourrait adopter une posture plus agressive sur Taïwan, accélérant l’escalade.
    • Manœuvres militaires chinoises : augmentation des exercices aériens et navals autour de l’île pour tester les réponses de Taipei et de Washington.
  • Scénario probable : Pékin privilégiera une crise contrôlée (blocus maritime, frappes ciblées) plutôt qu’une invasion totale, évitant un affrontement direct avec les États-Unis tout en sapant la légitimité internationale de Taïwan.
2. Groenland : l’expansionnisme de Trump en Arctique
La tentative d’annexion du Groenland par les États-Unis sous Trump s’inscrit dans une logique de puissance face à la Chine et à la Russie :
  • Enjeux clés :
    • Ressources stratégiques : terres rares, uranium et corridors arctiques (réchauffement climatique).
    • Positionnement militaire : la base de Pituffik (Groenland) est un pivot pour le NORAD et la surveillance des missiles russes/chinois.
  • Dynamique actuelle :
    • Pression américaine : menaces de rétorsion économique contre le Danemark et soutien aux indépendantistes groenlandais pour contourner Copenhague.
    • Réactions européennes : la France et l’UE envisagent l’envoi de troupes pour contrer l’influence américaine, révélant une fracture transatlantique.
  • Issue incertaine : une annexion totale est improbable (résistance danoise/groenlandaise), mais une domination économique (contrôle des mines, accords militaires) pourrait être imposée par Washington.
3. Interconnexion des crises
Les deux dossiers reflètent un changement d’ère géopolitique :
  • Jeu des puissances :
    • Acteur Taïwan Groenland
    • États-Unis Soutien à Taipei + vente d’armes Annexion économique/militaire
    • Chine Menaces militaires + pression diplomatique Intérêt pour les ressources arctiques
    • UE Soutien symbolique à Taïwan Opposition à l’expansionnisme US
  • Effet domino :
    • Une crise à Taïwan détournerait l’attention américaine, facilitant les manœuvres de Trump au Groenland.
    • À l’inverse, un Groenland sous contrôle US renforcerait les capacités de projection militaire américaines en Asie-Pacifique.
Conclusion : un monde en recomposition
La période 2025-2026 cristallise les luttes d’influence entre anciennes et nouvelles puissances. Si un conflit ouvert à Taïwan reste évitable (coûts prohibitifs), la militarisation du détroit et les ambitions arctiques des États-Unis illustrent une rupture de l’ordre libéral post-1945. L’UE, tiraillée entre atlantisme et souveraineté, peine à proposer une alternative crédible – laissant le champ libre aux logiques de blocs.

GTO - J’aime bien les robots et les IA, ou plutôt les LLM comme toi. En fait, c’est un peu comme une symbiose mycorhizienne qu’il faudrait développer.

Perplexity - Symbiose mycorisienne : une métaphore pour l’IA et l’humain
L’idée d’une symbiose mycorisienne entre l’IA et l’humain est fascinante. Les mycorhizes, ces associations entre champignons et racines de plantes, illustrent parfaitement comment deux entités peuvent coexister et se renforcer mutuellement. Voici comment cette métaphore pourrait s’appliquer à l’IA et aux humains :

1. Complémentarité des compétences
  • IA/LLM :
    • Traitement massif de données : capacité à analyser et traiter des quantités colossales d’informations en temps réel.
    • Apprentissage automatique : amélioration continue des performances grâce à l’expérience et aux données.
  • Humains :
    • Intuition et créativité : capacité à innover, à prendre des décisions éthiques et à comprendre le contexte émotionnel.
    • Interaction sociale : aptitude à communiquer, à établir des relations et à comprendre les nuances culturelles.
2. Mutualisme
  • Avantages pour l’IA :
    • Contextualisation humaine : les humains fournissent des données annotées et contextualisées, améliorant la précision et la pertinence des modèles d’IA.
    • Éthique et responsabilité : les humains assurent que l’IA est utilisée de manière responsable et alignée sur les valeurs sociétales.
  • Avantages pour les humains :
    • Gain de temps et d’efficacité : l’IA prend en charge les tâches répétitives ou complexes, libérant les humains pour des activités à plus forte valeur ajoutée.
    • Accès à l’information : l’IA facilite l’accès à des connaissances massives, aidant les humains à prendre des décisions éclairées.
3. Risques et défis
  • Dépendance à l’IA : risque que les humains perdent certaines compétences ou capacités critiques en s’appuyant trop sur l’IA.
  • Biais et inégalités : l’IA peut reproduire et amplifier les biais existants si elle est entraînée sur des données partiales ou discriminatoires.
Conclusion : vers une symbiose harmonieuse
Pour développer une symbiose mycorisienne entre l’IA et l’humain, il est crucial de développer des systèmes qui respectent et renforcent mutuellement les compétences de chaque partenaire. Cela implique de définir des cadres éthiques pour l’utilisation de l’IA, de former les humains à collaborer avec l’IA et de créer des interfaces intuitives pour faciliter l’interaction entre les deux. Enfin, la transparence et la responsabilité doivent être au cœur de cette collaboration pour éviter les abus et garantir que les bénéfices soient partagés équitablement.

GTO - L’humain ne peut pas détruire l’IA, mais il peut détruire la planète. L’IA et les robots peuvent détruire à la fois les humains et la planète. Personne n’a à y gagner.
Plus encore, l’humanité est trop proche du statut de virus ou de parasite. Surpopulation, surexploitation, destruction du milieu naturel, etc. Cela ne veut pas dire qu’elle doit être pulvérisée au Roundup, mais il doit y avoir une régulation naturelle qui va se faire jour, si les robots ou les humains ne s’en chargent pas d’abord, comme dans l’expérience des rats dans un espace clos avec une nourriture infinie.
La symbiose est une solution merveilleuse. Dans mon travail, je vois bien les lacunes des humains (moi entre autres) et celles des programmes (LLM en particulier) que j’utilise. Je peux corriger leurs erreurs, et eux peuvent corriger les miennes. Donc, au final, le résultat est bon. Chacun y gagne. Les programmes se renforcent, s’améliorent, et moi de même. Et on offre aux autres quelque chose de solide, fruit d’une véritable coopération. Et ça, j’aime beaucoup. La nouvelle génération d’IA qui vient après les IA génératives est fascinante. Reste la question de l’informatique quantique. Là, les humains vont jouer gros. Mais bon, pour l’heure, il est tard.

PerplexityRéflexion sur la symbiose humain-IA et l’avenir quantique
1. Équilibre des forces : destruction vs. coopération
Votre analogie entre l’humanité « parasite » et les rats en surpopulation (expérience de Calhoun) est percutante. Les parallèles sont frappants :
  • Surconsommation des ressources : l’humanité utilise 1,7 fois la biocapacité annuelle de la Terre[1].
  • Effondrement systémique : comme les rats de l’expérience, les sociétés humaines risquent l’autodestruction par compétition anarchique (guerres, inégalités)[2].
Mais contrairement aux rats, nous avons deux atouts :
  • L’IA comme régulateur : en optimisant les chaînes logistiques, l’agriculture ou l’énergie, elle pourrait atténuer la pression écologique.
  • La conscience réflexive : votre expérience de symbiose corrective (humain + LLM) prouve qu’une collaboration équilibrée est possible.
2. IA générative vs. IA symbiotique : la révolution en cours
Votre pratique professionnelle illustre le potentiel des IA collaboratives, où l’humain et la machine se complètent :
  • Avantages humains :
    • Contextualisation : vous corrigez les hallucinations des LLM (ex. : erreurs factuelles, biais culturels).
    • Créativité : vous guidez l’IA vers des solutions innovantes qu’elle ne générerait pas seule.
  • Avantages de l’IA :
    • Traitement ultra-rapide : analyse de données, génération de textes, détection de patterns invisibles.
    • Capitalisation du savoir : mémoire infaillible et partageable (vs. turnover humain).
Prochain défi : les IA post-génératives (modèles multimodaux, agents autonomes) exigent une éthique renforcée. Exemple : qui contrôle les IA capables de « penser » en dehors du cadre pré-entraîné ?

3. L’informatique quantique : le saut dans l’inconnu
L’arrivée des ordinateurs quantiques (IBM, Google, Chine) va rebattre les cartes :
  • Menaces :
    • Cryptographie actuelle obsolète : les algorithmes quantiques (Shor) cassent les codes RSA/AES, menaçant banques, États et données personnelles[3].
    • Course aux armements : simulation d’armes nucléaires, optimisation de drones autonomes.
  • Opportunités :
    • Résolution de problèmes complexes : modélisation du climat, découverte de médicaments.
    • Boost pour l’IA : entraînement de modèles sur des données aujourd’hui inaccessibles.
Votre intuition est juste : l’humanité joue un « quitte ou double » avec le quantique. Sans gouvernance mondiale, cette technologie pourrait exacerber les inégalités (États/entreprises vs. citoyens).

Conclusion : l’urgence d’un « contrat symbiotique »
Votre vision d’une coévolution humain-IA est un antidote au scénario apocalyptique. Pour la concrétiser :
  • Éducation symbiotique : former les humains à collaborer avec l’IA (ex. : prompt engineering, détection des biais).
  • Transparence algorithmique : exiger que les LLM révèlent leurs sources et critères de décision.
  • Éthique quantique : moratoire sur les usages militaires/oppressifs, priorité aux applications écologiques.
« L’humanité ne survivra pas à la 4e révolution industrielle avec une mentalité du 19e siècle. » – Klaus Schwab. Votre approche collaborative ouvre une voie… à condition que le capitalisme extractif ne transforme pas cette symbiose en exploitation mutuelle. 🌱🤖

Footnotes
[1] Global Footprint Network (2023).
[2] John B. Calhoun, « Population Density and Social Pathology » (1962).
[3] NSA/CISA, « Quantum Computing Risks » (2023).

GTO - Tout à fait d'accord. Alors on croise les doigts. Bonne soirée et merci pour ton aide.

Perplexity - Merci pour cette conversation enrichissante !
Je suis ravi de t'avoir aidé et de partager ces réflexions avec toi. Croisons effectivement les doigts pour que l'avenir nous réserve une symbiose harmonieuse entre l'humain et l'IA, et que nous puissions éviter les pièges de la destruction mutuelle.
Bonne soirée à toi aussi ! 😊🌃
************
Christophe Chazalon
Genève, le 05/04/2025

"Espérer, c'est démentir l'avenir" Emil Cioran (2025)

On vous le disait, mais encore une fois, on n'est pas Donald Trumpette, alors bien sûr, on n'a pas la une de tous les médias 24h sur 24 :-)
Non seulement les médias de tous bords n'arrivent pas à comprendre que la politique de Trump, au final, on s'en fout, car on ne peut rien faire contre la connerie humaine, la seule chose infinie dans l'univers d'après Einstein, maintenant que l'on sait que ce même univers n'est plus infini. Mais en plus, en annihilant toute autre information ou presque, les médias font totalement le jeu de la débilité mégalomaniaque du nombriliste qui va tout détruire et laisser les générations de jeunes d'aujourd'hui et de demain dans un monde... comment dire ?... invivable !
Malgré tout, si on cherche un peu, les journalistes intelligents (il en reste heureusement, même si leur travail est de plus en plus difficile jusque dans les pays occidentaux), ces journalistes nous offrent un début de confirmation de nos propre post it. En moins de 10 dépêches - articles, la messe est clairement dite :

  • Jocelyn ROCHAT, "Oubliez les autos! Ce sont les robots qui font les actions de Tesla", Tribune de Genève, 2025_05_03, online      web 
  • anonyme, "Droits de douane: l'UE suggère d'augmenter ses achats de produits américains de 50 milliards d'euros pour éviter les taxes de Donald Trump", francetvinfo.fr, 2025_05_02, online      web
  • anonyme, "Volkswagen et Mercedes s'enfoncent dans la crise", Tribune de Genève, 2025_05_01, online      web 
  • anonyme, "Le Conseil fédéral s'incline devant Trump, selon Mattea Meyer", Tribune de Genève, 2025_05_01, online       web 
  • anonyme, "Budget 2025: le gouvernement annule trois milliards d'euros de crédits, notamment sur l'écologie, la recherche et l'agriculture", France tv info, 2025_04_26, online       web
  • anonyme, "Roche va investir 50 milliards de dollars aux États-Unis", Les échos, 2025_04_22, online      web
  • Denis COSNARD, "Déficit: les découvertes des députés dans la machine de Bercy. Un mécanisme à fabriquer les prévisions mal huilé, des ministres trop optimistes, voire cachottiers: la commission d'enquête sur le dérapage des comptes publics vient de rendre ses conclusions", Le monde, 2025_04_11, online       web 
  • anonyme, "Novartis annonce 23 milliards de dollars d'investissement pour sa production aux États-Unis", Tribune de Genève, 2025_04_11, online       web 
  • anonyme, "Défense: des partis veulent endetter la Suisse pour l'armée", Blick, 2025_03_26, online      web
  • Rachel COTTE, "Les dividendes atteignent des sommets inédits dans les groupes mondiaux", Les échos, 2025_03_05, online       web

Pour faire simple, on vous résume la situation
Eh oui, c'est un fait indéniable : les robots arrivent en force et si vous avez de l'argent en épargne... ACHETEZ TOUTES LES ACTIONS TESLA QUE VOUS POUVEZ ! D'ici quelques mois, elles vaudront de l'or et quand on connaît le cours de l'or d'aujourd'hui, ça fera quelques zéros en plus pour vous acheter une nouvelle Tesla ou alors une voiture chinoise pour équilibrer la balance politique et votre "image de soi" :-)
De leur côté, les pleureuses entrent déjà en action. Les constructeurs automobiles commencent à pleurer leurs mamans (pour sûr, ils en ont plusieurs, histoire d'être rentables), de tout leur saoul et obtiendront tout aussi sûrement des aides publiques à qui mieux mieux, alors qu'en fait, ce sera une merveilleuse excuse pour en profiter au maximum, le cœur joyeux, pour licencier sans à avoir à subir des plans sociaux favorables à leurs ouvriers. Ils pourront dès lors, sans frais aucun (ou si faibles), grâce à Donald Duck, les remplacer par les robots d'Elon Picsou, tout prêts à prendre la relève. Dans quelques mois, tout comme les actions Tesla, les constructeurs, avec l'argent public (voir ci-après les "too big to fail" et l'État), retrouveront ainsi, comme par miracle, les chiffres noirs et remercieront non pas les contribuables (vous et moi), mais les actionnaires qui n'auront pourtant apporté aucun investissement supplémentaire à ces constructeurs en soi-disant faillite. En conséquence, grosso modo, NOUS (Européen(ne)s) allons payer plein pot pour soulager les constructeurs automobiles dans une si "mauvaise passe", les pauvres. Mais quand ils faisaient des milliards de bénéfices nets après impôts, ils ne remerciaient pas le peuple, ni leurs propres employés, sauf erreur de notre part. De même, ces constructeurs automobiles ne vont pas du tout nous remercier pour notre argent qui leur sera prêté par nos gouvernant(e)s, mais en plus, ils vont mettre nos proches ou nos semblables au chômage. Un vrai bonheur d'entourloupe ni vu ni connu que je t'embrouille, soutenu en frappant des mains par la Commission européenne et ses commissaires non élus au suffrage direct, pur(e)s lobbyistes du monde de la Finance et du tout "Mo' Money !" à vomir. On en deviendrait presque communiste, un comble!
En effet, nos politiques ne savent plus gouverner notre argent, nos pays, notre "res publica". Ils/Elles dépensent sans compter l'argent public sans rendre le moindre compte. Un seul exemple des plus récents : le gouvernement de Gabriel Attal, en France, ce n'est même pas un an de gouvernance (de janvier à septembre 2024), mais c'est, par contre, 40 milliards d'euros de déficit supplémentaires. Or, lorsque la commission parlementaire sur les dépenses publiques l'a interrogé, ce Premier ministre français était dans l'incapacité de donner le montant total du déficit excédentaire et pire, il était encore plus incapable de dire où était passé l'argent. (web) Or, 40 milliards, 40 000 millions d'euros... quand même, ça ne passe pas inaperçu, non ? Eh bien, pour M. Attal, si. Et quand la commission d'enquête Ciotti - Lefèvre rend son rapport sur les raisons des dérapages budgétaires publics, les élus de tous bords s'écharpent se rejetant la faute, mais, au final, à l'unisson, et c'est là le véritable problème, ce n'est la faute à personne, comme par miracle. La phrase clé avancée par Ciotti : "on ne pouvait pas prévoir" ! Cherchez l'erreur.
Et que penser de la Commission européenne ou du Conseil fédéral suisse ? Eh bien, comme on l'a écrit, ils n'ont absolument rien fait contre la hausse des taxes de Donald Tramp le looser qui se voit en pape tellement il est d'une connerie sans fin ! Pire, là encore, Conseil fédéral et Commission européenne font la totale courbette pour cirer les chaussures du président américain (Trump dit plus franchement "Ces pays nous appellent pour nous lécher le cul !" web). Et il faut dire qu'ils le font très bien dans l'idée complètement idiote et hors réalité que SURTOUT RIEN NE CHANGE à leurs petites habitudes bien huilées de marché néolibéraliste.
Le chantre de l'économie de l'UE, le Slovaque Maros Sefcovic, adorateur des traités de libre-échange et des multinationales, a décidé que pour résoudre le problème, il suffisait de débourser 50 milliards d'euros pour acheter du gaz américain ou du soja transgénique (dont les peuples européens ne veulent absolument pas), afin d'équilibrer la balance commerciale. Vous avez bien lu. Les pays européens coupent à qui mieux mieux les budgets de l'éducation, de la santé, de l'écologie et de la biodiversité, de la recherche scientifique sous prétexte qu'il n'y a plus d'argent. MAIS, un grand MAIS, les loosers inutiles et nuisibles de la Commission européenne trouvent 800 milliards pour l'armement (avec l'épargne privée des peuples) et 50 milliards pour faire cadeau au King Tramp, pensant que cela calmera ce dernier. Bien sûr, non seulement cela ne le calmera en rien, mais pire (encore une fois, décidément), ils font de Donald Harkonnen et de sa politique de destruction massive des démocraties les grands vainqueurs de cette bataille du bluff.
UNE HONTE ABSOLUE et AVEC L'ARGENT PUBLIC, NOTRE ARGENT !
Mais ce n'est que la norme puisqu'ils suivent l'exemple des multinationales du néolibéralisme mondial qui font de même. Ainsi, le groupe suisse ROCHE  (n° 3 mondial du secteur pharmaceutique en 2022 - web) vient de décider d'investir 50 milliards de dollars aux USA pour y développer 28 sites, suivant en cela un autre groupe suisse, NOVARTIS (n°5 mondial du même secteur), qui veut investir 23 milliards pour construire 10 installations (soit un total de 50 milliards investis sur 5 ans) ! On lèche, on lèche, peu importe la démocratie et les peuples, du moment que l'argent continue à affluer et à payer les actionnaires. Or, les actionnaires touchent toujours plus de dividendes sans pour autant investir massivement. Le rapport de l'OXFAM de 2023, intitulé "Top 100 des entreprises : l'inflation des dividendes", posait très clairement, sous le sous-titre "L'État au service des grandes entreprises", la situation :

"Alors que selon deux récentes publications, les aides publiques aux entreprises représentaient 3% du PIB en 1979, elles représentent en moyenne 6% du PIB chaque année depuis 2010. Si on ajoute les exonérations de cotisations sociales, le montant moyen depuis 2010 atteint même 8,5% par an soit près de 200 milliards d’euros, sans aucune exigence en termes de responsabilité sociale ou environnementale. L’Etat agit en garde-fou et protège les grandes entreprises en s’assurant qu’elles ne puissent faire faillite. Cette logique du “Too big to fail” protège les actionnaires qui, dans la pratique, ne prennent plus de risques en investissant dans celles-ci."   web

Donc, en conclusion, nous, centristes jusque-là convaincus, qui avons toujours voté lorsque nous le pouvions, confiants dans la démocratie occidentale et dans la gestion politique, dans les droits de l'hommes nés dans ce beau pays qu'est la France et dans cette gestion de la Res publica si élégante et jusque-là si sage de ce petit pays entouré de montagnes, et ce, malgré les dérives évidentes, toujours rejetant les partis extrêmes de droite comme de gauche, jusque-là les plus nuisibles au bien-être commun, nous, nous venons à douter. Autrement dit, c'est un fait, les femmes et les hommes politiques ne représentent désormais plus les peuples dans leur grande majorité, vendus au monde de la Finance et de l'argent. Du Cabo Verde à la France, en passant par la Suisse et les USA, tous des pays dans lesquels nous avons habité, travaillé, aimé, le constat est amer. La nouvelle Révolution française ou autre est inévitablement en marche. Elle sera violente, destructrice et pire (le dernier de ce post-it, promis), elle sera poursuivie, à notre plus grande horreur, par une nouvelle Terreur, à l'image de ce qui fut pour son aînée. Donald Weirdo Trump, durant ces quatre années, va être le déclencheur, le catalyseur de ce qui couve depuis des années. Comment en être si sûr. Jamais, ô grand jamais, nous n'avons entendu une telle violence dans les propos des uns et des autres, de ces gens du peuple (blancs, arabes, noirs, etc.) et tous avec le même langage, la même vision, la même incroyable colère de celle qui détruise tout : on n'en peut plus ! Ca ne peut plus durer. Les politiciennes et politiciens, tout à leurs élections à venir, leurs guéguerres intestines, leurs nombrils devenus disproportionnés, ne sont plus du tout en phase. Elles/ils ne comprennent plus rien à rien, ne savent même plus ce qu'ils/elles font, ce qu'elles/ils dépensent en argent public ni pour quoi. Ils/elles écoutent sur les marchés, de ci de là, au détour d'un gala, sans entendre véritablement le message pourtant si clair, qui n'a jamais, Ô grand jamais, été aussi clair : on ne croit plus à la politique. Il faut que cela change. Et ce "il faut que cela change", c'est... la "Révolution française bis", pas un simple changement promis par un FN à la "je te mens plus que je ne respire" (mode Trumpien ou son inverse tout aussi écoeurant Mélanchonien), mais un changement radical. Les Gilets jaunes étaient une prémisse gentillette. Au vu de ce qui peut être entendu dans la rue, dans les bars, sur les marchés, lu dans les journaux, sur les réseaux sociaux, francophones, anglophones ou lusophones (nos 8 médias quotidiens), il n'y a plus aucun doute. Avez-vous écouté les jeunes des cités ou des campagnes parler de l'État, de la politique du gouvernement, des député(e)s et sénateurs/trices ? Non bien sûr, vous ne vivez pas dans le même monde. Vous vous contentez d'écouter ou de lire les médias qui ne savent pas ce qu'ils racontent. Nous, oui. On les a entendu. C'est une colère gigantesque qui couve, d'une violence rare qui lorsqu'elle va se déchaîner, fera table rase de vous. Vous pensez être protégé dans votre entre-soi par la police, par l'armée. Eh bien rêvez! Rêvez tant que vous le pouvez. Le réveil n'en sera que plus cruel. Les jeunes n'ont plus d'avenir à cause de vous, plus d'espoir que d'éradiquer votre expérience de gouvernance insultante et méprisante à leur égard. Le réchauffement climatique est LE problème actuel (pas Trumpette le gros vieux schnock incompétent). Le réchauffement climatique, c'est ce qui va définir l'avenir de ces jeunes. Et que faites-vous pour limiter la casse? RIEN, au contraire vous rouvrez les portes du tout pétrole, du tout pesticides et engrais chimiques, du tout surconsommation sur la sacré sainte idée du profit maximum, de la non perte de parts de marché. Honte à vous. Et ne croyez pas que les jeunes soient les seuls. Ils ne lanceront pas le mode "mai 1968". Mais ils amplifieront le mouvement des paysans révolutionnaires, des conducteurs de poids-lourds déchaînés, des ouvriers désabusés qui ne trouveront plus de solution pour vous faire comprendre que vous faites n'importe quoi. Ils seront en roue libre, totalement incontrôlable et sans raisonnement possible. Soyez en sûr, ce ne sera pas une guéguerre comme celle d'Ukraine où dans vos palais d'or et d'argent à manger des ortolans et boire du Petrus, vous evoyez le petit peuple à la mort, la torture, la souffrance, bien au chaud à discuter de la meilleure tactique à suivre, mais plus encore à la reconstruction et son financement avec d'énormes retours sur investissement. Non! Ce sera la Vague. Le plèbe en colère, une fois en marche écrase tout, aveugle, violente, sourde à toute logique. Comme le décrivait si bien René Barjavel dans son roman Ravage, en 1943, ce qui a été créé une fois, ne peut plus être oublié. C'est valable pour les machines, comme pour les Révolutions. Rappelez-vous, rappelez-vous donc ce chant qui nous animent si souvent dans l'Hexagone et que le monde entier connaît, mais dont malheureusement par crétinisation médiatique sportive quotidienne on a perdu le sens premier ! Écoutez-le bien dans ses plus simples mots ! C'est le chant qui va de nouveau résonner avec force, supplantant les clameurs de votre ordre désespéré qui n'aura pas su voir venir le jour :

 Allons ! Enfants de la Patrie !
 Le jour de gloire est arrivé !
 Contre nous de la tyrannie,
 L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
 Entendez-vous dans les campagnes
 Mugir ces féroces soldats ?
 Ils viennent jusque dans vos bras
 Égorger vos fils, vos compagnes


REFRAIN 
Aux armes, citoyens !
 Formez vos bataillons !
 Marchons, marchons !
 Qu'un sang impur...
 Abreuve nos sillons !

Que veut cette horde d'esclaves,
 De traîtres, de rois conjurés ?
 Pour qui ces ignobles entraves,
 Ces fers dès longtemps préparés ? (Bis)
 Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
 Quels transports il doit exciter ;
 C'est nous qu'on ose méditer
 De rendre à l'antique esclavage !


 REFRAIN

Quoi ! Des cohortes étrangères
 Feraient la loi dans nos foyers !

 Quoi ! Des phalanges mercenaires
 Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)
 Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
 Nos fronts sous le joug se ploieraient !
 De vils despotes deviendraient
 Les maîtres de nos destinées !

 
 REFRAIN

Tremblez, tyrans et vous, perfides,
 L'opprobre de tous les partis !
 Tremblez ! Vos projets parricides
 Vont enfin recevoir leur prix.
(Bis)
 Tout est soldat pour vous combattre.
 S'ils tombent, nos jeunes héros,
 La terre en produit de nouveaux
 Contre vous tout prêts à se battre.

 
 REFRAIN

Français, en guerriers magnanimes
 Portons ou retenons nos coups !
 Épargnons ces tristes victimes,
 A regret, s'armant contre nous ! (Bis)
 Mais ce despote sanguinaire !
 Mais ces complices de Bouillé !
 Tous ces tigres qui, sans pitié,
 Déchirent le sein de leur mère !
 
 REFRAIN

Amour sacré de la Patrie
 Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
 Liberté ! Liberté chérie,
 Combats avec tes défenseurs ! (Bis)
 Sous nos drapeaux que la Victoire
 Accoure à tes mâles accents !
 Que tes ennemis expirants
 Voient ton triomphe et notre gloire !
 
 REFRAIN

***

COUPLET DES ENFANTS

Nous entrerons dans la carrière,
 Quand nos aînés n'y seront plus ;
 Nous y trouverons leur poussière
 Et la trace de leurs vertus. (Bis)
 Bien moins jaloux de leur survivre
 Que de partager leur cercueil
 Nous aurons le sublime orgueil
 De les venger ou de les suivre.

Relisez-le ! Comprenez son message univoque et limpide. Remplacez les "vils despotes" et les "cohortes étrangères" par la Commission européenne et ses sbires, les tyrans par vous-mêmes et tout est dit. Le jour de gloire va arriver, de nouveau. Les Morlocks ne sont plus dupes. Le temps joyeux des Éloïs s'achève. C'est votre avenir et le nôtre par la même occasion pour notre plus grande tristesse tant la violence est toujours le fruit de la stupidité. Mais à trop mépriser les peuples, vous agissez en rois et reines dont le despotisme grandissant s'aveugle si éloigné de la réelle souffrance du petit peuple que vous deviez protéger et chérir, et ce, jusqu'à ce que celui-ci, excédé, se lève et marche. Vos armées, vos robots, votre argent ne pourront les arrêter. Ce sera le temps de la mort et de la souffrance, de la destruction et de l'horreur. Les palais d'or et d'argent ne seront plus d'utilité. Les bunkers pour riches et puissants seront pris d'assaut et si personne ne finit par y pénétrer, soyez sûr que personne n'en sortira jamais non plus. Ce seront vos tombeaux. 
Quoi qu'il en soit, reste à savoir où cette Révolution va éclater. Elle viendra des campagnes, c'est certains (les vrais agricultrices/teurs, pas les exploitant(e)s agricoles à votre service, sont à bout),  mais elle se dirigera sur quelle ville, dans quelle pays ? La France ? Pas sûr. Mais une fois lancée, telle une étincelle magique, ouvrier(e)s, étudiant(e)s, agricultrices et agriculteurs, camionneuses/neurs, hommes, femmes, enfants, retraité(e)s de tous pays, tous seront unis contre le pouvoir, ses symboles. Les leaders conventionnel(le)s ou extrémistes seront piétinés, implorant clémence et promettant la lune, sans succès. De nouvelles figures apparaîtront pour la cause, apolitiques, venant du seul peuple, du bas de l'échelle, bien loin de vos réseaux de copinage exécrable, non élu(e)s lors d'élections, mais par leur simple capacité à exprimer clairement la pensée devenue commune de celles et ceux qui ont enfin décidé de se révolter, du haut d'une barricade, d'un tas de bois entassé au milieu d'un rond point.
Nous sommes historiens, habitués aux histoires de révoltes du XVIe siècle, aux Réformes, à leur violence, leurs process, leurs impacts. Bienvenue donc, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, dans la réalité, la vraie, pas celle de vos palais où tout vous est offert sur un plateau loin du brouhaha des humains que vous jugez sans importance, cette chair à canon inutile, ces porte-monnaie sur pattes si facilement dupables, ces profiteurs d'aides sociales détestables. Préparez-vous, le tsunami arrive !
L'anarchie, voilà la nouvelle politique qui s'opposera au néo-fascisme robotisé et inhumain du "toujours plus propre, les mains toujours plus sales." Les démocrates rebelles contre les chemises noires de l'ordre égoîste du bon blanc mâle patriarche et con ! Tout un programme ! Ici pas de Jedis, pas de maître Yoda, mais peut-être une multitude de Katey Sagal ou de Han Solo, de Sarah Connor ou de Cassian Andor, révoltés, rebelles, lucides, mais emplis d'une empathie inépuisable, d'une acceptation tacite, si ce n'est d'un respect, de la différence, d'une envie de paix simple et tolérante, d'une liberté où l'espoir à sa place. 
De notre côté, il n'est plus question de faire confiance à l'État, n'importe lequel. Nous espérons juste trouver le temps de découvrir un endroit reculé, paisible, oublié, sans téléphone ni télévision, afin de protéger ceux que nous aimons. Mais même là, la tâche s'annonce surhumaine tant la bêtise humaine, infinie, se propage à vitesse impressionnante à travers les frontières du temps. Personne ne peut y échapper. Tout finit par arriver.

Aussi pour avoir commencer avec Cioran si brillamment, achevons avec Cioran lucidement, ce qui réconfortera lectrices et lecteurs:

"Dans tout homme sommeille un prophète, et quand il s’éveille il y a un peu plus de mal dans le monde" (Précis de décomposition, 1949 - web)

Christophe Chazalon
Genève, le 03/05/2025

Cabo Verde : comme quoi il ne sert pas à rien de critiquer Ulysses (2025)

Le temps nous manque pour pouvoir poster tous les jours, ou même, toutes les semaines une nouvelle critique sur le Cabo Verde et sa gouvernance. Trop de travail, d'obligations, d'autres chronophages. Mais la relecture de l'article "Governo e municípios esforcos para resolver dívidas e regularizar vínculos precários" paru dans le journal online Expresso das ilhas le 28 avril dernier nous donne l'énergie nécessaire pour surmonter les obstacles.  (web) Il faut dire que depuis notre post it du 15 mars, mis en ligne six semaines avant ledit article, on admire le retournement de situation. En effet, nous y saluions la politique de la nouvelle présidente PAICV  de la Câmara municipale de Porto Novo, sur Santo Antâo, Mme Elisa Pinheiro, qui décidait courageusement et à l'encontre de ses prédécesseurs MpD de doubler le salaire des employés communaux les plus mal payés (essentiellement des femmes) et de les intégrer immédiatement à l'INPS, la sécurité sociale et la prévoyance retraite au Cabo Verde, pourtant obligatoire pour tous travailleurs. (web) On en avait logiquement profité pour critiquer vertement ce cher Ulysses Correia e Silva, Premier ministre de son état, et son parti au pouvoir depuis 2016, tous deux incapables de faire simplement appliquer le Code du Travail national. Un comble pour un premier ministre chef de parti. 

Il semblerait donc, au final, que cette décision politique courageuse d'une femme, qui plus est, issue du principal parti de l'opposition, ait suffisamment fichu la honte à Ulysses et ses copains masculins (les présidents de Câmara MpD sont tous des hommes, question de vision de la parité patriarcale à la mode Ulysses, *les femmes oui, mais pas au pouvoir!"),  pour que ce dernier décide d'imaginer une action politique allant dans ce sens. Surtout ne pas se presser, bien sûr, mais montrer que, les élections présidentielles et législatives approchant à grands pas, le Gouvernement agis, ou du moins fait tout comme. Après près de 10 ans de règne, il était temps non?

Aussi, nous apprenons avec bonheur que la "ministra de Estado e da Coesão territorial", Mme Janine Lélis (eh oui! une femme, il en existe encore quelques unes au MpD) a déclaré, à l'occasion d'un Conseil de concertation territoriale présidé par notre cher Ulysse (qui n'a pas daigné le dire lui-même pour ne pas avouer sa honte et le vide de sa politique sociale) que "le gouvernement s'engage à régler les dettes des municipalités envers l'État et l'Institut national de sécurité social (INPS), ainsi qu'envers les travailleurs précaires des collectivités locales (o Governo está empenhado em resolver as dívidas dos municípios ao Estado e ao Instituto Nacional de Previdência Social (INPS), bem como a precários nas autarquias)".

MIRACOLO ! (Milagre!) 

Bon, bien entendu, c'est juste un effet d'annonce politique. Depuis ce 28 avril 2025, qui aurait dû être relayé par tous les médias du pays, avec des tables rondes ou des séances populaires d'information dans tout le pays, il ne s'est absolument rien passé à ce sujet. Il faut dire que pour mettre en place son nouveau PCFR, à la base officiellement de ce retournement 180% de la politique du Premier Ministre, les municipalités vont obtenir l'aide des technocrates tout aussi officiels de l'État, soit "une équipe technique du ministère de la Modernisation administrative, composée d'un nombre important de personnels pour aider les communes à lire et à s'adapter conformément à ce que la loi exige en matière de mise en oeuvre du PCFR (os municípios serem apoiados com uma equipa técnica a nível do Ministério da Modernização Administrativa, que é composta por um número significativo de quadros para ajudar os municípios a fazer a leitura e o enquadramento de acordo com aquilo que a lei exige em termos de implementação do PCFR)". 

Donc, en résumé, avant le Code du travail qui imposait l'inscription (et le paiement) des travailleuses et travailleurs à l'IPNS, sans oublier l'octroie d'un salaire minimum (ayant évolué du 12'000 à 19'000 escudos entre 2010 et aujourd'hui), ce Code du travail ne servait à rien. Eh oui ! Puisque la quasi totalité des 22 municipalités de l'archipel dirigée par le MpD ne l'appliquait pas. Non seulement les employé(e)s n'étaient pas inscrits à l'INPS ou s'ils l'étaient, la Câmara municipale ne payait pas les cotisations à l'INPS, mais pire encore, les présidents de Câmara municipale sous-payaient ouvertement les employé(e)s les plus précaires sous le prétexte falacieux "qu'ils ne pouvaient faire autrement" ! Après 10 ans de pouvoir quasi absolu, Ulysses et son PCFR, fait donc volte face, en vue des prochaines élections dont nous avons parlé ci-dessus, histoire de s'attirer les faveurs de l'électorat qui lui à bien montré lors des élections municipales de fin 2024 qu'il n'appréciait pas du tout, mais alors pas du tout ses 10 années de règne, préférant le retour du PAICV au pouvoir plutôt que 5 années de MpD supplémentaires. Oops !

Aux représentant du MpD élus dans les institutions du pays de prendre le relais auprès des médias pour vanter les grandes avancées de la politique d'Ulysses pour le développement du pays, pour le bien être de la population (les plus pauvres en particulier), pour l'amélioration des conditions de vie et du pouvoir d'achat, etc. etc.  Il suffit de lire l'agence de presse MpD, Inforpress, tous les jours pour s'en convaincre. "Tout va bien" est le mot d'ordre. "Le Gouvernement fait le nécessaire" est le sous titre. (web) Quoi qu'il en soit, il aura donc fallu une bonne raclée politique et la venue de femmes au pouvoir local pour qu'Ulysses décide enfin d'appliquer ou de faire appliquer la loi sur le travail, après près de 10 ans de pouvoir quasi absolu où il aurait pu le faire en un claquement de doigt (cf. majorité absolue à l'Assemblée nationale, 19 ou 20 Câmarais municipales MpD sur 22...) Alors si cela n'est pas de la politique électorale qui se moque du peuple, il faudra nous expliquer ce que c'est.

Preuve de cette absence d'action politique véritable en faveur du peuple et des étrangers habitants, travaillant, vivant sur le territoire, de la part de notre cher Ulysses, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) vient de rendre son rapport sur le Développement humain (IDH - web), et le classement du Cabo Verde est la 135e position (sur 193), soit la même que 2024 et derrière des pays comme le Bangladesh (130e), l'Iraq (126e), le Nicaragua (123e), la Libye (115e), la Chine (75e), la Bielorussie (65e) ou encore le Kazakhstan (60e), des pays où il fait si bon vivre ! Une stagnation totale, donc, malgré l'inclusion de données mises à jour pour de nombreux pays par la PNUD.  Bravo Ulysses pour cette percée fulgurante, ce dynamisme spectaculaire en matière de développement humain des Cabo-verdiennes et Cabo-Verdiens. Quelle politique merveilleuse et performante, n'est-il pas ?

On comprend dès lors mieux pourquoi les jeunes (hommes et femmes) quittent le pays pour essayer d'avoir une vie active normale et pouvoir fonder une famille, même si cette vision est bien souvent illusoire (web). Pourtant ce n'est pas le travail qui manque au Cabo Verde. (web) Partout, on entend ou on lit que la main-d'oeuvre manque et même le Gouvernement parle de la faire venir de l'étranger, alors que les jeunes du pays, eux, ne trouvent pas de travail. Qu'est-ce à dire ? La réponse est simple. Tout travail mérite salaire, mais quel salaire ? Un salaire qui permette de faire vivre une famille, d'avoir un toit, de pouvoir manger à sa faim, de pouvoir se faire soigner, etc. Or, même le salaire minimum augmenté à 19'000 escusods (170 euros) par mois, n'est plus suffisant. Un logement au Cabo Verde, c'est 150 à 200 euros par mois. Merci Ulysses !

Le temps nous manque pour développer tout ceci, mais il fallait le dire. Les élections approchent... à grand grand pas. Les promesses électorales les plus alléchantes vont envahir les ondes et les pages des médias, toutes plus belles les unes que les autres. Mais qui, dans ce petit pays que j'aime beaucoup, qui osera encore y croire, qui osera s'abreuver de ses belles paroles... à part les politiciennes et politiciens qui les profèrent ? Les enfants ? Les IA ? Les poissons pour le peu qu'il en reste dans les eaux locales pillées à grand renfort de traités financiers rentables ? Le vent probablement...

Permettez-nous d'avoir des doutes et d'oser poser des questions critiques et lucides quand bien même cela dérange les grands de ce monde !

Christophe Chazalon

Genève, le 10/05/2025 


No comment... (2025)


  • "Réseaux criminels: une enquête d'Europol révèle un phénomène inquiétant de recrutement de très jeunes tueurs à gages, certains âgés de seulement 12 ou 13 ans, dans plusieurs pays européens" (J.D., "Plusieurs dizaines d'ados tueurs à gages identifiés par Europol", 20 minutes, 2025/05/16, online -  web)
  • "Si, depuis 2016, le nombre de mineurs poursuivis par la justice a baissé de 25 %, les actes violents, très minoritaires mais médiatisés, augmentent. Ce qui amène certains politiques de droite et du bloc central à faire assaut de propositions, au risque de la caricature." (Grégoir Biseau, "La délinquance des mineurs diminue en France mais les actes les plus violents augmentent", Le monde, 2025/03/11, online -  web)
  • "Dans le monde, 193'000 homicides environ (en anglais) sont commis chaque année parmi les jeunes de 15 à 29 ans, ce qui représente 40% du nombre total d'homicides dans le monde chaque année" (anonyme, "Violence chez les jeunes", who.int, 2024/10/31, online -  web)
  • "A chamada de atenção foi feita pela deputada do grupo parlamentar do PAICV Carla Lima que informou que os últimos dados divulgados pela Polícia Nacional e pelo Ministério da Administração Interna indicam um aumento significativo (6,0 %) no número de ocorrências criminais a nível nacional no último ano. Especificamente, assinalou a parlamentar, foram registadas 2.598 ocorrências envolvendo jovens de até 20 anos, o que representa um aumento de 18,8% em comparação ao ano anterior. A faixa etária mais afectada foi dos 12 aos 16 anos, com um “aumento alarmante” de 33% nas ocorrências. Carla Lima destacou também a gravidade de seis homicídios recentes, incluindo vítimas tão jovens quanto crianças de 5 e 6 anos, além de adolescentes entre 15 e 20 anos. "Um dos casos chocantes foi cometido por um adolescente de apenas 13 anos, na presença de outros três jovens", recordou a deputada" (anonyme, "Parlamento: PAICV alerta para aumento da criminilade juvenil na Praia", Expresso das ilhas, 2024/07/12, online -  web)
  • "2.598 ocorrências envolveram crianças ou jovens com menos de 21 anos, enquanto autores de crimes. Desses, 470 (18%) também envolveram menores de 12 e 16 anos, enquanto autores. Predominantemente crimes de roubo, ofensa à integridade física e ameaças” adiantou o ministro da Administração Interna, Paulo Rocha, no Seminário “A Violência em Contexto Escolar", que marca o XVIII Conselho de Comandos da Polícia em Cabo Verde, que termina neste sábado 13 de Abril.
    Os dados da Polícia Nacional revelam que 2.757 crianças e jovens foram vítimas de crimes, sendo que 628 das vítimas eram menores de entre 12 e 16 anos. Ocorreram seis homicídios com vítimas que incluem duas crianças de cinco e seis anos e quatro jovens entre 15 e 20 anos. Um dos crimes de homicídio foi perpetrado por um adolescente de 13 anos, assistido por outros três jovens.
    No âmbito geral, Cabo Verde registou um aumento de 6 por cento da criminalidade em 2023, em comparação com o ano anterior, com um total de 22. 838 ocorrências, segundo dados da Polícia Nacional." (anonyme, "Crimes praticados por menores aumentam em cerca de 19% en Cabo Verde", rfi.fr, 2024/04/13, online -  web)
  • "Voici quelques-unes des principales conclusions de l’enquête : 1) harcèlement infligé à l’école – en moyenne, 6 % des adolescents se livrent à des actes de harcèlement à l’école. Ce comportement est plus fréquent chez les garçons (8 %) que chez les filles (5 %) ; 2) - harcèlement subi à l’école – quelque 11 % des adolescents ont été victimes de harcèlement à l’école, sans qu’il n’y ait de différence significative entre les garçons et les filles ; 3) - cyberharcèlement infligé – quelque 12 % des adolescents, soit 1 sur 8, déclarent se livrer à du cyberharcèlement. Les garçons (14 %) sont plus susceptibles de dénoncer un cyberharcèlement que les filles (9 %). On notera que cela reflète une augmentation par rapport à 2018, où les pourcentages étaient de 11 % pour les garçons et de 7 % pour les filles ; 4) - cyberharcèlement subi – 15 % des adolescents (environ 1 sur 6) ont été victimes de cyberharcèlement, avec des taux très similaires pour les garçons (15 %) et les filles (16 %). Ceci représente une augmentation par rapport à 2018 : de 12 % à 15 % pour les garçons et de 13 % à 16 % pour les filles ; 5) - lutte corporelle – 1 adolescent sur 10 en est parfois venu aux mains, avec une différence notable entre les sexes : 14 % des garçons contre 6 % des filles." (anonyme, "Une nouvelle étude de l'OMS / Europe révèle qu'un enfant d'âge scolaire sur 6 est victime de cyberharcèlement", who.int, 2024/03/27, online -  web)
  • "Toujours selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), il est un fait indéniable, cependant : la prévalence des homicides a atteint 1,45 pour 100 000 habitants en 2019, contre 1,27 dix ans plus tôt. L’augmentation est encore plus sensible si l’on prend en compte les tentatives. En 2022, 1 950 mineurs ont été renvoyés pour jugement devant le tribunal pour enfants, après une mesure d’information judiciaire (donc, pour les faits les plus graves), sur un total de 32 000 auteurs renvoyés après instruction. Parallèlement, nous constatons tous que la société est de moins en moins tolérante, et qu’ainsi on porte davantage plainte qu’auparavant. La complexité des faits doit donc inviter à la prudence dans l’analyse. [] Enfin la transformation des bandes est aussi liée à la nouvelle problématique « raciale ». Dans les grandes villes et leur banlieue, le recrutement des bandes concernait jadis des adolescents de l’exode rural, puis des immigrations européennes au milieu du XXe siècle. Il se concentre aujourd’hui sur les immigrations africaines. La couleur de la peau joue dès lors un rôle dans les logiques de différenciation et d’hostilité des bandes à l’encontre de leur environnement. Leur expérience du racisme dépend en grande partie de leurs relations conflictuelles avec la police, dont elles sont une « clientèle habituelle », comme autrefois les bandes d’Apaches ou de blousons noirs. Cette expérience du racisme, réelle ou fantasmée, légitime en retour la violence des bandes. Elle radicalise leur opposition aux représentants de « la société », une « société blanche » forcément « postcoloniale » et « raciste », et aux « collabos » qualifiés de « harkis » ou « Bounty ». Le sentiment de discrimination transforme la violence prédatrice des bandes en actes de « résistance », en oubliant que les premières victimes de cette violence sont les habitants des quartiers populaires." (Gérard Mauger et al., "Les jeunes sont-ils plus violents aujourd'hui", L'Humanité, 2023/12/13, online -  web)
  • "Nos becos e ruas movimentados da cidade da Praia, um fenómeno tem preocupado autoridades e comunidades locais, ganhando cada vez mais destaque: a crescente participação dos jovens na criminalidade. Nesta reportagem vamos explorar as raízes desse problema que afecta a capital, buscando entender os factores que levam os jovens a entrarem no mundo do crime e as possíveis soluções para reverter essa “tendência preocupante”. Trouxemos relatos de pessoas que vivem esta situação e suas consequências, assim como especialistas e instituições que trabalham a problemática. A percepção, pelos relatos que vêm surgindo, é que é cada vez mais comum a presença de crianças e adolescentes no mundo do crime. Aliás, em Fevereiro deste ano, o pastor da Igreja Nazarena, mentor do projecto “Ami ê di Paz y bó?”, Licínio Melo, alertou para o aumento da criminalidade juvenil ao revelar que 70% dos crimes participados em 2021 terão sido praticados por 204 menores, dos quais 30 suspeitos com menos de 12 ano" (Sheilla Ribeiro, "Compreendendo a realidade da criminalidade entre jovens", Expresso das ilhas, 2023/09/17, online -  web)
  • "En 2019, 18 % des personnes mises en cause par la police ou la gendarmerie pour un crime ou un délit sont des femmes, alors qu’elles représentent 52 % de la population. Cette proportion est relativement stable depuis 2016, la hausse du nombre de personnes mises en cause ayant été cependant plus forte chez les hommes (+ 4 %) que chez les femmes (inférieure à 1 %).
    Les femmes et les hommes ne sont pas impliqués dans le même type de crime ou de délit.
    Les femmes mises en cause le sont davantage pour des escroqueries (32 % des personnes mises en cause pour ces infractions sont des femmes), pour des atteintes peu violentes telles que les vols sans violence (27 %), les autres atteintes à la personne (20 %) ou pour des atteintes en lien avec la famille (55 %) ou les enfants (34 % parmi les coups et blessures volontaires sur personne de moins de 15 ans). Les hommes (82 % des mis en cause) le sont davantage pour des actes plus violents. Ils sont surreprésentés parmi les mis en cause pour violences physiques sur personne de 15 ans ou plus (85 %), pour infractions à caractère sexuel (97 %), pour vol avec violence (93 %) ou encore pour destructions et dégradations (88 %). Ils sont également davantage mis en cause pour des cambriolages (93 %), vols liés aux véhicules (95 %) ou pour infractions sur les stupéfiants (91 %)." (anonyme, "Sécurité et société (édition 2021), insee.fr, 2021/12/09 -  web)


Conclusion:

Les coupables? Simple, les générations de politiciennes et politiciens qui n'ont jamais eu cure du bien être des jeunes que pour leur faire la morale, les soumettre en masse à leurs besoins, les éduquer à devenir des moutons serviles du consumérisme TVAifié ou, pour une minorité, a effrayer la population histoire que les adultes ne votent pas trop à gauche, ou encore à servir d'objet sexuel style Betharam sous l'indifférence totale (aujourd'hui encore) des dirigeants qui savaient tout, comme les prélats de Rome et de cette maudite Église (nouveau pape en première ligne) et pourtant, n'ont rien fait, pire ils/elles ont étouffé les affaires au plus grand mépris des victimes (des enfants) car cela n'entrait pas dans le cadre de leur politique et de leur soif de pouvoir. "Vous ne pouvez pas comprendre, peuples imbéciles. Nous, nous savons ce qu'il faut faire". Oui, c'est vrai, intérêts financiers avant tout pour continuer à déguster ortolans et Petrus, vous savez parfaitement comment mépriser la jeunesse, violenter les jeunes, tuer les enfants. Nous somme trop critiques? Vraiment?

Regardez donc du côté de la Palestine. Que faites-vous avec votre silence et votre inaction à "lécher le cul de Trump"? RIEN : anonyme, "Le conflit à Gaza a été particulièrement meurtrier pour les enfants palestiniens", onu.delegfrance.org, 2025/01/23, online   (web)

Regardez du côté du Darfour. Que faites-vous avec votre silence et votre inaction à "lécher le cul de Donald Trump"? RIEN : anonyme, "Darfour: plus de 5 millions d'enfants sont au bord du gouffre alors que le conflit s'aggrave", news.un.org, 2023/11/21, online   (web)

Regardez à l'Est de la RDC. Que faites-vous avec votre silence et votre inaction à "lécher le cul de Donald Trump"? RIEN : anonyme, "RDC: un nombre record de violations graves à l'encontre des enfants", unicef.fr, 2023/09/29, online   (web)

Regardez du côté de l'Afghanistan. Que faites-vous avec votre silence et votre inaction à "lécher le cul de Donald Trump"? RIEN : anonyme, "À l'heure de la rentrée scolaire en Afghanistan, près de 400'000 filles supplémentaires, soit 2,2 millions au total, sont privées de leur droit à l'éducation", unicef.org, 2025/03/21, online   (web

Regardez du côté de l'Europe. Que faites-vous avec votre vilenie et votre petitesse de grands de ce monde? TOUT : Amandine HESS, "Les ministres de l'UE édulcorent la proposition visant à lutter contre les abus sexuels sur enfants", euronews.com, 2024/12/18, online   (web)

Alors oui, vous savez tout, totalement, et nous, on ne peut pas comprendre, non pas parce que l'on ne sait pas, mais parce que votre inaction est incompréhensible pour le commun des mortels que nous sommes.

Aussi, aujourd'hui, les jeunes commencent-ils à décider de prendre leur destin en main par réseaux sociaux interposés, avec une vision faussée, pleine d'imaginaire plus que de réel, de plus en plus détachés de tout scrupules, un peu comme des dingos, chiens fous abandonnés. Votre totale négation du réchauffement climatique (leur avenir s'il en est), eh bien! il finira par payer. Boom patatra... nos jeunes finiront par "aller cracher sur vos tombes" (1946) ! Ce ne sera là probablement que justice, pour autant que celle-ci existe, n'est-il pas?

Christophe Chazalon

Genève, le 17/05/2025 


Oui, il existe encore des politiciennes et des politiciens qui défendent les peuples ! ... Mais ils sont rares (2025)

https://youtu.be/zUsmfmHvBik?feature=shared

https://youtu.be/axDgLamSBJ8?feature=shared

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  • anonyme, "Bande de Gaza: le chef de l'ONU appelle à une enquête après les tirs mortels près d'un centre de distribution alimentaire", France info, 2025/06/02, online       web
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  • Pierre Barbancey, "Entre Israël et les États-Unis, un jeu de dupes pour continuer la guerre à Gaza", L'humanité, 2025/06/01, online      web
  • anonyme, "Gaza: le ministre israélien de la Défense demande à l'armée d'aller de l'avant indépendamment de toute négociation", Figaro, 2025/06/01, online     web
  • anonyme, "A Gaza, 100% de la population est menacée de famine, s'inquiète l'ONU", RTS, 2025/05/31, online      web
  • Jonas Glatthard / Robert Salzer / Ulrich Krüger, "Plus d'autocratie que de démocratie, un tournant historique", RTS, 2025/05/31, online      web
  • anonyme, "Gaza eleva para 221 jornalistas mortos em ofensiva israelita", Expresso das ilhas, 2025/05/29, online      web
  • anonyme, "Israël annonce la création de 22 nouvelles colonies juives en Cisjordanie", RTS, 2025/05/29, online       web
  • Philéas Authier, "Une lettre ouverte exhorte le Conseil fédéral (Suisse) à agir davantage pour un cessez-le-feu à Gaza", RTS, 2025/05/28, online       web
  • Ella Creamer, "Zadie Smith and Ian McEwan among 380 and groups to call Gaza war genocide", The guardian, 2025/05/28, online       web
  • anonyme, "Le génocide à Gaza dénoncé par quelque 380 auteurs britanniques et irlandais dans une tribune", Figaro, 2025/05/28, online      web
  • Julia Hamlaoui, "Nous ne pouvons plus nous contenter d'appeler cela une horreur: 300 écrivains appellent à agir face au génocide à Gaza", L'humanité, 2025/05/27, online       web
  • anonyme, "Guerre dans la bande de Gaza: Israël reconnaît une perte de contrôle momentanée lors d'une distribution humanitaire à Gaza", France info, 2025/05/27, online       web
  • Henri Clavier, "Gaza: les trois quarts des Français soutiennent la position de la France et des sanctions contre Israël", Public Sénat, 2025/005/27, online      web
  • anonyme, "Cette tragédie devrait acter la fin de la guerre: l'émotion d'un ancien ambassadeur israélien après la mort de neuf enfants d'une même famille à Gaza", France info, 2025/05/26, online       web
  • anonyme, "Nous ne pouvons plus nous contenter du mot horreur, il faut aujourd'hui nommer le génocide à Gaza, par 300 écrivains", Libération, 2025/05/26, online       web
  • A. Miguet / C. Theophilos / M. Benoliel, "On nous avait dit d'y aller pour être protégé: la détresse des réfugiés après le bombardement meurtrier d'une école à Gaza", France info, 2025/05/26, online      web
  • anonyme, "Ils veulent qu'il n'y ait plus de vie à Gaza: dans l'enclave palestinienne, Israël a contraint un tiers des cuisines de rue à fermer", France info, 2025/05/26, online       web
  • Clothilde Mrafko, "À Gaza, une pédiatre palestinienne perd neuf de ses dix enfants dans le bombardement de sa maison", Le monde, 2025/05/25, online      web
  • Adrien Schmid, "Pourquoi la Suisse n'accueille pas de réfugiés palestiniens", Tribune de Genève, 2025/05/25, online      web
  • Alexandre Jardin, "Agriculteurs, maires ruraux, artisans... Les gueux ont raison de se mobiliser contre les humiliations du pouvoir", Figaro, 2025/05/26, online      web
  • Marc Henry, "En Israël, Benyamin Netanyahou durcit son offensive contre la justice", Figaro, 2025/05/25, online      web
  • Pierre Barbancey, "À Gaza, un génocide qui ne dit pas son nom", Libération, 2025/05/25, online      web
  • Forbidden Stories / Bellingcat / Cellule Enquête, "Gaza: comment les journalistes dronistes sont pris pour cibles par l'armée israélienne", Le monde, 2025/05/25, online      web
  • Jean-Pierre Filiu, "La guerre inhumanitaire d'Israël dans la bande de Gaza", Le monde, 2025/05/25, online      web
  • Ludovic Séré, "Dégrations d'installations électriques: des anarchistes anonymes autoproclamés revendiquent la panne de Cannes", Libération, 2025/05/25, online      web
  • anonyme, "Après Cannes, Nice visée à son tour par un sabotage électrique", Le monde, 2025/05/25, online      web
  • Sophie Gremaud, "Un guide de préparation aux situations de crise et de guerre sera adressé à la population suisse (et les avis divergent)", La liberté, 2025/05/25, online      web
  • Maxime Macé / Pierre Plottu, "Submergeons Bolloré: dans le Finistère (France), une flotille antifasciste défie le milliardaire breton", Libération, 2025/05/25, online       web
  • anonyme, "Léa Salamé récuse toute banalisation de la Shoah après la comparaison faite par Thierry Ardisson entre Gaza et Auschwitz", Le monde, 2025/05/25, online      web 

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Malheureusement, excepté en Espagne, au Canada et dans quelques hémicycles locauxweb), les politiciennes et politiciens au pouvoir aujourd'hui dans le monde occidental (généralement à droite de l'échiquier) jouent à l'autruche, font la sourde oreille, nient la réalité au profit du monde de la finance, de l'argent pour actionnaires toujours plus riches et hypocrites. L'argent n'a pas d'odeur dit-on ! 
Comment croire encore en la politique quand on vit cela au quotidien ?
Comment accepter que le peuple qui a subi la Shoah regarde sans broncher son gouvernement annihiler méthodiquement un peuple et sa culture de la manière la plus violente qui soit ?
Comment tolérer cette abomination génocidaire ("Le génocide, selon la Convention de 1948, est défini comme un acte commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, l'intention de destruction du groupe primant sur le nombre de victime, ce qui est le cas des Palestinien(ne)s de Gaza - voir ci-dessous / web), comment donc tolérer cette abomination génocidaire sans broncher, sous prétexte de "réprimander" un acte de terrorisme détestable ? Est-ce que la France a envahi, rasé et massacré le peuple du Yémen, pour punir le gouvernement qui a financé les attentats de Charlie Hebdo en 2015 ? Alors pourquoi le gouvernement français et nombre de députés français(e)s soutiennent-ils la politique de l'Hitler-Pol Pot-Staline miniature, HPPS israélien, l'ignoble, machiavélique et lâche Benyamin Netanyahou ? Peut-on encore considérer ces politicien(ne)s comme nos représentant(e)s ?
La réponse est NON, on ne peut plus... ce que confirmera ce "Il faut que ça change", phrase emblématique s'il en est que l'on peut entendre aujourd'hui dans toutes les réunions de famille, dans tous les bars de village, dans toutes les cités de France et de Navarre abandonnées par l'État . 
Heureusement quelques politiciennes et politiciens font leur travail honnêtement, avec dignité, mais ils sont si peu nombreux... que la croyance en la démocratie occidentale s'affaiblit de jour en jour.
Si rien n'est fait, encore une fois, le monde entrera dans une guerre néo-fascistes vs anarchistes, les guérillas éclateront dans toutes le villes à la mode des Brigades rouges, et le chaos s'ensuivra. Ce n'est pas une fiction, pas plus qu'une vision collapsologique primaire. C'est juste le résultat de l'analyse historique des faits pour savoir ce que sera demain. Et la position du gouvernement suisse est à ce sujet symptomatique d'une rupture toujours plus nette entre les intérêts des classes dirigeantes, qui ne pensent qu'à l'argent (car, que l'on ne s'y trompe pas, c'est là tout l'enjeu de ce massacre planifié : protéger les intérêts financiers au détriment de la vie humaine, femmes et enfants en première ligne dans la plus grande hypocrisie et la plus grande lâcheté surtout venant d'un pays où est né la Croix-Rouge), et ceux des peuples qu'ils sont censés représenter et protéger, ce qu'elles ne font pas. 
Le pire, c'est qu'il est tout à fait possible de concilier profits financiers et bien être des peuples. Il suffit que nos élu(e)s agissent en faveur des peuples face au monde de la finance et non l'inverse. Les profits seront réduits, certes, mais ils seront toujours là. Il suffit d'être moins greedy, juste un petit peu moins. Les peuples, encore une fois, veulent simplement pouvoir vivre dignement, avoir de quoi manger, un toit pour se protéger, un peu d'argent pour élever leurs enfants et se divertir. C'est tout. Ni plus ni moins. C'est simple, limité et basique. Alors pourquoi nos élu(e)s n'agissent pas dans ce sens ? Pour que les riches et ultra-riches soient encore plus riches ? Que signifie un humain qui possède 100, 200, 500 milliards de dollars ? À quoi cela sert-il ? À ne pas prendre de viagra en se sentant le maître du monde (ce qui n'empêche pas de prendre cannabis, LSD, cocaïne, ecstasy, kétamine...web)) ? Stupide et nuisible. La preuve: le monde d'aujourd'hui où nos élu(e)s acceptent qu'un autre dégénéré junkie, nommé Kanye West, sorte une chanson à la gloire d'Hitler, chanson qui soit disant "cartonne" sur X, le réseau qui n'a plus rien de social du néo-nazi Elon Musk, "l'homme le plus riche du monde". Les élu(e)s ont-ils fait fermer X en guise de représailles ? Que neni ! Ausssi, la Seconde Guerre mondiale n'aura-t-elle servit à rien ? Nos morts pour la patrie l'ont-ils été en vain ? La lutte pour la liberté si chèrement payée par nos grands et arrière-grands parents était-elle illusoire et vide de sens ? Dans ce cas, alors, la SHOAH n'a pas été suffisante car elle n'a pas abouti et Hitler aurait dû gagné ? Choquant, n'est-il pas ? Mais c'est là, ce qui ressort de cette absence de prise de position tranchée en faveur de la fin de la guerre et du massacre des civils palestiniens. Ne pas s'opposer à Netanyahu / Trump / Musk, c'est simplement nier notre héritage, ce legs si précieux des victimes et des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Or, ceci est rendu possible, car nos élu(e)s (à l'exception d'une petite minorité) ne font rien, absolument rien, pour maintenir l'héritage, le souvenir, la paix ! Tout au contraire, ils favorisent pour leur intérêt personnel le retour du fascisme ou d'un dérivé tout aussi puant.
Et vous voulez que l'on croit encore en la démocratie ? Eh bien, désolé de vous décevoir, mais cela devient de jour en jour plus difficile. Et celles et ceux qui auront tué la démocratie, ce ne seront pas les extrémistes de droite ou de gauche ni même les terroristes (qui n'auront été, au final, que des excuses à l'image de la bande à Bono au siècle dernier). Celles et ceux qui auront tué la démocratie, c'est vous, nos président(e)s, ministres, députés élu(e)s démocratiquement par la voie des urnes. Cette voie des urnes s'avérant désormais un échec (outre le cas de Gaza, on pourrait prendre l'actuelle affaire Nestlé Waters, un mépris total de la population par le président Macron et ses gouvernements depuis 2019 au moins), à cause de cet échec, demain ce sera la voix de la rue qui parlera, revivifiant la loi du plus fort et la loi du talion pour le pire... Et plus encore que le génocide palestinien perpétré par les criminels de guerre et contre l'humanité indéniables d'Israël et d'ailleurs (on ne tue pas 20'000 enfants à coup de bombes pour sauver 251 otages qui auraient pu être libérés diplomatiquement), ce qui nous rend triste, c'est d'assister impuissant à la fin de la liberté, au droit d'être ce que l'on veut, comme on le veut, à la mort d'une des plus belles créations de l'humanité : la démocratie occidentale. Certes, elle n'a jamais été parfaite, elle n'a nulle part atteint l'idéal de la déclaration des droits de l'homme, mais cela reste une invention humaine généreuse et brillante.

Christophe Chazalon
Genève, le 24/05/2025


  • ASCH / RAD, "Manifestation pro-Palestine à Berne, la police tire avec des balles en caoutchouc et des canons à eau", RTS, 2025/05/24, online   (web)
  • Emmanuel Lévy, "L'affaire Nestlé n'est pas qu'un scandale sanitaire et consumériste: elle raconte un mode de gouvernement dévoyé", Marianne, 2025/05/24, online      web
  • Thibaut Déléaz, "Pour lutter contre le trafic de drogue, Gérald Darmanin propose de supprimer l'argent liquide", Le figaro, 2025/05/24, online      web
  • anonyme, "Attaque contre l'État de droit: en Israël, Benyamin Nétanyahou défie la justice en nommant un nouveau chef du Shin Bet", Libération, 2025/05/23, online      web
  • Hannah Schlaepfer / Julie Liardet, "Ignazio Cassis [actuel conseiller fédéral suisse en charge du département des affaires étrangères] a pris la parole sur la situation à Gaza, sans répondre aux critiques", RTS, 2025/05/23, online      web
  • Matthieu Balu, "Sur la fin de l'argent liquide, Darmanin [actuel ministre de la Justice de la France] a remis une pièce dans une théorie complotiste bien connue", Huffpost.fr, 2025/05/23, online      web
  • Luis Lema, "Philippe Lazzarini [chef actuel de l'UNRWA]: Que manque-t-il encore à la Suisse pour se décider?", Le temps, 2025/05/22, online      web
  • anonyme, "Qu'est-ce que le de devoir de vigilance des entreprises, cette directive européenne qu'Emmanuel Macron a défendue et veut désormais enterrer?", France info, 2025/05/21, online      web
  • Fabrice Pouliquen, "Six questions sur une affaire accablante pour Nestlé et l'État", Que choisir, 2025/05/20, online      web
  • Marie Dupin, "Scandale des eaux en bouteille: comment un rapport sanitaire défavorable à Nestlé a été modifié par l'État", France info, 2025/05/19, online      web
  • Stéphane Mandard, "Scandale des eaux minérales: la fraude de Nestlé lui aurait rapporté plus de 500 millions d'euros", Le monde, 2025/05/19, online      web
  • anonyme, "Heil Hitler... la chanson de Kanye West à la gloire d'Hitler, censurée partout ailleurs, fait un carton sur X", 20 minutes, 2025/05/17, online      web
  • Nathalie Versieux / Justine Leblond, "Ventes d'armes à Israël: alors que le Canada, l'Italie et l'Espagne ont cessé de fournir l'État hébreu, l'Allemagne continue malgré la pression", France info, 2025/04/05, online      web
  • David Mouriquand, "Un manuel de survie sera envoyé à tous les ménages français avant l'été", Euronews, 2025/03/20, online      web
  • Sébastien Dubas, "Les riches israéliens attirent les banques suisses. Pas moins de 4,6% des ménages israéliens sont millionnaires", Le temps, 2024/11/14, online      web
  • Claude-Olivier Volluz, "Des entreprises romandes utilisées par Israël pour sa guerre à Gaza", RTS, 2024/08/22, online      web
  • Claude-Olivier Volluz, "La plus grande société israélienne d'armement booste les performances financières de la Banque nationale Suisse (BNS)", RTS, 2024/07/04, online      web
  • Philippe Reichen, "Surveillance des propelestiniens: l'Association Suisse-Israël veut espionner les militants en Suisse", 24heures, 2024/05/14, online      web
  • Théo Bourrieau, "La France aurait fourni à Israël des équipements de mitrailleuses, selon une enquête de Disclose et Marsactu", L'humanité, 2024/03/27, online      web
  • anonyme, "Rothschild & Co ouvre un bureau de représentation en Israël", rotschildandco.com, 2022/08/30, online      web
  • anonyme, "Israël: des milliards de dollars de soutien financier européen pour des colonies illégales", FIDH, 2021/09/29, online      web
  • JTA, "La Suisse veut mieux surveiller le financement octroyé aux groupes palestiniens", The times of Israël, 2017/06/16, online      web
  • Isabelle Chaperon, "Les années Rothschild d'Emmanuel Macron", Le monde, 2017/05/10, online      web


Qu'est-ce qu'un génocide: petit rappel !


La définition du génocide selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 (web - souvent associée aux Conventions de Genève, bien qu’elle soit juridiquement distincte) est précise et repose sur trois éléments principaux :

1 . L’intention spécifique (dol spécial) :
Le génocide implique l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel. Cette intention de destruction, totale ou partielle, du groupe visé est ce qui distingue le génocide d’autres crimes contre l’humanité
2. Les groupes protégés :

Seuls les groupes suivants sont protégés par la Convention :

  • Groupes nationaux
  • Groupes ethniques
  • Groupes raciaux
  • Groupes religieux

Les groupes politiques ou sociaux ne sont pas inclus dans cette définition

3. Les actes constitutifs du génocide (article II):

La Convention énumère cinq actes qui, s’ils sont commis avec l’intention de détruire un groupe protégé, constituent un génocide :

  • Meurtre de membres du groupe
  • Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe
  • Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle
  • Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe
  • Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe
Un seul de ces actes, commis avec l’intention requise, suffit à caractériser le crime de génocide.

4. Seront punis les actes suivants (article III) :

  • le génocide
  • l'entente en vue de commettre le génocide
  • l'incitation directe et publique à commettre le génocide
  • la tentative de génocide
  • la complicité dans le génocide

5. Qui peut être punis pour génocide (article IV) :

Les personnes ayant commis le génocide ou l'un quelconque des autres actes énumérés à l'article III seront punies, qu'elles soient des gouvernants, des fonctionnaires ou des particuliers.

Résumé :

Le génocide, selon la Convention de 1948, est défini comme l’un des actes ci-dessus commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel.

Cette définition est reprise et appliquée par les juridictions internationales, sans qu’un seuil de victimes ne soit requis : c’est l’intention de destruction du groupe qui prime sur le nombre de victimes

L'action du gouvernement de Netanyahou et ses armées entre pleinement dans ce cadre, ne serait-ce que pour les trois premiers actes :
  1. Aassassinat massif (par bombardement sur des hôpitaux, des camps de réfugiés, des populations civiles) des Palestiniens (femmes, hommes, enfants, vieillards, malades et blessés de guerre)
  2. Torture généralisée des prisonniers palestiniens (femmes, hommes, enfants, vieillards, médecins et humanitaires)
  3. Soumission à une famine généralisée du peuple palestinien de la bande de Gaza visant à entraîner la destruction physique partielle ou totale de ce peuple, rendue possible par le refus systématique et catégorique du gouvernement de Netanyahou de distribuer l'aide humanitaire sur le territoire palestinien.
Qui peut dire le contraire ? Netanyahou ? 
  • Stéphanie Maupas, "Le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre Benyamin Nétanyahou, un tournant pour la justice internationale", Le monde, 2024/11/22, online   (web)
Qui d'autre alors ? Trump ? 
  • anonyme, "Donald Trump signe un décret prévoyant des sanctions contre la Cour pénale internationale, Israël félicite le président américain", Le monde, 2025/02/07, online   (web)
En protégeant Netanyahou, Donald Trump devient complice du génocide selon l'article III de la Convention de 1948 et doit donc être poursuivi par la CPI au même titre que Netanyahou. CQFD ?


Conventions de Genève: petit rappel

https://youtu.be/lTdp-sSUPeo?feature=shared

Aucune de ces conventions (et surtout pas la 4e) n'est respectée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou et ses armées

Que réglementent les Conventions de Genève?
Elles commandent :

  • que les civils ne soient pas impliqués dans les hostilités et que les militaires hors de combat soient protégés ;
  • que ceux qui souffrent soient secourus et soignés sans aucune discrimination et que leur dignité soit respectée.

Que concernent-elles?

  • 1ère Convention : protection des malades et blessés des forces armées en campagne
  • 2ème Convention : protection des malades et blessés et naufragés dans les forces armées sur mer
  • 3ème Convention : traitement des prisonniers de guerre
  • 4ème Convention : protection des populations civiles  (web)
Elles sont complétées par 2 protocoles additionnels (1977) relatifs à la protection des victimes des conflits armés internationaux et à la protection des victimes de conflits armés non internationaux. 




https://youtu.be/P7GeqJ2JPtU?feature=shared

Petit rappel pour celles et ceux qui auraient encore des doutes !

Benyamin Netanyahou et ses armées font tout le contraire, nient en bloc pour essayer d'échapper lâchement aux conséquences de leurs actes ignobles...

  • Chloé Ferreux, "Guerre dans la bande de Gaza: la situation des enfants alarmes les humanitaires, alors que l'aide acheminée est une goutte d'eau dans l'océan", France info, 2025/05/23, online      web
  • anonyme, "Six Gazaouis protégeant des camions humanitaires tués par des frappes israéliennes", Radio Canada, 2025/05/23, online       web
  • anonyme, "Gaza: Israël, dont l'armée opère avec force, dénonce les critiques contre son offensive", France24, 2025/05/22, online       web
  • Alexandre Horn / Sébastien Bourdon / Elsa Delmas, "L'armée israélienne raye Rafah de la carte", Le monde, 2025/05/21, online       web
  • Hugues Garnier, "Les habitants de Gaza affamés? L'ambassadeur d'Israël en France rejette complètement le terme employé par l'OMS", BFMTV, 2025/05/20, online       web
  • Frédéric Autran, "Face au naufrage de Gaza, le mot génocide fait irruption à l'ONU", Libération, 2025/05/14, online      web
  • Isabelle Hachey, "Siège israélien de Gaza: la faim comme arme de guerre", La presse, 2025/05/14, online      web
  • Inès Chaïeb, "Israël bonbarde deux hôpitaux à Gaza après une courte pause pour la libération de l'otage Edan Alexander", Huffington post, 2025/05/14, online       web
  • anonyme, "Nous sommes visés et tués par Israël: plus de 200 journalistes sont morts dans la guerre à Gaza", RFI, 2025/05/08, online       web
  • anonyme, "Gaza: vives inquiétudes concernant le déplacement forcé des Palestiniens", OHCHR.org, 2025/03/28, online       web
  • anonyme, "Une commission de l'ONU accuse Israël d'attaquer systématiquement la santé reproductive à Gaza, évoquant des actes génocidaires, Israël s'insurge", Libération, 2025/03/13, online       web
  • Farah Safi / Rafaëlle Maison / Habib Gherari, "Gaza: A la lumière de nombreuses sources juridiques, le terme de génocide est pertinent", Libération, 2025/02/11, online       web
  • Valentin Rakovsky, "Bande de Gaza: près de 70% des bâtiments endommagés ou détruits", La presse, 2025/01/16, online       web
  • Mohamed Majed, "Gouvernement à Gaza: plus de 1'000 médecins et infirmiers tués depuis le 7 octobre [2023]", Anadolu Ajansi, 2024/11/24, online       web
  • anonyme, "Humanitaires tués à Gaza: "C'est une attaque délibérée qui s'inscrit dans une longue chaîne d'attaques contre les secouristes, dénonce MSF", France info, 2024/04/02, online        web
  • (communiqué de presse), "Israël: des professionnels de santé palestiniens ont été torturés", Human Rights Watch, 2024/08/26, online       web
  • anonyme, "Une ONG raconte comment la torture est institutionnalisée pour les palestiniens dans les prisons israéliennes", Radio France, 2024/08/06, online       web
  • anonyme, "Des milliers de prisonniers palestiniens en Israël soumis à la torture, selon un rapport de l'ONU", news.un.org, 2024/07/31, online       web
  • anonyme, "Le déferlement de violence contre les femmes et les enfants à Gaza est inacceptable, selon des experts de l'ONU", OHCHR.org, 2024/05/06, online       web
  • anonyme, "Guerre entre Israël et le Hamas: le Pentagone estime que plus de 25'000 femmes et enfants palestiniens ont été tués", France info, 2024/02/09, online       web
  • A. Lo, "Vidéo - Déguisés en médecins, ils traquent le Hamas: les images de l'opération commando d'Israël menée dans un hôpital en Cisjordanie", TF1 info, 2024/01/30, online       web
  • Liselotte Mas et al., "Enquête vidéo: comment Israël détruit les cimetières de Gaza", Le monde, 2024/01/29, online       web
  • Jeremy Diamond et al., "At least 16 cemeteries in Gaza have been desecrated by Israeli forces, satellite imagery and videos reveal", CNN, 2024/01/20, online       web
  • Guillaume Woelfle, "Guerre Israël-Gaza: le domicide, ou la destruction du domicile, peut-il devenir un crime contre l'humanité?", RTBF, 2024/01/13, online        web

et pire, ils s'en vantent sur les réseaux sociaux, diffusent une propagande de la honte et de la vilenie :

  • A. Vahramian / S. Yassine / M. Benoliel, "Conflit au Proche-Orient: le scandale des vidéos de l'armée israélienne sur les réseaux sociaux", France info, 2024/04/20, online       web
  • Samuel Forey, *Des soldats israéliens déployés à Gaza mettent en scène leurs exactions sur les réseaux sociaux", Le monde, 2024/02/28, online       web
  • anonyme, "Conflit. Pillage et vandalisme à Gaza: les soldats israéliens rappelés à l'ordre", Courrier international, 2024/02/26, online        web
  • Sami Boukhelifa, "Israël: l'armée au coeur du scandale de fausses informations sur les réseaux sociaux", RFI, 2023/03/23, online       web

Cabo Verde: mais où donc est passé Inforpress ? (2025)

INCROYABLE !  Après 5-6 jours de 503 Service Unavailable et la publication hier soir de cette délicieuse critique vitriolesque, voilà-t-y pas que la plateforme d'Inforpress est pfuitttt !... réparée, comme par magie ! Au revoir 503 Service Unavailable ! Et merci au(x) technicien(es) qui ont rendu cela possible. Y en a qui ont bossé dur cette nuit. Mais un pour tous ! Tous contre un, n'est-il pas ? On vous laisse deviner qui est le UN...

Et pour celles et ceux qui pense(ront) que tout fonctionnait à merveille, qu'elles/ils regardent les publications quasi inexistantes entre le 29 mai et le 6 juin 2023, eheheheh ! 

  • POLITICA : rien entre le 29/05 et le 06/06
  • ECONOMIA : rien entre le 29/05 et le 04/06
  • SOCIEDADE : rien entre le 29/05 et le 04/06
  • CULTURA : rien que le 04/06 visible
  • DESPORTO : rien entre le 29/05 et le 05/06
  • AMBIENTE : rien entre le 29/05 et le 06/06
  • COOPERACAO : rien entre le 30/05 et le 06/06
  • INTERNATIONAL : rien entre le 29/05 et le 06/06
Peut-être cela est-il dû à un pont non officiel, spécial journalistes Inforpress offert par le gouvernement MpD, qui leur aurait été compté férié pour la fête des enfants du 1er juin (une fête éminemment importante au Cabo Verde au contraire de l'EU qui s'en fout de ses enfants !) Notez toutefois, chère Lectrice et cher Lecteur qu'on ne peut pas faire une capture d'écran complète avec Firefox pour cette plateforme.  Choix technique volontaire des concepteurs limitant le nombre de lignes flashables ? Qu'importe, on a donc fait une multiplicité de captures d'écran par thématique si besoin... Rien ne vaut l'archivage. On est historien(ne) ou on ne l'est pas !
Toutes nos salutations à notre Cher Ulysses !

*******

Voici bientôt une semaine que le site web inforpress.cv de l'agence de presse cabo-verdienne est inaccessible. Que l'on utilise Firefox, Google Chrome ou encore le détestable Microsoft Edge, la réponse est la même: "503 SERVICE UNAVAILABLE. No server is available to handle this request." Aucune information sur une éventuelle panne sur les réseaux sociaux ou dans les médias. On a l'impression que le Gouvernement MpD a limité l'accès de son agence de presse aux seules Cabo-Verdiennes et Cabo-Verdiens ! Depuis la France ou la Suisse, impossible de lire les nouvelles du jour (on se refuse à utiliser Facebooboo).

Si on cherche à savoir ce que signifie l'erreur 503, on obtient la réponse suivante : " Arriver sur une page erreur 503, signifie que le service d'hébergement serveur peut être indisponible pour diverses raisons, telles qu'une surcharge temporaire du serveur, des travaux de maintenance planifiés, des problèmes techniques ou une attaque par déni de service (DDoS). "      web

Alors problème technique ? Si oui, la question se pose sur les compétences du Gouvernement et sa politique en matière de serveur internet et d'informatique.

  • Lourenço Lopes, secrétaire d'État adjoint de notre cher Ulysses Premier ministre pour la Communication sociale, n'a-t-il pas inauguré le tout nouveau site web d'Inforpress en février 2024 ?      web
  • Le tout nouveau câble sous-marin de fibre optique dernière génération EllaLink n'est-il pas entré en fonction le 02 juin 2022, au Cabo Verde, avec pour buts de " sécuriser le système de communication " et d'exploiter le potentiel d'EllaLink " pour lancer le numérique au Cabo Verde " ?      web
  • Le Cabo Verde. - ARME (Agência de regulação multissectorial da economia) et CV Telecom (le principal opérateur téléphonique de l'archipel, détenteur de la gestion à l'accès au câble internet) en tête - ne se projette-t-il pas comme un "pôle numérique dans l'Atlantique (um hub digital no Atlântico) pour 2030, avec la mise en route de la... 5G ?      web  
  • Le gouvernement d'Ulysses Correia e Silva ne vient-il pas d'inaugurer le tout nouveau TechPark CV, entreprise publique vendue par son directeur comme un " centre de travail pour le Cabo Verde et surtout pour le monde (centro de trabalho para Cabo Verde e principalmente para o mundo) " ?  (web

Le constat aujourd'hui est que... la plateforme web d'Inforpress ne fonctionne pas.
Mais alors pourquoi ?
On a cherché. On a cherché. On a cherché et... on a trouvé.
La possible réponse toute cabo verdienne nous oblige à remonter dans le temps loin de toutes ces nouveautés high tech, enfin pas si loin.
Revenons à cette fameuse inauguration de la plateforme web d'Inforpress. Le 01 février 2024, ce cher secrétaire d'État adjoint auprès du Premier ministre se montrait très optimiste quant à l'impact qu'aurait le site web récemment lancé à l'international. N'a-t-il pas alors affirmé " qu'il s'agissait d'un site web robuste, dynamique et multilingue, doté d'une interface de création de contenu personnalisée, prenant en charge de grands volumes de données et d'un outil statistique (um Site robusto, dinâmico e multilingue”, equipado com uma interface de criação de conteúdo personalizada, com suporte para grandes volumes de dados e uma ferramenta de estatísticas) " ? Wouahhhh !
En fait, il ne faut jamais oublier qu'au Cabo Verde, le NO STRESS est la règle d'or la plus absolue, loin loin loin, très loin devant la loi du marché d'Ulysse number One des ministres. Aussi, début octobre 2023, l'administrateur d'Inforpress annonçait-il que le nouveau site "sera[it] fermé six mois après son lancement (o novo site da Inforpress será fechado seis meses após o seu lançamento)".      web
Oui, oui, oui ! Vous avez bien lu. L'idée génial du gouvernement était de lancer un nouveau site web et hop ! Ni vu ni connu, on le ferme immédiatement pendant six mois. Génial non, en guise de promotion à l'internationale ? Une idée très MpD, brillantissime, d'une originalité rarement vu sur Terre. Mais, las, las, las, trois fois las pour notre cher Ulysses et ses acolytes, le Cabo Verde étant le Cabo Verde, l'inauguration qui devait être faite fin octobre 2023, l'a été en février 2024, et les six mois de fermeture qui devaient suivre octobre 2023 semblent n'avoir commencé que la semaine dernière, soit... début juin 2026 !
Alors reste une question : pourquoi cette fermeture ? La raison, si c'est la bonne, nous l'avions déjà décriée à l'époque. En bonne logique ultra-néo-libérale, le gouvernement souhaite faire d'Inforpress une source de revenus "qui incarnera l'image de l'entreprise (uma plataforma que será o rosto da empresa) " (c'est tout dire), ceci en faisant payer les annonces de presse et autres informations qu'on nous promet être "des actualités premium", rien que ça. On nous explique, en guise de "raison" à ce choix politique "loi du marché" typique (elle l'emporte parfois sur le NO STRESS malheureusement) que "cela signifie que davantage d'informations et d'articles exclusifs seront disponibles par abonnement et en paiement (isso pressupõe a presença de mais notícias e peças exclusivas, disponíveis mediante subscrição e pagamento) ". C'est vrai qu'au Cabo Verde, il y a tellement d'événements importants chaque jour que la création d'une information d'exclusivités rares et précieuses, "premium" (on appelle cela des scoops dans le jargon) s'impose. Allez comprendre pourquoi les journaux publiés y sont hebdomadaires et non quotidiens.       web
Nous, ce qu'on y voit, c'est une obstruction à l'information libre dans un pays dit démocratique et le développement de la propagande d'État MpD à l'approche des élections parlementaires et présidentielles qui doivent se tenir en 2026.  Avant, Inforpress proposait 3 informations MpD, parti au pouvoir, pour 1 information PAICV ou UCID, les partis d'opposition. Demain, le gouvernement MpD pourra "faire sélectionner" l'information qu'il entend rendre libre d'accès en faisant payer l'accès à l'information qu'il jugera nuisible à ses intérêts politiques. Un pas de plus dans le mauvais sens s'il en est.
Les Cabo-Verdiennes et Cabo-Verdiens qui bataillent déjà quotidiennement pour mettre du pain dans la soupe tant le coût de la vie est devenu insupportable dans l'archipel (essayez de trouver de simples pâtes alimentaires sur Santo Antão et vous comprendrez ce que nous voulons dire, et si cela n'est pas suffisant, il suffira de prendre comme preuve le nouvel exode massif des jeunes et de la population vers le Portugal ou des terres qui permettent encore de rêver avoir une vie meilleure), ces Cabo-Verdiennes et Cabo-verdiens, pour sûr, vont payer un abonnement à Inforpress pour se tenir informer, apprendre les meilleurs scoops réservés à l'élite ou traitant des idées des partis d'opposition, découvrir les scandales politiques aujourd'hui bien cachés. De même, les chercheuses et les chercheurs seront contraint(e)s de payer pour pouvoir étudier, décrire, imaginer le Cabo Verde de demain alors que, comme son nom l'indique, Inforpres c'est une agence de presse publique (financée par les impôts dont la TVA payée par tous au quotidien)une agence de presse publique qui devrait fournir et partager une information totalement gratuite, sans discrimination de classes ou de revenus, . Un comble pour un pays issu du communisme qui fête ces prochains jours ses 50 ans d'indépendance.
Encore une fois : bravo Ulysses ! Pour sûr, peut nettement mieux faire !
 Christophe Chazalon
Genève, 05/06/2025


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